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Gaulois et Goths chez les Grands-Bretons

Publié : 30 janv. 2007
par Eschyle
Les Français installés en Grande-Bretagne sont peu nombreux (95 000). Les personnes qui entrent en Grande-Bretagne le font davantage pour leurs études que pour le travail. Celles qui quittent la Grande-Bretagne sont d'âge actif et très peu sont des retraités.

Une désinformation insidieuse veut nous faire croire que les jeunes Français quittent la France pour trouver ailleurs un emploi qu'ils ne trouvent pas chez eux, en particulier pour aller en Angleterre. Dans l'autre sens, seuls les retraités viendraient s'établir en France. Les partisans du libéralisme économique trouvent des médias très complaisants pour diffuser cette propagande, bien différente de la réalité.

Comme le montrent les statistiques britanniques, lors du recensement de 2001, les Français ne sont pas très nombreux en Grande-Bretagne : 95 100 (38 100 à Londres). En proportion de la population française pour 2001, seulement 0,16 pour cent des Gaulois se trouvent chez les Grands-Bretons, à comparer avec 0,32 % pour les Goths. Les pays présentés comme des modèles de réussite ont une proportion plus importantes de leurs nationaux en Grande-Bretagne : Danemark (0,35 %), Pays-Bas (0,25 %), Suède (0,25 %), de même que l'Allemagne (0,35 %) qui a longtemps été présentée comme un modèle.
L'Irlande est un cas particulier (14,11 %) et les mérites tant vantés, mais artificiels, de l'économie irlandaise n'incitent guère les Irlandais à retourner dans leur pays.
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Le principal motif est les études (26,4 %) pour ceux qui vont en Grande-Bretagne et pas le travail (22,3 %), alors que le principal motif est le travail (25,2 %) pour ceux qui quittent la Grande-Bretagne, les études comptant très peu (3,0 %).
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Si l'on examine l'âge des migrants, ce ne sont pas des cohortes de retraités qui quittent la Grande-Bretagne mais pour l'essentiel des personnes d'âge actif. Les retraités ne sont que 2,6 % parmi ceux qui quittent la Grande-Bretagne (retraite à 60 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes). La plus grande proportion d'entrées entre 15 et 24 ans provient d'une beaucoup plus grande proportion d'entrées pour les études.

Lire http://travail-chomage.site.voila.fr/britan/gaulois.htm
pour plus d'informations, avec tableaux statistiques des migrations.

95.000 en 2001 - 114.000 en 2004

Publié : 10 févr. 2007
par Eschyle
Le nombre de Français installés en Grande-Bretagne en 2001 était de 95.100 (recensement britannique) dont 78.919 inscrits auprès des consulats français. Le nombre total de Français est donc de 20,5 % supérieur à celui des inscrits auprès des autorités consulaires. Dit autrement, seuls 83 % des Français sont connus de leurs consulats.

En 2004, 94.563 Français étaient inscrit, dont 47.650 ayant un emploi (50,4 %).
En conservant les mêmes proportions, on en déduit que 114.000 Français étaient installés en Grande-Bretagne en 2004, dont 57.500 avaient un emploi.

Pour 2006 et en supposant une évolution semblable (+ 6,2 % / an), ces nombres seraient de 128.600 et 64.800.

Une autre information utile est à lire ici :
http://travail-chomage.site.voila.fr/br ... _15ans.htm

En quinze ans, de 1990 à 2005, la France a créé davantage d'emplois (2 520 000 : +11,25%) que la Grande-Bretagne (1 520 000 : +5,82%).
Mais, devant une augmentation semblable de la population en âge de travailler dans les deux pays, la population active a beaucoup diminué en Grande Bretagne (1 210 000) du fait d'un retrait massif d'activité (préretraites et surtout invalidité), permettant une diminution du chômage de 580 000 personnes. En France, la population active a davantage augmenté que la population en âge de travailler (690 000) du fait d'une importante demande d'emploi, entraînant une augmentation du chômage de 520 000 personnes.