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L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 12 oct. 2011
par Leila
Fort d'un taux de chômage le plus bas depuis la réunification, Angela Merkel était en position de force lors sa rencontre avec Nicolas Sarkozy dimanche. Un "miracle économique" qui tient notamment à la radiation de millions de chômeurs... L' Allemagne est-elle en mesure de se poser en donneuse de leçons ?

Avec un taux de chômage de 6,9% en septembre 2011, le marché du travail en Allemagne accuse une santé insolente, à côté duquel celui de la France fait pâle figure. N’accuse-t-il pas le même nombre de chômeurs pour une population 25% plus élevée en Allemagne ? Depuis l’unification et les problèmes économiques subséquents, le taux de chômage n’a jamais été aussi bas, et il continue à reculer. Comment expliquer ce succès indéniable ? On peut apporter plusieurs réponses à cette question qui intrigue les Français.

Depuis une dizaine d’années, l’Allemagne a procédé à des adaptations douloureuses mais nécessaires pour améliorer sa compétitivité. Elles portaient sur une modération salariale conséquente pour ramener le salaire horaire des Allemands dans la moyenne européenne, appuyée d’une réforme des allocations chômage, la fameuse réforme Hartz IV, ainsi que sur une restructuration du secteur industriel qui a permis d’augmenter les bénéfices des entreprises.

La réforme Hartz IV
L’impact le plus important sur les chiffres du chômage est sans conteste dû à la réforme Hartz IV. Basée sur la fusion de l’assistance chômage et de l’aide sociale, elle a basculé les "sans emplois" après un an de chômage dans la nouvelle allocation chômage II, l’équivalent du RSA français. Cette mesure financière sévère, assortie de contraintes réglementaires accrues, a exercé une pression considérable sur les chômeurs, les poussant à accepter des emplois moins rémunérés ou moins qualifiés que ceux qu’ils détenaient avant.

L'oubli volontaire des seniors et des précaires
Toutefois, le recul du nombre de chômeurs s’explique aussi par d’autres facteurs. Les statistiques officielles ne prennent pas en considération certains groupes de personnes pour des raisons diverses. Ainsi, les chômeurs de 58 ans et plus, n’ayant reçu aucune offre d’emploi en un an, ne sont plus comptabilisés. Ils sont environ 100 000, beaucoup moins qu’il y a quelques années, où les schémas de préretraite, appuyés par les entreprises, fleurissaient partout, notamment dans les nouveaux Länder où le marché de l’emploi est moins porteur qu’à l’Ouest.

Aux seniors, on peut ajouter les chômeurs en formation ou ceux qui pratiquent un job à 1€, une thérapie « occupationnelle » qui vise les chômeurs de longue durée ayant des difficultés à se réinsérer. Le marché du travail allemand connaît en outre une particularité, les mini-jobs, des emplois à temps très partiel et à faible rémunération horaire ne rapportant pas plus de 400 € par mois, non soumis à l’impôt sur le revenu et aux assurances sociales. Aucun de ces groupes ne figure dans les statistiques.

Sans vouloir accuser les instances officielles de truquer les chiffres – l’Agence fédérale du travail de Nuremberg ne fait qu’appliquer les consignes –, on constate que le nombre de chômeurs ne renseigne qu’imparfaitement sur l’état du marché du travail. Car à côté des sans emplois, on trouve un nombre presque trois fois plus important de travailleurs précaires. Ces salariés à l’emploi atypique, les intérimaires, les salariés en CDD, les mini-jobbers, etc. formaient un bataillon de 7,84 millions en 2010. L’accroissement de l’emploi entre 2009 et 2010, tant admiré en Europe, est dû pour 75% au travail précaire, comme le note Destatis, l’Agence fédérale de statistiques en Allemagne. La situation est donc plus nuancée qu’elle ne paraît aux yeux des observateurs étrangers.

Une pénurie de main-d’œuvre ou l'inadéquation entre l'offre et la demande
Si l’Allemagne risque de connaître une pénurie de main-d’œuvre dans les années à venir, c’est moins une question de candidats – bon nombre de précaires ne demandent qu’à travailler plus et mieux –, qu’un problème d’inadéquation entre l’offre et la demande, le nombre d’ingénieurs et de médecins notamment étant considérablement inférieur aux besoins. Ce problème, constaté en France aussi, est aggravé en Allemagne par une situation démographique préoccupante : avec un taux de naissance très bas, moins de 1,4 enfant par femme, le nombre de naissances ne couvre plus celui des décès depuis trente ans.

