L'Emploi et le Chômage en Débats

L'accord sur l'assurance-chômage du 25 mars dernier entre le patronat et tous les syndicats (sauf la CGT) avait renvoyé, dans le cadre d'un «groupe de travail paritaire politique», les sujets qui fâchaient, comme le bonus-malus de cotisations et la dégressivité des allocations ou encore les «droits rechargeables», thématique reprise récemment à son compte par le ministre du Travail Xavier Bertrand, suscitant une volée de protestations syndicales.

Ce groupe a tenu sa première réunion hier en fin d'après-midi au Medef. Il a décidé de prendre son temps : lors de la prochaine réunion, le 23 novembre, chacun est prié de faire le point sur les thèmes qu'il souhaite aborder. Ensuite, le groupe se réunira une fois par mois jusqu'en avril.

Affaire à suivre...

Ensuite, le groupe se réunira une fois par mois jusqu'en avril.

Affaire à suivre...

Comme cela , on arrivera en Mai 2012! Et, puis, suivant les urnes, suppression ou pas des allocations chomage, notamment l'ASS!

Chère Marie-Do, la fusion de l'ASS avec le RSA n'aura pas besoin de l'Unedic pour se faire, ni l'une (ASS = solidarité Etat via PE) ni l'autre (RSA = régions via CAF) étant financés par l'assurance-chômage. Cette fusion risque donc d'être votée au Parlement avant 2012.

Les sujets abordés qui concernent directement l'Unedic seront notamment : droits rechargeables, taxation de l’emploi précaire, encadrement des ruptures conventionnelles, report des bornes d'âge pour les seniors, dégressivité des allocations…

taxation de l’emploi précaire

et

dégressivité des allocations

Comme il y a une forte pression pour aller dans ce sens, j'imagine aisément que conserver la non dégressivité des allocations va donner lieu à d'âpres négociations qui vont enterrer "la taxation de l'emploi précaire". Elle sera remise au calendes grecques.

J'en ris (jaune) d'avance.

Pour moi, les chômeurs longue durée, surtout s'ils ont plus de 40 ans, sont sacrifiés et n'intéressent personne. C'est dur à entendre je sais.

C'est certain. Le comportement du Medef lors des négociations est ignoble, et les syndicats s'aplatissent.