ANPE : 2.513.200 + 98.600 = 2.381 800 ? (ou 2.611.800
Publié : 03 févr. 2007
Lorsque, pour une année entière, le nombre de DEE (Demandeurs d'Emploi en Entrée) est supérieur au nombre de DES (Demandeurs d'Emploi en Sortie), toute personne saine d'esprit et pourvue d'un minimum de compétences arithmétiques comprendra que le nombre de chômeurs a augmenté entre la fin décembre de l'année précédente et la même date de l'année étudiée.
Par exemple, si en 2005 (dernière année connue en entier) le nombre de DEE a été de 4.459.081 et si celui de DES a été 4.360.551, nombre de chômeurs dans la réserve a augmenté de 98.530 (4.459.081 - 4.360.551).
Ces DEE et DES sont ceux de la catégorie 1 (DEFM 1) en valeur brute (non corrigée des variations saisonnières CVS), le total pour tous les motifs d'entrée et de sortie des listes.
Puisque le nombre officiel de chômeurs (limité à la catégorie 1) était de 2.513.221 fin décembre 2004, tout bon gestionnaire ou mathématicien nous dira que ce nombre est devenu 2.611.751 (2.513.221 + 98.530)
Mais l'ANPE ne l'entend pas de cette oreille. Pour elle, le nombre de 2.381.768 chômeurs est suffisant (DEFM 1). La différence est tout de même de 229.983 (2.611.751 - 2.381.768).
Ainsi, 230.000 chômeurs officiels ont disparu dans la nature (sans compter les vrais chômeurs).
Nos amis salariés de l'ANPE présents sur Actuchômage ont-ils une explication logique et plausible ?
Où s'agit-il d'un nouveau lièvre levé à propos des manipulations statistiques.
A toutes fins utiles et par acquis de conscience, vérifiez ces chiffres sur le BMST (Bulletin Mensuel des Statistiques du Travail)
www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques
pour décembre 2006 (pages 30 et 31).
Par exemple, si en 2005 (dernière année connue en entier) le nombre de DEE a été de 4.459.081 et si celui de DES a été 4.360.551, nombre de chômeurs dans la réserve a augmenté de 98.530 (4.459.081 - 4.360.551).
Ces DEE et DES sont ceux de la catégorie 1 (DEFM 1) en valeur brute (non corrigée des variations saisonnières CVS), le total pour tous les motifs d'entrée et de sortie des listes.
Puisque le nombre officiel de chômeurs (limité à la catégorie 1) était de 2.513.221 fin décembre 2004, tout bon gestionnaire ou mathématicien nous dira que ce nombre est devenu 2.611.751 (2.513.221 + 98.530)
Mais l'ANPE ne l'entend pas de cette oreille. Pour elle, le nombre de 2.381.768 chômeurs est suffisant (DEFM 1). La différence est tout de même de 229.983 (2.611.751 - 2.381.768).
Ainsi, 230.000 chômeurs officiels ont disparu dans la nature (sans compter les vrais chômeurs).
Nos amis salariés de l'ANPE présents sur Actuchômage ont-ils une explication logique et plausible ?
Où s'agit-il d'un nouveau lièvre levé à propos des manipulations statistiques.
A toutes fins utiles et par acquis de conscience, vérifiez ces chiffres sur le BMST (Bulletin Mensuel des Statistiques du Travail)
www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques
pour décembre 2006 (pages 30 et 31).