Bonjour,
J'ai trouvé le texte en question !
C'est vrai que c'est encore une obligation et un flicage de plus !
Mais dans la pratique cela vise les personnes qui ont les moyens de tricher.
En effet il est bien rare que des personnes isolées sans ressources ne tentent de faire participer le conjoint défaillant.
Avec la demande de pension alimentaire, quand le conjpoint n'est pas en mesure d'assurer sa charge, c'est l'ASF qui prend le relais à hauteur de 112 €.
Comme je le disais plus haut, il faut obligatoirement entamer des recours ou mandater la CAF pour récupérer les sommes dûes.
Donc, seront pénalisées à hauteur de 112€ les personnes qui refusent à la fois de demander l'ASF et la pension alimentaire au parent.
Ceci est dû au fait que, comme pour le RMI, pour ouvrir le droit, vous devez avoir demandé tous vos autres droits.
Si ces derniers ne vous procurent toujours pas plus que le RMI (ou l'API si vous êtes parent isolé), alors vous percevez la différence.
Quand une personne perçoit l'API, elle doit prendre en compte diverses ressources dont la pension alimentaire.
J'imagine qu'une majorité de personnes demandent cette participation du co-parent et à défaut demandent l'ASF.
Certaines doivent aussi ne rien demander et verser la pension en liquide alors qu'elle devrait venir en déduction de l'API.
Mais ce qui est plus "subtil" dans ce texte c'est :
rien n'oblige aujourd'hui les demandeurs à faire jouer la solidarité familiale, c'est-à-dire l'obligation alimentaire de leurs proches en leur faveur, avant de recourir à la solidarité nationale.
Traduction selon St-Du.:
Les parents c'est fini la tranquilité !
si vos filles sont filles-mères,
va falloir assumer avec vos sous ....
et faire de la place pour le marmot ! 