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L'UE ultralibérale

Publié : 06 déc. 2011
par superuser
La nouvelle Europe de Merkozy

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont présenté leur projet de nouveau traité européen à quelques jours du sommet de Bruxelles ce vendredi. Un projet que les marchés semblent apprécier et dont voici les principaux points.

Les marchés semblent satisfaits des mesures franco-allemandes de sortie de crise. La bourse de Paris (+1,1%), Francfort (+0,4%) et Milan (+2,9%) ont clôturé en hausse ce lundi, optimistes sur le projet de nouveau traité européen proposé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. Les taux d'intérêt italiens sont également passés sous la barre des 6% à dix ans (5,9%) pour la première fois depuis fin octobre. Les deux dirigeants ont insisté sur la discipline budgétaire des Etats, et ont précisé leur dispositif de sanctions si le retour à l'équilibre budgétaire des Etats n'est pas respecté. Voici les grandes lignes du nouveau projet de traité franco-allemand.

Modifier les traités à 27 ou à 17

Faut-il intégrer les Etats hors de la zone euro dans la réforme des traités ? Paris et Berlin sont favorables à une ratification de l'ensemble des Etats de l'Union Européenne. Mais craignant que certains Etats votent "non" au projet - la ratification devant être faite à l'unanimité -, les deux capitales se réservent le droit de faire voter le traité uniquement aux 17 membres de la zone euro, ce qui limiterait les risques. Si une telle option devait être privilégiée, ils pourraient également donner la possibilité aux Etats hors de la zone euro qui le souhaitent d'adopter le texte. Les détails du compromis seront consignés mercredi dans un courrier au président du Conseil européen Herman Van Rompuy, qui les présentera aux dirigeants de l'Union européenne (UE) jeudi soir, l'objectif étant d'avoir un accord européen pour le mois de mars. Pour restaurer la confiance en zone euro, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il veut faire avancer l'Europe "à marche forcée".

Imposer des sanctions "automatiques"

Paris et Berlin veulent frapper au portefeuille les mauvais élèves de la zone euro. Si les Etats ne tiennent pas leurs objectifs de réduction des déficits vers les 3% du PIB, des "sanctions automatiques" s'imposeront à eux, sans que les deux dirigeants n'en aient précisé la portée. Mais dans les faits, une série de lois ont déjà été adoptées fin septembre par Bruxelles. Baptisées "6 Pack", elles prévoient des amendes qui peuvent aller jusqu'à 0,2% du PIB pour les Etats dont le déficit dépasserait les critères du Pacte de stabilité. En revanche, Berlin semble avoir abandonné l'idée de créer un poste de "super-commissaire" européen chargé d'éplucher les budgets nationaux, une initiative rejetée par Paris car trop fédéraliste.

Mettre en place une règle d'or

La France et l'Allemagne souhaitent que l'ensemble des Etats de la zone euro adoptent "une règle d'or renforcée et harmonisée au niveau européen" dans leur Constitution pour s'assurer que les budgets nationaux tendent "vers le retour à l'équilibre". Et la Cour européenne de justice sera saisie pour dire si les règles d'or nationales correspondent à un vrai engagement de retour à l'équilibre budgétaire. En revanche, elle ne pourra pas "déclarer un budget national nul et non avenu", a affirmé Angela Merkel. La chancelière souhaitait pourtant un plus grand pouvoir de sanctions de l'institution. La mise en place de cette règle d'or risque toutefois compliquée en France étant donné l'opposition du Parti socialiste, majoritaire au Sénat.

Accélérer la mise en place du Mécanisme de stabilité

Prévu pour 2013, le Mécanisme européen de stabilité (MES) devrait finalement être mis en place en 2012. Ce fonds de secours permanent de la zone euro qui doit prendre la place du Fonds européen de stabilité financière (FESF) devra prendre ses décisions d'intervention à la majorité (85% des contributions des Etats au fonds) plutôt qu'à l'unanimité, a indiqué Nicolas Sarkozy. Concernant le FESF, la chancelière allemande a ajouté que ses ressources, actuellement de 250 milliards d'euros mais qui devraient rapidement être maximisées par l'effet de levier, pourraient également être gonflées "en liaison avec le FMI". En revanche, les deux dirigeants ont affirmé qu'il n'y aurait pas de participation financière du secteur privé si d'éventuels plans de sauvetage des Etats devaient avoir lieu, comme ce fut le cas pour la Grèce.