Les Allemands étant réfractaires à l’immigration massive, il ne reste que deux solutions, les femmes et les seniors. De fait, le taux de femmes actives s’accroît régulièrement se situant désormais au-dessus de celui des Françaises, même si les Allemandes sont nombreuses à travailler à temps partiel. Pour les seniors, s’il leur est toujours très difficile de retrouver un emploi s’ils sont au chômage, ceux qui sont en emploi sont très appréciés par leurs employeurs. Leur part dans l’ensemble des salariés est, avec plus de 25%, en augmentation constante. Un exemple pour la France ?

http://www.atlantico.fr/decryptage/alle ... 98607.html


Voilà ce qui nous attend (sans oublier un alignement du modèle des retraites dont nous avons entendu parlé récemment!) avec le projet de fédéralisme Franco-Allemand auquel tient tant Sarkosy :twisted:
En y regardant de plus près , le système est déjà en marche...

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 12 oct. 2011
par superuser
Myeurop.info l'avait dénoncé mercredi dernier :

http://www.actuchomage.org/201110051735 ... omage.html

Cerise sur le gâteau, la croissance allemande n'atteindra pas 1% en 2012 :

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 65393.html

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 21 oct. 2011
par yannick
Deuxième volet instructif du site myeurop.info sur "les failles et les défis du modèle allemand"

Une société à deux vitesses. Pour renforcer sa compétitivité et exporter, l'Allemagne à libéralisé son marché du travail et précipité une part croissante des salariés dans la précarité: absence de salaire minimum, travail à temps partiel, "mini jobs" sans assurance maladie ou petit boulots payés 1 euro de l'heure. Aujourd’hui, près d’un travailleur allemands sur cinq est « pauvre ».

la suite ici

Le miracle allemand, à quel prix?

Publié : 25 oct. 2011
par superuser

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 26 oct. 2011
par Leila
Déjà qu'avec la crise c'est principalement l'Allemagne qui décide de la stratégie européenne, j'espère que la population française est en train de prendre conscience de ce qui l'attend pour l'avenir avec le fédéralisme prôné par Sarkozy ...
A la lecture des documents ci-dessus, c'est mauvais signe pour les chômeurs :(

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 27 oct. 2011
par Leila
Je suis en train d'écouter Sarkosy à la TV, c'est sûr, nous allons bientôt devenir allemands!!!
S'il rêve d'être allemand, il n'a que s'y exiler, et qu'IL NOUS LACHE! :evil:

Alors que les blessures des guerres 14/18 et 39/45 sont apaisées, que les français, les allemands et les autres pays de l'EU s'apprécient, si Sarko voulait réveiller les nationalismes des différents pays européens en créant une hégémonie franco-allemande sur l'Europe, il ne s'y prendrait pas autrement!
Par ailleurs, en voulant IMPOSER, en avançant d'un manière masquée (en ne faisant que les louanges de l’Allemagne sans voir les à-côtés), une politique économique, sociale et fiscale qui ne correspond pas à ce que demande la population française est d'une perversité sans nom!!!

Je tiens à spécifier que j'apprécie la population allemande, c'est la politique de l'Allemagne en "copié-collé" que je ne veux pas pour la population française. :wink:

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 28 oct. 2011
par superuser
L'Union européenne telle qu'elle est aujourd'hui, c'est le VIe Reich ! :lol:

Lire ces articles sur le chaos européen actuel :

Les trois non-dits de l'accord de Bruxelles
Pierre Haski a écrit :Quelques leçons à retenir de cet exercice qui, au-delà de l'objectif réussi de «rassurer les marchés», comme le veut la doxa du moment, n'aura pas sorti l'Europe de ses contradictions.
(...) C'est en effet le vote du parlement allemand mercredi après-midi, autorisant Angela Merkel à négocier une extension du Fonds européen de stabilité financière, qui a permis le succès de la nuit à Bruxelles. Paradoxe, car on aurait imaginé que c'est l'Europarlement, élu au suffrage universel direct par les 450 millions d'Européens, qui joue ce rôle de garant démocratique du deal sur la dette grecque et sur la solidarité financière européenne.
Ça en dit long sur le fait que, malgré les avancées, l'Europarlement reste un pôle négligeable de pouvoir en Europe, dont la légitimité reste si fragile qu'on en oublie même qu'il existe quand les enjeux deviennent vitaux. C'est plus que regrettable, c'est affligeant.
Ça en dit long, également, sur le poids de l'Allemagne dans toute solution pour sauver l'euro et traiter la crise de la dette.
La Grèce et le pauvre renvoyés à leur manque de mérite
Thomas Piketty a écrit :«Il y a une façon de renvoyer les perdants du système à leurs déficiences. Au 19e siècle au moins, personne ne cherchait à justifier les inégalités. Aujourd'hui on assiste à une tentative désespérée de tout justifier par le mérite. (...) On a construit ce mythe du mérite y compris sur la scène internationale. Si le système de marché punit le pauvre dans la banlieue ou le pays du sud, c'est, quelque part, qu'il l'a bien cherché. Il faut arriver à une vision moins morale du système.»

