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Les programmes d'activation pénalisent les chômeurs

Publié : 14 janv. 2007
par Eschyle
Les programmes d'activation des chômeurs réduisent les chances de trouver un travail.

Les programmes d'activation de la main d'œuvre permettent-ils d'améliorer les perspectives d'emploi et d'augmenter la mobilité à long terme ? Les auteurs s'intéressent à deux types de programmes : les programmes de création d'emploi et les programmes de formation. Dans les deux cas, les programmes réduisent les chances de trouver un emploi.
We consider two prototype programs: job creation programs and training programs. We find that both programs reduce the chances of finding a job substantially. Moreover, both programs are associated with a locking-in effect: the probability of finding a job outside the home region decreases after program participation.
Employment , Mobility, and Active Labor Market Programs, de Peter Fredriksson et Per Johansson, Université d'Uppsala, janvier 2003, 36 pages.
http://www.nek.uu.se/Pdf/wp2003_5.pdf

Cette étude suédoise (en anglais),dont il suffit de connaître ce résumé (article très technique et "inbuvable") conforte une étude danoise identique (référence perdue).

Comme chacun le sait intuitivement (stages bidons, stages parking), les politiques d'activation des chômeurs servent surtout à faire baisser le nombre officiel des chômeurs et rarement à leur permettre d'accéder à un véritable emploi à l'issue de leur formation.

Ces études présentent cependant l'intérêt de le démontrer dans le langage des économistes, avec des équations mathématiques que ceux-ci aiment bien.

De telles études existe-t-elles en France ou en langue française ?