Sarkozy-Parisot main dans la main
Publié : 25 janv. 2007
Communiqué de la LCR.
MEDEF et UMP sont au diapason. Après N. Sarkozy qui proposait, il y a quelques jours, de vider de son contenu l’ISF en exonérant les grosses fortunes qui investiraient dans les PME à l’occasion du raout du MEDEF le 25 janvier, sa présidente, Madame Parisot, va faire assaut de démagogie sur la baisse possible du chômage à 5% au prix de «réformes profondes». Ces remèdes, on les connaît : c’est la destruction du Code du travail, la fin des garanties collectives, des 35h, la baisse des "charges" sociales, la précarité, la flexibilité, la retraite à 65 ou 70 ans etc.
«La France a besoin d’air», d’après Madame Parisot. Et bien les travailleurs et leurs familles, eux, ont besoin d’un emploi stable et d’un salaire augmenté de 300 euros net et d’un SMIC à 1500 euros net. Ce n’est pas parce que N. Sarkozy cite Jaurès et Guy Mocquet qu’il peut faire oublier que son programme c’est celui du MEDEF et qu’il attise, sur son passage, les haines contre les jeunes, les immigrés, les sans-papiers notamment. La LCR mènera un combat sans relâche pour une loi d’interdiction des licenciements, une autre répartition des richesses qui fasse revenir dans la poche des salariés tout ce que le patronat a détourné à son profit depuis des dizaines d’années.
Le 24 janvier 2007.
MEDEF et UMP sont au diapason. Après N. Sarkozy qui proposait, il y a quelques jours, de vider de son contenu l’ISF en exonérant les grosses fortunes qui investiraient dans les PME à l’occasion du raout du MEDEF le 25 janvier, sa présidente, Madame Parisot, va faire assaut de démagogie sur la baisse possible du chômage à 5% au prix de «réformes profondes». Ces remèdes, on les connaît : c’est la destruction du Code du travail, la fin des garanties collectives, des 35h, la baisse des "charges" sociales, la précarité, la flexibilité, la retraite à 65 ou 70 ans etc.
«La France a besoin d’air», d’après Madame Parisot. Et bien les travailleurs et leurs familles, eux, ont besoin d’un emploi stable et d’un salaire augmenté de 300 euros net et d’un SMIC à 1500 euros net. Ce n’est pas parce que N. Sarkozy cite Jaurès et Guy Mocquet qu’il peut faire oublier que son programme c’est celui du MEDEF et qu’il attise, sur son passage, les haines contre les jeunes, les immigrés, les sans-papiers notamment. La LCR mènera un combat sans relâche pour une loi d’interdiction des licenciements, une autre répartition des richesses qui fasse revenir dans la poche des salariés tout ce que le patronat a détourné à son profit depuis des dizaines d’années.
Le 24 janvier 2007.