L'Autriche
Publié : 08 févr. 2007
Dans ce petit pays de 8.260.000 habitants, seulement 30% des personnes entre 55 à 64 ans travaillent, les autres de cette catégorie d’age sont en préretraite ou au chômage, suite à une réduction du personnel dans le service publique et des entreprises majoritairement appartenant à l’État.
D’après les chiffres officiels et des critères nationaux de comptage, il y a 295.250 demandeurs d’emploi, ce qui correspond à 8,3% de la population en age de travailler. Parmi les chômeurs, 15,2% ont moins de 25 ans, et 18,7% ont 50 ans ou plus.
D’après le rapport de la « conférence de la pauvreté », 23% de la population sont menacé de pauvreté, 20% des personnes qui travaillent 35 heures par semaines gagnent moins que 1000 euros brut par mois et 17% font un temps partiel de moins de 12 heures par semaine. 8% des personnes entre 20 et 64 ans qui travaillent, soit 253.000 sont des travailleurs pauvres, elles ne peuvent subvenir à leurs besoin et aux besoin de leurs enfants avec leur travail.
Toute personne de nationalité autrichienne ou européenne capable, désirant de travailler et dépourvu de travail peut prétendre à une allocation de chômage, remplissant les conditions suivantes : avoir travaillé pendant un an dans une période de deux ans à la première demande, avoir travaillé 6 mois dans une période de un an pour une nouvelle demande. Les travailleurs étrangers hors de l’espace européen doivent avoir vécu en Autriche pendant plus que 8 ans pour avoir accès à l’allocation de chômage. La situation est donc particulièrement dure pour une population étrangère non-européenne.
La durée de l’allocation de chômage peut être très courte : 20 semaines. Elle croît avec la durée de travail antérieure à la demande et avec l’age et peut atteindre 3 ou 4 ans si on fait une formation dans un cadre institutionel. Après la fin de l’allocation de chômage il y a une allocation qui correspond au RMI. Dans les deux cas (allocation de chômage et RMI) on peut demander une allocation de logement. Chacun des 9 Länder a sa propre réglementation concernant cette allocation.
Le réseau « anti-pauvreté » déclare que « social n’est pas seulement ce qui crée du travail, mais du travail qui protège de la pauvreté ». En Autriche qui se revendique comme un état social, le travail précaire et un parcours professionnel avec des interruptions nombreuses et/ou longues persiste. Il manque des éléments de minima sociaux et des possibilités de parcours d'études indépendante de l’origine sociale.
Le demandeur d’emploi en Autriche subit une pression énorme. Elle ne vient pas seulement de l’ANPE qui comme dans de nombreux pays poussent les demandeurs d’emploi dans des secteurs mal payés. Certaines entreprises qui ont engagé un processus d’embauche dénoncent le demandeur d’emploi à l’ANPE lors de la moindre revendication du postulant, que ce soit par rapport au salaire ou aux conditions de travail, suite à quoi l’ANPE radie le demandeur d’emploi. Ce phénomène de délation est croissant. « La moindre question et tu es radié », témoignent nombre de demandeurs d'emploi. De plus en plus d'employeurs abusent de ce moyen de chantage pour faire accepter des salaires bas.
Si on pouvait constater environs 3000 radiations par an dans les années 90, on compte 15.500 radiations en 2004 avec une tendance toujours croissante. L’intimidation et le chantage est à l’ordre du jour. On parle de primes de placement qui seraient payées à des organismes privés sous contrat avec l’ANPE. Les méthodes de maquillage de statistiques sont les mêmes que connaît la France ou l’Allemagne.
Sources:
www.statistik.at
http://www.armutskonferenz.at
Salzburger-Fenster
D’après les chiffres officiels et des critères nationaux de comptage, il y a 295.250 demandeurs d’emploi, ce qui correspond à 8,3% de la population en age de travailler. Parmi les chômeurs, 15,2% ont moins de 25 ans, et 18,7% ont 50 ans ou plus.
D’après le rapport de la « conférence de la pauvreté », 23% de la population sont menacé de pauvreté, 20% des personnes qui travaillent 35 heures par semaines gagnent moins que 1000 euros brut par mois et 17% font un temps partiel de moins de 12 heures par semaine. 8% des personnes entre 20 et 64 ans qui travaillent, soit 253.000 sont des travailleurs pauvres, elles ne peuvent subvenir à leurs besoin et aux besoin de leurs enfants avec leur travail.
Toute personne de nationalité autrichienne ou européenne capable, désirant de travailler et dépourvu de travail peut prétendre à une allocation de chômage, remplissant les conditions suivantes : avoir travaillé pendant un an dans une période de deux ans à la première demande, avoir travaillé 6 mois dans une période de un an pour une nouvelle demande. Les travailleurs étrangers hors de l’espace européen doivent avoir vécu en Autriche pendant plus que 8 ans pour avoir accès à l’allocation de chômage. La situation est donc particulièrement dure pour une population étrangère non-européenne.
La durée de l’allocation de chômage peut être très courte : 20 semaines. Elle croît avec la durée de travail antérieure à la demande et avec l’age et peut atteindre 3 ou 4 ans si on fait une formation dans un cadre institutionel. Après la fin de l’allocation de chômage il y a une allocation qui correspond au RMI. Dans les deux cas (allocation de chômage et RMI) on peut demander une allocation de logement. Chacun des 9 Länder a sa propre réglementation concernant cette allocation.
Le réseau « anti-pauvreté » déclare que « social n’est pas seulement ce qui crée du travail, mais du travail qui protège de la pauvreté ». En Autriche qui se revendique comme un état social, le travail précaire et un parcours professionnel avec des interruptions nombreuses et/ou longues persiste. Il manque des éléments de minima sociaux et des possibilités de parcours d'études indépendante de l’origine sociale.
Le demandeur d’emploi en Autriche subit une pression énorme. Elle ne vient pas seulement de l’ANPE qui comme dans de nombreux pays poussent les demandeurs d’emploi dans des secteurs mal payés. Certaines entreprises qui ont engagé un processus d’embauche dénoncent le demandeur d’emploi à l’ANPE lors de la moindre revendication du postulant, que ce soit par rapport au salaire ou aux conditions de travail, suite à quoi l’ANPE radie le demandeur d’emploi. Ce phénomène de délation est croissant. « La moindre question et tu es radié », témoignent nombre de demandeurs d'emploi. De plus en plus d'employeurs abusent de ce moyen de chantage pour faire accepter des salaires bas.
Si on pouvait constater environs 3000 radiations par an dans les années 90, on compte 15.500 radiations en 2004 avec une tendance toujours croissante. L’intimidation et le chantage est à l’ordre du jour. On parle de primes de placement qui seraient payées à des organismes privés sous contrat avec l’ANPE. Les méthodes de maquillage de statistiques sont les mêmes que connaît la France ou l’Allemagne.
Sources:
www.statistik.at
http://www.armutskonferenz.at
Salzburger-Fenster