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Ca y est, c'est la guerre.

Publié : 13 nov. 2011
par Kenneth
"Il ne faut pas se le cacher, nous sommes en guerre : en guerre économique, en guerre financière, en guerre contre l’endettement des États pour retrouver la souveraineté des États européens"
a martelé Bruno Le Maire dimanche sur Europe 1 lors du Grand Rendez-Vous Europe 1/i-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France.

http://www.europe1.fr/Politique/Le-Mair ... re-814051/

Préparez des cercueils pour les salariés du monde entier.

Re: Ca y est, c'est la guerre.

Publié : 14 nov. 2011
par plouculot
tu sait en 1973, la guerre au moyen orient a changer la donne,fini l'énergie bon marché,depuis cette période l'économie a généré des millions de chomeurs en france.

Re: Ca y est, c'est la guerre.

Publié : 14 nov. 2011
par superuser
La guerre, c'est comme "La Crise" : elle est permanente !

Les guerres militaires, emballées sous le joli papier cadeau du patriotisme, ont toujours servi avant tout des intérêts purement économiques.

Et en temps de paix, c'est la guerre économique, plus ou moins larvée, qui la remplace. Avec un vocabulaire guerrier omniprésent dans notre quotidien (stratégie, cible, campagne, cost killers, conquérir de nouveaux marchés, mobiliser ses troupes, etc), profondément infiltré dans notre cerveau reptilien à force de conditionnement.

C'est, comme d'habitude, l'éternel combat entre l'état de "nature" (alimenté par la compétition, la religion, le communautarisme, le racisme, la guerre… grâce à ces indispensables leviers que sont l'ignorance et la peur) et celui de "culture" (la connaissance, le travail de la pensée, le courage intellectuel, la loi, l'art…). Entre Mars et Venus. Entre barbarie et civilisation. L'éternel combat entre les valeurs conservatrices plutôt de droite, et les valeurs progressistes plutôt de gauche.

Vers un totalitarisme rampant

Publié : 14 nov. 2011
par maguy
Un article illustrant ton propos Sophie. En effet, il va falloir canaliser toutes ces belles énergies, ces colères vers une guerre qui enrichira les mêmes et tuera les autres...
La dernière péripétie grecque qui consiste à passer outre l’opinion du peuple en vue de la détermination d’une politique qui le concerne au premier chef, n’est ni une erreur, ni un faux pas dans la précipitation imposée par la crise financière. L’épisode Irlandais pour imposer au peuple son entrée dans l’Europe et l’épisode du Traité Constitutionnel Européen imposé aux Français via le Parlement, alors qu’il l’avait refusé par référendum,… entrent dans une logique politique qui tend aujourd’hui à devenir une pratique courante.
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