Grande-Bretagne : de la finance, du pétrole et du gaz
Publié : 28 janv. 2007
Certains éléments essentiels sont toujours oubliés lorsque l'on parle de l'économie britannique.
En dehors de la finance (spéculation boursière) qui contribue fortement à son PIB, la Grande-Bretagne dispose d'importantes ressources en pétrole et en gaz naturel depuis 1970-1975.
Tiens, les conservateurs sont arrivés au pouvoir en mai 1979, époque vers laquelle les productions de pétrole et de gaz ont commencé à dépasser les consommations (donc exportations).
Le maximum a été atteint en 1999 pour le pétrole (137,4 millions de tonnes) et en 2000 pour le gaz naturel (97,6 millions de tonnes équivalent pétrole - TEP).
Pour le pétrole (millions de tonnes) : année - production - consommation
1975 - 1,6 - 92,0
1980 - 80,5 - 80,8
1985 - 127,6 - 77,4
1990 - 91,6 - 82,9
1995 - 129,9 - 81,9
2000 - 126,2 - 78,6
2005 - 84,7 - 82,9
Sans la finance, le pétrole et le gaz, où en serait l'économie britannique ? Le modèle libéral de l'économie est plutôt un échec. Le chômage réel est deux à trois fois plus important que le chômage officiel, la proportion de travailleurs pauvres est l'une des plus élevée des pays développés.
En dehors de la finance (spéculation boursière) qui contribue fortement à son PIB, la Grande-Bretagne dispose d'importantes ressources en pétrole et en gaz naturel depuis 1970-1975.
Tiens, les conservateurs sont arrivés au pouvoir en mai 1979, époque vers laquelle les productions de pétrole et de gaz ont commencé à dépasser les consommations (donc exportations).
Le maximum a été atteint en 1999 pour le pétrole (137,4 millions de tonnes) et en 2000 pour le gaz naturel (97,6 millions de tonnes équivalent pétrole - TEP).
Pour le pétrole (millions de tonnes) : année - production - consommation
1975 - 1,6 - 92,0
1980 - 80,5 - 80,8
1985 - 127,6 - 77,4
1990 - 91,6 - 82,9
1995 - 129,9 - 81,9
2000 - 126,2 - 78,6
2005 - 84,7 - 82,9
Sans la finance, le pétrole et le gaz, où en serait l'économie britannique ? Le modèle libéral de l'économie est plutôt un échec. Le chômage réel est deux à trois fois plus important que le chômage officiel, la proportion de travailleurs pauvres est l'une des plus élevée des pays développés.