Ne rien dire sur la BCE

Alors que les pressions se multiplient pour réclamer une intervention plus franche de l'institution sur le marché de la dette — le secrétaire général de l'OCDE s'est interrogé ce lundi sur l'utilité même de la banque centrale si elle n'intervient pas pour calmer les marchés — Paris et Berlin se sont engagés à respecter l'indépendance de la BCE en s'abstenant de faire "des commentaires positifs ou négatifs" sur son rôle. L'Allemagne semble pour l'instant avoir remporté la bataille contre une intervention de l'institution. Mais certains espèrent que Berlin adoucira sa position en échange de la discipline budgétaire plus forte des Etats qui vient d'être proposée.

Laisser les euro-obligations de côté

La porte semble bel et bien fermée aux euro-obligations pour le moment. "L'Allemagne et la France, nous sommes tout à fait d'accord pour dire que les euro-obligations ne sont en aucun cas une solution à la crise", a martelé Nicolas Sarkozy malgré des pressions de plus en plus fortes de la Commission européenne, de nombreux économistes, et d'une partie de la classe politique française (PS) ou allemande (SPD) qui réclament leur mise en place. "Comment convaincre les autres de faire les efforts que nous sommes en train de faire nous-mêmes si on mutualise les dettes dès maintenant ? Tout ceci n'a guère de sens", a ajouté le président français qui a pourtant été favorable à la mise en place des eurobonds.

Pérenniser la réunion des chefs d'Etats et de gouvernement

Tant que la crise de l'euro persiste, les dirigeants européens doivent se voir tous les mois. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy souhaitent que les chefs d'Etats et de gouvernement de la zone euro se rassemblent à Bruxelles avec un ordre du jour précis pour chaque réunion. Par ailleurs, le président français a indiqué que ces sommets devaient toujours avoir en ligne de mire "de doper la croissance en zone euro".

Des réactions très réservées

Le porte-parole du Parti socialiste Benoit Hamon a estimé que "l'austérité" était "la grande gagnante par KO" des propositions franco-allemandes pour sauver l'euro, et a jugé que Nicolas Sarkozy avait "abdiqué" devant le "gouvernement conservateur allemand d'Angela Merkel". Pour les libéraux européens, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel "n'ont rien de neuf à proposer" et leur accord se limite à des mesures "symboliques". "Le moteur franco-allemand d'intégration européenne a des ratés. Je redoute une panne fatale", a déploré l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, chef de file des libéraux européens. La Pologne, présidente de l'UE, met en garde quant à elle contre les risques de désunion de l'Europe. Le renforcement de la convergence économique au sein de la zone euro ne doit pas se faire au détriment de la cohésion de l'Europe à 27, affirme-t-elle.

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/ ... 73681.html

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 06 déc. 2011
par Hector
pendant s'temps là, le prix du pétrole montait, montait ...

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 06 déc. 2011
par tristesir
En Europe, on sait qui porte la culotte, Sarkozy est devenu la marionnette de Merkel.

Décider de sanctions monétaires vis à vis d'Etats qui n'arrivent pas à payer le racket des très riches (connu aussi sous le sobriquet "la dette") c'est consternant de bêtise.
Les traités actuels prévoient déjà me semble-t-il de telles sanctions pour les Etats qui laissent filer leur déficit (la règle des 3%) mais cette règle n'est pas appliquée ,tous les Etats ont dépassé la ligne jaune en ce domaine.

On brasse du vent pour plaire aux marchés financiers et pour masquer le train de mesures d'austérité (et d'ajustements structurels à la sauce FMI) qui va s'abattre comme un nuage de sauterelles sur l'Europe.

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 06 déc. 2011
par patrice-merignac
enfin même avec une limite a 3 % sans une croissance supérieur a cela a un moment un état est pris hélas dans la spirale de la dette qui explose par rapport au pib puis explose au dessus de ces 3 % car le chômage augmente, les importations deviennent des bombes qui explose mois après mois le pouvoir d'achat baisse de fait puisque du fait de produit importer moins cher l'inflation stagne sauf pour le porte monnaie et en même temps la protection sociale moins de cotisation pour la financer

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par tristesir
enfin même avec une limite a 3 % sans une croissance supérieur a cela a un moment un état est pris hélas dans la spirale de la dette
La dette n'est pas une catastrophe naturelle comme un tremblement de terre: c'est le résultat de choix politiques influencés par les très riches, les banques et la finance. (baisser les impôts des très riches et des entreprises creuse le déficit , déficit organisé et voulu n'en doutons pas)

