La visite de François Hollande au Creusot
Publié : 24 sept. 2011
Point de vue.
Nous Syndicat chomeurs et précaires du Creusot (71) devions rencontrer un instant François Hollande lors de sa visite au Creusot et comme pour la visite de Martine Aubry, on nous a informés au dernier moment que cela n’était plus possible.
A quoi avons-nous assisté, à la prise de parole de Monsieur le Maire du Creusot, de Monsieur le Maire de Chalon s/Saône et de Monsieur le Président du Conseil Régional, au bal des égos.
AREVA, SNECMA, etc. symboles de la renaissance industrielle du Creusot, mais rien sur les deux milliers de chômeurs, de précaires du Bassin d’emploi. François Hollande, quant à lui, s’est livré à un véritable one man show comique, réussissant même à faire rire l’assemblée, les valises de billets, le bling -bling, le zigzag, et j’en passe. Nous aurions aimé entendre ses propositions pour répondre aux besoins des citoyens, or nous sommes restés sur notre faim.
Si nous souhaitions le rencontrer, c’était pour lui demander des comptes concernant sa tribune parue dans le journal Le Monde, le 14 juin 2011. Dans cette tribune, il propose que le contrat de travail se substitue au Code du Travail, en privilégiant le dialogue social au sein de l’entreprise. Qu’est-ce-que cela implique ? La disparition de la durée légale du travail et bien d’autres choses.
Il répond ainsi à la demande du MEDEF, citons Madame Parisot, qui dit « la liberté de penser se termine là où commence le Code du Travail. La proposition de Monsieur Hollande est saluée par de nombreuses personnalités de droite, en autre celle de Monsieur Madelin qui n’est pas connu pour ses valeurs sociales.
Si nous comprenons que Monsieur Hollande veuille donner plus de poids à la négociation d’entreprise et aux syndicats, il est bien naïf, nous savons bien ce qu’est la pression sur les syndicalistes dans le milieu du travail. Nous pouvons également évoquer l’U.I.M.N. où de l’argent détourné, servait à acheter la paix sociale dans les entreprises, plus généralement comment arriver à une négociation équitable, dans la mesure où il y aura toujours un lien de subordination entre le patronat et les salariés. Il nous parait incroyable, qu’un candidat sensé représenter les valeurs de gauche, donne des gages aux plus libéraux, cette proposition était d’ailleurs portée par Nicolas Sarkozy, qui n’a pas osé la mettre en place. Nous dénonçons la volonté de Monsieur Hollande de détruire le Code du Travail, en lui rappelant que le MEDEF représente seulement les 500 familles les plus riches du pays et non pas la majorité des entreprises et que le Code du Travail lui, protège plus de 17 millions de salariés et qu’il conviendrait plutôt de le défendre et de l’améliorer après les dégâts que lui a causé Nicolas Sarkozy et l’UMP.
C’est pour ces raisons, faute de ne pas avoir eu de réponse de la part de Monsieur Hollande, nous soutenons la candidature de Monsieur Montebourg, qui lui fait des propositions de gauche.
Le Secrétaire Général du Syndicat Libre
Des Chômeurs et Précaires du Creusot.
Pascal Guillemoz
Nous Syndicat chomeurs et précaires du Creusot (71) devions rencontrer un instant François Hollande lors de sa visite au Creusot et comme pour la visite de Martine Aubry, on nous a informés au dernier moment que cela n’était plus possible.
A quoi avons-nous assisté, à la prise de parole de Monsieur le Maire du Creusot, de Monsieur le Maire de Chalon s/Saône et de Monsieur le Président du Conseil Régional, au bal des égos.
AREVA, SNECMA, etc. symboles de la renaissance industrielle du Creusot, mais rien sur les deux milliers de chômeurs, de précaires du Bassin d’emploi. François Hollande, quant à lui, s’est livré à un véritable one man show comique, réussissant même à faire rire l’assemblée, les valises de billets, le bling -bling, le zigzag, et j’en passe. Nous aurions aimé entendre ses propositions pour répondre aux besoins des citoyens, or nous sommes restés sur notre faim.
Si nous souhaitions le rencontrer, c’était pour lui demander des comptes concernant sa tribune parue dans le journal Le Monde, le 14 juin 2011. Dans cette tribune, il propose que le contrat de travail se substitue au Code du Travail, en privilégiant le dialogue social au sein de l’entreprise. Qu’est-ce-que cela implique ? La disparition de la durée légale du travail et bien d’autres choses.
Il répond ainsi à la demande du MEDEF, citons Madame Parisot, qui dit « la liberté de penser se termine là où commence le Code du Travail. La proposition de Monsieur Hollande est saluée par de nombreuses personnalités de droite, en autre celle de Monsieur Madelin qui n’est pas connu pour ses valeurs sociales.
Si nous comprenons que Monsieur Hollande veuille donner plus de poids à la négociation d’entreprise et aux syndicats, il est bien naïf, nous savons bien ce qu’est la pression sur les syndicalistes dans le milieu du travail. Nous pouvons également évoquer l’U.I.M.N. où de l’argent détourné, servait à acheter la paix sociale dans les entreprises, plus généralement comment arriver à une négociation équitable, dans la mesure où il y aura toujours un lien de subordination entre le patronat et les salariés. Il nous parait incroyable, qu’un candidat sensé représenter les valeurs de gauche, donne des gages aux plus libéraux, cette proposition était d’ailleurs portée par Nicolas Sarkozy, qui n’a pas osé la mettre en place. Nous dénonçons la volonté de Monsieur Hollande de détruire le Code du Travail, en lui rappelant que le MEDEF représente seulement les 500 familles les plus riches du pays et non pas la majorité des entreprises et que le Code du Travail lui, protège plus de 17 millions de salariés et qu’il conviendrait plutôt de le défendre et de l’améliorer après les dégâts que lui a causé Nicolas Sarkozy et l’UMP.
C’est pour ces raisons, faute de ne pas avoir eu de réponse de la part de Monsieur Hollande, nous soutenons la candidature de Monsieur Montebourg, qui lui fait des propositions de gauche.
Le Secrétaire Général du Syndicat Libre
Des Chômeurs et Précaires du Creusot.
Pascal Guillemoz