Mensonge! La croissance n'assure pas des emplois décents
Publié : 31 janv. 2007
La polémique récurrente sur la véracité des chiffres du chômage en France occulte plusieurs autres questions liées au travail.
Dont celle de la "qualité" des emplois. Un emploi de qualité permet de vivre de son travail. Vivre c'est se loger, se nourir et se vêtir, mais également construire son existence et celle de sa famille. Pour cela, il convient que les rémunérations soient adaptées à la réalité des coûts des biens et services dont l'individu ne peut se passer.
C'est la définition d'un emploi décent.
Le Bureau International du Travail n'est guère optimiste en cette matière (voir ci-dessous).
Le chômage dans le monde
Le rapport annuel publié le 24 janvier par le Bureau international du travail (BIT) sur le chômage dans le monde souligne que « quand bien même cette forte croissance devrait perdurer en 2007, de sérieuses inquiétudes demeurent quant aux perspectives de création d’emplois décents et de réduction du nombre de travailleurs pauvres ». En effet, malgré une progression du produit intérieur brut (PIB) mondial estimée à 4,9%, le taux de chômage est resté quasiment inchangé par rapport à 2005, s’établissant à 6,3%, soit 195,2 millions de demandeurs d’emplois à travers le monde. Depuis dix ans, on assiste à un recul de la proportion de la population de 15 ans et plus, ayant un emploi qui passe à 61,4% en 2006, soit 1,2% de moins qu’en 1996. Au niveau sectoriel, et pour la première fois, la part du secteur des services dans l’emploi est passée à 40%, dépassant ainsi le secteur agricole (38,7%), suivi de l’industrie (21,3%).
(Le Monde, p 14, Maguy Day, 26/01/2007)
Source : Newsletter Cadremploi n°265 du 30 janvier 2007.
Un discours politico-économique fondé sur la croissance comme source d'amélioration de la qualité de vie des citoyens est un leurre.
Le grand jeu pour la domination du monde et la captation des richesses auxquels se livrent les très grandes entreprises a comme conséquence la paupérisation des humains à grande échelle.
Grâce à la dispersion, aux jeux personnels de pouvoir et au manque de courage des politiques, l'indécence sociale a encore de beaux jours devant elle.
Dont celle de la "qualité" des emplois. Un emploi de qualité permet de vivre de son travail. Vivre c'est se loger, se nourir et se vêtir, mais également construire son existence et celle de sa famille. Pour cela, il convient que les rémunérations soient adaptées à la réalité des coûts des biens et services dont l'individu ne peut se passer.
C'est la définition d'un emploi décent.
Le Bureau International du Travail n'est guère optimiste en cette matière (voir ci-dessous).
Le chômage dans le monde
Le rapport annuel publié le 24 janvier par le Bureau international du travail (BIT) sur le chômage dans le monde souligne que « quand bien même cette forte croissance devrait perdurer en 2007, de sérieuses inquiétudes demeurent quant aux perspectives de création d’emplois décents et de réduction du nombre de travailleurs pauvres ». En effet, malgré une progression du produit intérieur brut (PIB) mondial estimée à 4,9%, le taux de chômage est resté quasiment inchangé par rapport à 2005, s’établissant à 6,3%, soit 195,2 millions de demandeurs d’emplois à travers le monde. Depuis dix ans, on assiste à un recul de la proportion de la population de 15 ans et plus, ayant un emploi qui passe à 61,4% en 2006, soit 1,2% de moins qu’en 1996. Au niveau sectoriel, et pour la première fois, la part du secteur des services dans l’emploi est passée à 40%, dépassant ainsi le secteur agricole (38,7%), suivi de l’industrie (21,3%).
(Le Monde, p 14, Maguy Day, 26/01/2007)
Source : Newsletter Cadremploi n°265 du 30 janvier 2007.
Un discours politico-économique fondé sur la croissance comme source d'amélioration de la qualité de vie des citoyens est un leurre.
Le grand jeu pour la domination du monde et la captation des richesses auxquels se livrent les très grandes entreprises a comme conséquence la paupérisation des humains à grande échelle.
Grâce à la dispersion, aux jeux personnels de pouvoir et au manque de courage des politiques, l'indécence sociale a encore de beaux jours devant elle.