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par patrice-merignac
tristesir a écrit :
enfin même avec une limite a 3 % sans une croissance supérieur a cela a un moment un état est pris hélas dans la spirale de la dette
La dette n'est pas une catastrophe naturelle comme un tremblement de terre: c'est le résultat de choix politiques influencés par les très riches, les banques et la finance. (baisser les impôts des très riches et des entreprises creuse le déficit , déficit organisé et voulu n'en doutons pas)
entièrement d'accord la dette c'est l’accélération au bout du compte du chômage, pauvreté, baisse de pouvoir d'achat et donc déficits sociaux et au bout la fin de l’État protecteur et régulateur car n'ayant plus la main sur rien et entre baisse d’impôt des riches et des entreprises au sens large et auquel on peut rajouter des niveau d’impôt hélas qui ne sont plus redistributeur donc moins d'argent égal un pays qui d’appauvri et qui va tomber en lambeau car meme les collectivités locales vont hélas être prise dans l'engrenage donc moindre entretien de l'immobilier qu'elles possèdent

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par patrice-merignac
sincèrement si la bce n'intervient pas directement c'est reculer pour mieux sauter tellement en perspective que plan de rigueur après plan de rigueur comme en Grèce notre pib va ré-graisser ne réglant rien au bout du compte mais d'ici la il faudra s'attendre bel et bien a voir l'état tout privatiser, voir les retraites mises à mal ou il n'existe pas de limite a la baisse, notre sécurité sociale disparaitre, l'assurance chômage aussi le rêve pour les libéraux de faire de nous des gens compétitifs comme en chine avec plus de charges sociales pour les patrons puisqu'il n'y aura plus de nécessité de financer quoi que ce soit puisque cela aura disparu.

droite et gauche (umps) confondu hélas n'ont pas cette optique pour la simple et unique raison c'est que ce serait la fin pour beaucoup d'épargnant de vivre sur le dos de l'état par la rente que procure l'assurance vie tout autant que continuer a se passer entre générations des acquis bien mal acquis mais surtout de se voir remettre en cause du fait des politique menées depuis 30 ans du jour ou mr pompidou nous a interdit de nous financer auprès de la bdf.

si sincèrement cela ne plait pas aux allemands et ou a d'autre car eux c'est sur ne veulent pas il n'ont qu'a sortir de l'€, l'europe économiquement et industriellement sinon va mourir encore plus vite deja que politiquement celle ci n'existe que sur le papier, et pareil en France si notre oligarchie umps continue de la sorte c'est bien notre tombe qui sera encore plus profonde, tout les indicateurs sont plus qu'au rouge entre chômage pauvreté déficit commerce extérieur amenant irrémédiablement une masse monétaire qui se réduit comme peau de chagrin et encore pire lorsque 60 % de notre dette est détenue par des non résident faisant les beau jour des pays duquel nous importons beaucoup mais aussi assure le paiement des retraites des pays anglo saxons (voila une des causes qui fait que nos amis anglais vont défendre bec et ongle leur interet tout autant que voir la chine et les etats unis nous mettre la pression plus forte , ce sont la deux pays qui vivent de notre dette)

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par tristesir
notre pib va ré-graisser ne réglant rien
Un PIB peut bien augmenter et les salaires stagner, les possédants gardant pour eux seuls, en plus de ce qu'ils s'appropriaient déjà, l'augmentation.
Ce qui m'intéresse n'est pas l'augmentation du PIB mais une répartition différente des richesses produites.

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par patrice-merignac
certes mais cela ne réglera rien car avec un déficit du commerce extérieurs de presque 100 milliards en 2011 c'est autant produit par les salaries qui évanouie ailleurs et donc le serpent qui se mord la queue en sachant bien entendu que le taux de chômage approchant les 10 % ne fait qu'amplifier le problème, la pauvreté aussi tout autant que le manque de pouvoir d'achat et le niveau de prélèvement d’impôt par le bas des classes sociales.

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 07 déc. 2011
par tristesir
Si tu me récites la com' du Medef et des capitalistes alors va jusqu'au bout: le système est prévu pour que les très riches deviennent encore plus riches et que le nombre de pauvres augmentent par effet de vases communicants. Donc si tu crois et admets la doxa libérale alors tu dois aussi admettre que c'est normal que le nombre de pauvres et de crève-la-faim augmente.

