Allocation Adultes Handicapés : le décret honteux
Publié : 24 nov. 2011
Avec la déclaration de guerre de Fadièse (parce que c’est la note la plus près du Sol, vous voyez qui je veux nommer ?) aux pauvres, aux chômeurs, aux malades et autres assistés, il avait, semble-t-il, épargné une catégorie d’individu, je veux parler des handicapé(e)s. Que nenni.
Et pour cause, leur sort avait déjà été réglé dans la douce torpeur du mois d’août 2011 avec le décret n° 2011-974 (le 16 très exactement). Ce dernier est relatif à l'attribution de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) pour les personnes handicapées ayant un taux d'incapacité permanente compris entre de 50%-79% avec une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi.
Que dit ce décret : il réduit la durée d'attribution de l'AAH de cinq ans à un ou deux ans maximum. De ce fait l’AAH devra être redemandée au bout de deux au lieu de cinq ans auparavant.
Laurence et David ne se sont pas empressé de révéler l’info, c’est Act up qui a levé le lièvre et qui a déposé le 17 octobre un recours juridique auprès du Conseil d'État.
Pourquoi ? Parce ce que décret »ne tient pas compte de la réalité concrète des administrations qui instruisent les dossiers : il faut compter en moyenne 3 mois pour remplir un dossier d'AAH, et un délai réel de 9 à 18 mois pour que les MDPH et les CAF l'instruisent. » et ajoute " De fait, la réduction de la durée de l'attribution de l'AAH à deux ans conduira les dizaines de milliers de personnes qui en bénéficient à être perpétuellement engagées dans la procédure administrative visant à prouver le degré de leur handicap. »
De plus ce décret redéfinit la notion de « restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, compte tenu du handicap ».Les administrations ne devront pas considérer au nom du principe de « l'égalité de traitement » les contraintes liées à la vie quotidienne d'une personne handicapée comme par exemple (rendez-vous chez les médecins, suivi régulier dans les hôpitaux, prises de médicaments, effets secondaires etc.).
C’est dégueulasse, mais chut, faut pas en parler.
Et pour cause, leur sort avait déjà été réglé dans la douce torpeur du mois d’août 2011 avec le décret n° 2011-974 (le 16 très exactement). Ce dernier est relatif à l'attribution de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) pour les personnes handicapées ayant un taux d'incapacité permanente compris entre de 50%-79% avec une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi.
Que dit ce décret : il réduit la durée d'attribution de l'AAH de cinq ans à un ou deux ans maximum. De ce fait l’AAH devra être redemandée au bout de deux au lieu de cinq ans auparavant.
Laurence et David ne se sont pas empressé de révéler l’info, c’est Act up qui a levé le lièvre et qui a déposé le 17 octobre un recours juridique auprès du Conseil d'État.
Pourquoi ? Parce ce que décret »ne tient pas compte de la réalité concrète des administrations qui instruisent les dossiers : il faut compter en moyenne 3 mois pour remplir un dossier d'AAH, et un délai réel de 9 à 18 mois pour que les MDPH et les CAF l'instruisent. » et ajoute " De fait, la réduction de la durée de l'attribution de l'AAH à deux ans conduira les dizaines de milliers de personnes qui en bénéficient à être perpétuellement engagées dans la procédure administrative visant à prouver le degré de leur handicap. »
De plus ce décret redéfinit la notion de « restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, compte tenu du handicap ».Les administrations ne devront pas considérer au nom du principe de « l'égalité de traitement » les contraintes liées à la vie quotidienne d'une personne handicapée comme par exemple (rendez-vous chez les médecins, suivi régulier dans les hôpitaux, prises de médicaments, effets secondaires etc.).
C’est dégueulasse, mais chut, faut pas en parler.