L'Emploi et le Chômage en Débats

Tout le monde (ou presque) s’offusque des primes et autres parachutes dorés accordés aux patrons qui ont «échoué». Mais c’est faux, ils sont récompensés pour bons et loyaux services rendus aux actionnaires.

Un patron qui licencie est un «très bon patron», car les licenciements massifs sont généralement synonymes de plus-values boursières dans les mois qui suivent.

Donc, je trouve très moral que les patrons d’Alcatel, d’Airbus, de Carrefour… touchent quelques malheureux millions d’euros quand ils font gagner des milliards aux actionnaires.

C’est du second degré… Évidemment.

J'avais ecrit un long article pour parler de ce probleme mais je m'aperçois que c'est un article dangereux.

Je constate seulement que désigner des noms d'individus à la vindicte populaire pendant que les actionnaires restent dans l'ombre à tirer les ficelles sans se salir les mains, et sortir les marrons du feu, pourrait être un jeu dangereux, humainement parlant.

Je suis d'accord avec Yves et au premier degré! Ils doivent bien se marrer les cadors du CAC40 face au cœur de vierges effarouchées.
Oui, de bonne grosses charettes bien remplies, c'est un contrat parfaitement honoré. Et que la boite en crève plus tard n'a aucune espèce d'importance : l'heure de la curée, c'est ici et maintenant!