Ce que les chomeurs attendent de la BCE

Publié : 17 déc. 2011
par plouculot
On attend le feu vert de l’Allemagne pour que la BCE fasse marcher la planche à billets, les chômeurs et futurs chômeurs savent bien que sans relance économique en Europe, ils sont condamnés ! Pour la France tous les voyants sont rouges :
Endettement public trop important (Etat, Collectivités locales)
Chômage approchant les 10%
Fermeture d’usines à la pelle
Exportations en baisse
Importations de produits industriels
Les investissements des grands groupes français se font à l’étranger, la où il y a de la croissance (Chine, Brésil, Inde)

Les chomeurs n'attendent rien de la BCE

Publié : 17 déc. 2011
par superuser
La BCE ne fera jamais marcher la planche à billets.
Ce n'est pas inscrit dans leur Constitution, et ils ne la modifieront jamais pour les raisons suivantes :

http://www.actuchomage.org/201112051820 ... ieces.html

Le rôle de la BCE :

http://www.actuchomage.org/201110081739 ... cfort.html

Crise politique aux Pays-Bas : l'austérité ne passe pas

Publié : 23 avr. 2012
par superuser
Le Premier ministre néerlandais présente la démission de son gouvernement

Le gouvernement néerlandais du Premier ministre Mark Rutte, en mauvaise posture depuis l'échec des négociations sur les mesures d'austérité à adopter pour rentrer dans les clous imposés par Bruxelles, a présenté ce lundi sa démission à la reine Beatrix. Des élections législatives anticipées sont inéluctables.

La crise politique néerlandaise ajoute des incertitudes à la crise européenne, les Pays-Bas étant classé dans le clan des faucons de la zone euro, partisans d'une application stricte des traités en matière de réduction des déficits publics, à côté de l'Allemagne.

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... ement.html

Re: La nouvelle Europe de Merkozy

Publié : 24 avr. 2012
par superuser
L'échec de Sarkozy signerait la fin de la Merkozy et, pour certains, de l'hégémonie allemande :

http://www.marianne2.fr/La-fin-du-merko ... 17117.html

L'avis d'un économiste brésilien

Publié : 24 avr. 2012
par superuser
«Un peu plus d'inflation serait bénéfique», estime Rubens Ricupero, ancien secrétaire général de la CNUCED et doyen de l'Université FAAP de São Paulo...

Le Brésil a traversé de nombreuses crises dans le passé. Quel regard portez-vous sur la crise européenne ?

Je pense que mettre à disposition des liquidités pour éviter des restrictions de crédit, comme l'ont fait la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine, peut faire partie des solutions. C'est non seulement légitime mais nécessaire. En réalité, la crise s'aggrave à cause d'une grave erreur de politique économique dont l'Allemagne porte la principale responsabilité. Les Allemands réduisent en effet tout à la seule dimension de l'austérité. Et évidemment cela ne produit pas de résultat positif, cela n'en a jamais produit nulle part. On voit la crise s'aggraver jour après jour et malgré tout, on assiste encore à une forme d'obstination, comparable à ce qui s'est passé dans les années 1930 avec l'étalon or.

L'histoire se répète-t-elle ?

Malheureusement. Pas tout à fait de la même manière, mais à travers l'austérité. Je suis convaincu que l'Europe pourrait se récupérer beaucoup plus rapidement si elle adoptait une série de mesures contre la crise. Bien sûr, il faut réduire les déficits budgétaires, mais cela peut être fait simultanément à des mesures pour stimuler l'économie.

Comment y parvenir ?

Il faut accepter la solution défendue par les deux Italiens, Mario Draghi et Mario Monti. Mario Dragui est infiniment meilleur que Jean-Claude Trichet comme président de la BCE. En quelques mois, il a sauvé les banques de graves crises... Comme le premier ministre italien, il a insisté sur le besoin de politique de soutien à l'activité économique, de croissance, qui entraîne inévitablement une hausse de l'inflation. Les Allemands n'acceptent pas cela, mais dans une situation de très fort endettement, un peu plus d'inflation aurait un effet bénéfique. Elle aiderait à réduire la dette et stimulerait la reprise de la croissance. A la lumière de l'expérience des années 1930, sans liquidité, sans mesure pour soutenir l'activité économique, sans hausse de l'inflation, je ne vois pas comment l'Europe pourrait s'en sortir.

Y a-t-il un risque de scénario à la japonaise ?

Ce danger existe. Malheureusement, si l'on persiste dans la voie actuelle, je crois que c'est le scénario le plus probable. J'espère qu'il y aura une réaction pour l'éviter. Mais à la différence du Japon, la gravité des problèmes sociaux en Europe, le chômage, sont beaucoup plus complexes. La société japonaise est très homogène, insulaire, et plus facile à contrôler. En Europe, il y a des contrastes assez vifs entre les pays et une tradition de luttes sociales. Tout cela rend la situation plus difficile à gérer.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 314220.php