L'Emploi et le Chômage en Débats

Voila comment le président envisage l'aspect social d'airbus...
Nouvel obs

On peut y lire que le plan social est nécessaire, bravo pour la défense des salariés, doivent être contents ceux dans les 4300 qui ont cru qu'il allait leur sauver leur emploi au nom de "la france au travail"...

On lit encore que l'état est prêt à investir pour recapitaliser. Bah quoi, une bôîte qui va pas bien oit son cours boursier s'éffondrer, donc l'émission de nouvelles actions se fait au cours du jour ou pas loin. Et ensuite, quand le bouzin ira bien, on sort d'airbus. Comprendre : on fait du pognon... comme les actionnaires, pas les salariés...

Mouarf : j'aime bien le "dès que la boîte ira mieux, faudra s'en séparer!"
Perso, je ferais juste l'inverse : me séparer des actifs pourris et récupérer mes dividendes sur les boites qui marchent!

Et voila comment les gros actionnaires s'en sont foutu plein les poches :
ICI

C'est simple comme bonjour :
le 6 mars 2006, ils savaient pour les retards, mais c'était à la veille d'annoncer des bénéfices records sur l'exercice 2005, nous savons tous que l'annonce de bénéfices supérieurs aux prévisions fait monter le cours.

Donc on annonce des bénéfs, le cours monte, on vends des titres à la pelle et on se gave par millions

puis on annonce des problèmes, le cours s'effondre

on rachète des parts à bas prix pour garder son % de capital.

Maintenant on veut augmenter le capital pour "recapitaliser". Avec l'état. Le cours va remonter inévitablement, entrainant de possibles plus-values encore et encore.

et pendnat ce temps là, combien on aura liquidé de sous-traitant en les pressurant à mort, combien d'emplois induits seront détruits dans les régions vivant de l'industrie Airbus ?

Bonjour,

Une autre entreprise mais un exemle tout aussi édifiant !
LVMH !
Ecoutez l'émission de Danièl Mermet ce jour (30 mai).

Edifiant !

Le premier groupe de luxe au monde, LVMH, va délocaliser sa production de costumes Kenzo en Pologne. Mais les ouvrières du sous-traitant ne se laissent pas faire : elles arrivent du Nord pour discuter avec Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, lors de l’Assemblée Générale des actionnaires. Et les salariés de la Samaritaine, également licenciés par LVMH, sont venus les épauler.
merci à Monsieur Baudoux, maire d’Auloy-Ayneris