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 31 oct. 2011
par Leila
9% pour le Parti Pirate à Berlin ! Et si la politique pouvait vraiment être réformée ?
Publié par Poetes Indignes le 19/09/2011

Le Parti pirate allemand de Berlin n’osait espérer dépasser les 5% pour obtenir des sièges lors des élections de dimanche au parlement régional, il en a obtenu près du double en créant une véritable sensation qui va bien au delà des frontières de la cité.Bien sûr il y a un ensemble de facteurs favorables liés au contexte local qui peuvent expliquer cet incroyable résultat (nature des élections, situation politique générale en Allemagne, dynamisme particulier de la jeunesse de cette ville…). Ce n’est donc pas demain la veille que tous les partis pirates européens auront 10% à toutes les élections.Il n’en demeure pas moins que, tout comme le succès du Parti pirate suédois aux élections européennes de 2009, la date est à marquer d’une pierre blanche, de celle qui transcende et exalte le champ des possibles.« Nous allons démontrer que la politique peut être réformée », nous promet le président du Parti pirate allemand, à la suite de ce succès[1].C’est tout le mal que nous leur souhaitons, d’autant qu’il va sans dire que le logiciel libre n’était pas absent de leur programme de campagne (une campagne hyperactive sur Internet et qui n’a coûté au final que 40 000 euros, soit dit en passant, alors que les autres partis dépensaient des millions).

Hier les indignés de la Puerta del Sol, aujourd’hui le Parti pirate berlinois, demain viendra peut-être le tour de la France qui sait ?

Lire la suite:
http://poetesindignes.wordpress.com/201 ... -reformee/

erreur comptable...

Publié : 01 nov. 2011
par Leila
La dette de l'Allemagne se retrouve allégée de 56 milliards d'euros après la correction d'une erreur sur le bilan d'une erreur de "double écriture débitrice" publiée dans le bilan corrigé de la banque Hypo Real Estate (HRE), selon le ministère des finances allemand cité par la Süddeutsche Zeitung, qui a confirmé samedi 29 octobre des informations du magazine en ligne Stern.de.

D'après un porte-parole des sociaux-démocrates (SPD, opposition) au Parlement, Thomas Oppermann, la banque HRE, nationalisée, est directement placée sous la tutelle du ministre des finances, chargé d'en assurer la surveillance. Le député appelle Wolfgang Schäuble à expliquer sans délai "pourquoi il s'est trompé de 55,5 milliards d'euros". "Il ne s'agit pas d'une somme qu'une ménagère cache dans une boîte à biscuits et oublie", ironise Thomas Oppermann, pour qui le ministère a "perdu la vue" avec la multiplication des plans de sauvetage de la zone euro.

La structure de défaisance externe – "bad bank" – de HRE a annoncé une perte nette de 690 millions d'euros au premier semestre à cause de dépréciations sur ses titres grecs, et les capitaux initiaux de l'Etat fédéral allemand sont pratiquement épuisés. Délestée de ses actifs à risque, Hypo Real Estate avait été entièrement nationalisée en 2009.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

Sacrée Angela!!! Une vrai farceuse de nous sortir 56 milliards d'euros de son sac!!! :D
Dis donc Nicolas, tu nous fais le même tour de passe-passe????? :lol: Heu...., nous on veut juste 1 700 Milliards, c'est possible ????!!!! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par Leila
Le prix de la prospérité allemande : - 4,2% de salaire moyen !

C’est le genre de nouvelles que l’on découvre au hasard d’une lecture des journaux Internet. Rien qui ne fasse absolument la une de l’actualité, d’autant que l’on aimerait passer sous silence une telle information. Sur son site du 9 novembre dernier, le Spiegel n’hésite pas en effet pas à déclarer que : « Les Allemands peuvent se payer de moins en moins des choses ».

Présentée par Böckling comme « la face cachée » du succès économique allemand, cette baisse des revenus est de fait beaucoup plus structurelle que conjoncturelle. Phénomène enregistré sur le moyen et long terme, elle concerne presque tous les salariés, à l’exception des plus dotés d’entre eux. Alors que les personnes gagnant l’équivalent de 1290 euros en l’an 2000 auraient perdu 242 € de revenu mensuel dix ans plus tard, celles qui touchaient 5368 € en 2000 se félicitent d’une augmentation de 113 € en 2010. Cette inégalité salariale n’est d’ailleurs pas prête à s’arrêter, les performances de la florissante économie de la RFA n’étant pas destinées à accroître le pouvoir d’achat de ses habitants.

Ayant subi de 2000 à 2010 une perte moyenne de 93 € par mois de leur salaire, les Allemands ne peuvent guère espérer une amélioration de leurs revenus
Lire la suite: http://www.marianne2.fr/Le-prix-de-la-p ... 12320.html

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par Leila
Les propositions de Merkel pour une gouvernance économique européenne à l'allemande

La chancelière propose ce lundi au Congrès de la CDU ses propositions de réforme de la zone euro. Transferts de souveraineté, règles d'or budgétaires et pouvoir de sanction sont sur la table.

Davantage d'intégration européenne pour venir à bout de la crise de la zone euro. C'est en substance ce que la chancelière Merkel va proposer ce lundi à son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), lors de son congrès à Leipzig (ex-RDA). Angela Merkel prend ainsi au mot les dirigeants français, auxquels on associe traditionnellement outre-Rhin l'idée de « la gouvernance économique européenne ».

(...)

. Dans sa motion, la CDU exige « l'introduction de règles d'or, sur le modèle allemand, dans tous les pays de l'euro » et veut aussi permettre à la Cour de justice européenne de veiller au respect du Pacte de stabilité européen et le cas échéant de sanctionner l'État membre récalcitrant. « L'époque durant laquelle l'endettement était une affaire nationale est révolue », résume la ministre Ursula von der Leyen, étoile montante de la CDU et potentiel successeur de la chancelière Merkel.

Mais pour ne pas paraître seulement des pères-la-rigueur de l'Europe, les chrétiens-démocrates, et en premier lieu le plus Européen d'entre eux, le ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, osent quelques suggestions fédéralistes, notamment, comme stipulé dans la motion de la CDU, que « le président de la Commission européenne soit à l'avenir élu directement par les citoyens de l'Union européenne ». Le Conseil européen des ministres devrait même devenir la seconde Chambre du Parlement européen, à côté de l'hémicycle de Bruxelles et Strasbourg.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... mande.html
ça y est, je crois que l'on est sur la bonne lancée pour être allemands pour noël! :wink:

Il ne manque plus qu'ils réforment des statuts des traités de la zone euro pour faire sortir un pays qui ne leur plaisent pas et le compte sera presque au point.

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par superuser
Bienvenue dans la Merkozie, ou plutôt le IVe Reich !

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par tristesir
Leur Europe, ils veulent la faire ressembler à une sorte de nouvel Anschluss étendu.

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par maguy
Leur Europe, ils veulent la faire ressembler à une sorte de nouvel Anschluss étendu.
Oui, ça pue :evil:

Le rêve de leur ex-guide va être réalisé, étonnant comme l'histoire se répète :roll:

Re: L'envers du décor du "miracle économique" allemand...

Publié : 14 nov. 2011
par Leila
La chancelière allemande Angela Merkel a estimé lundi lors du congrès de son parti conservateur que l'Europe connaissait "peut-être" avec la crise de la dette "son heure la plus difficile depuis la Seconde guerre mondiale". "L'Europe (vit) l'une des heures les plus difficiles depuis la seconde guerre mondiale, peut-être même son heure la plus difficile", a-t-elle averti

(...) Angela Merkel a réaffirmé: "Si l'Europe va mal, l'Allemagne va mal".

"Nous avons besoin de l'Europe pour que l'Allemagne aille bien", a-t-elle martelé, rappelant notamment l'importance de l'Union européenne pour son commerce extérieur puisque 60% des exportations allemandes sont destinées à l'un des 27 pays membres de l'UE. "Neuf millions d'emplois dépendent directement" de ces exportations, a-t-elle expliqué. Appelant à des réformes en Europe.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... tor=AL-241
Alors, comme ça l'Allemagne a besoin de ses partenaires européens pour acheter ses produits à l'exportation?????
C'est dommage qu'avec l'austérité tant prônée, les français aient les poches vides pour acheter les produits allemands! Peut-être que nos amis polonais, italiens, espagnol, grecs, hongrois etc voudrons bien vous les acheter???? Heu.... je suis pas sûre! :mrgreen: