Impôts sur les sociétés, profits distribués, emplois
Publié : 06 janv. 2007
Payer moins d'impôt sur les sociétés, c'est plus de profits à distribuer, mais pas plus d'emplois.
Les bénéfices d'une société sont le solde positif, en fin d'exercice comptable, entre ce que l'entreprise a reçu (vente de produits et de services, subventions diverses, produits financiers ...) et ce qu'elle a donné (achats de produits et de services, salaires et cotisations sociales, investissements, frais financiers, taxes et impôts divers ...).
La rémunération du directeur (Pdg ou non), du gérant (majoritaire ou non) ... est déjà comptée dans les salaires car même le patron d'une très petite entreprise est salarié de celle-ci.
L'impôt sur les bénéfices des sociétés concerne donc l'excédent financier de l'entreprise, lorsqu'il existe. Le meilleurs moyen de ne payer aucun impôt sur les sociétés est donc de ne faire aucun bénéfice.
Une entreprise peut à la fois être très performante, très rentable, et ne faire aucun bénéfice. Pour cela, il suffit d'investir et de dépenser davantage en salaires. Bien entendu, cela sera au détriment des actionnaires ou porteurs de parts sociales.
-
Prenons un entrepreneur qui se plaint de payer 60.000 euros d'impôts sur les sociétés. Celui-ci à donc réalisé un bénéfice (sa société) de 180.000 euros et distribué 120.000 euros (le bénéfice moins l'impôt) après avoir déjà pris son propre salaire, investi ou pas ...
Au lieu de distribuer 120.000 euros à ses actionnaires, sans doute lui et sa famille pour une Pme, lesquels ont pour seule peine d’avoir déjà beaucoup de fric, il aurait pu ne faire aucun bénéfice (donc aucun impôt à payer) et consacrer 180.000 euros pour embaucher une ou plusieurs personnes et investir en équipements.
-
Donc, l'impôt sur les sociétés n'empêche pas l'entreprise de prospérer et de se développer, d'investir, d'employer plus de personnel, d'augmenter les salaires.
L'empêchement vient uniquement des bénéfices distribués. Et l'impôt sur les bénéfices est en grande partie restitué aux actionnaires sous la forme de crédit d'impôts (50 % des dividendes) et autres abattements d'imposition (ancien avoir fiscal ...), sans compter les réductions d'impôts pour ceux qui souscrivent au capital d'une société. Mieux vaut ne pas toucher le Smic ou être bénéficiaire du Rmi si l'on veut pouvoir bénéficier de ces largesses fiscales.
Les bénéfices d'une société sont le solde positif, en fin d'exercice comptable, entre ce que l'entreprise a reçu (vente de produits et de services, subventions diverses, produits financiers ...) et ce qu'elle a donné (achats de produits et de services, salaires et cotisations sociales, investissements, frais financiers, taxes et impôts divers ...).
La rémunération du directeur (Pdg ou non), du gérant (majoritaire ou non) ... est déjà comptée dans les salaires car même le patron d'une très petite entreprise est salarié de celle-ci.
L'impôt sur les bénéfices des sociétés concerne donc l'excédent financier de l'entreprise, lorsqu'il existe. Le meilleurs moyen de ne payer aucun impôt sur les sociétés est donc de ne faire aucun bénéfice.
Une entreprise peut à la fois être très performante, très rentable, et ne faire aucun bénéfice. Pour cela, il suffit d'investir et de dépenser davantage en salaires. Bien entendu, cela sera au détriment des actionnaires ou porteurs de parts sociales.
-
Prenons un entrepreneur qui se plaint de payer 60.000 euros d'impôts sur les sociétés. Celui-ci à donc réalisé un bénéfice (sa société) de 180.000 euros et distribué 120.000 euros (le bénéfice moins l'impôt) après avoir déjà pris son propre salaire, investi ou pas ...
Au lieu de distribuer 120.000 euros à ses actionnaires, sans doute lui et sa famille pour une Pme, lesquels ont pour seule peine d’avoir déjà beaucoup de fric, il aurait pu ne faire aucun bénéfice (donc aucun impôt à payer) et consacrer 180.000 euros pour embaucher une ou plusieurs personnes et investir en équipements.
-
Donc, l'impôt sur les sociétés n'empêche pas l'entreprise de prospérer et de se développer, d'investir, d'employer plus de personnel, d'augmenter les salaires.
L'empêchement vient uniquement des bénéfices distribués. Et l'impôt sur les bénéfices est en grande partie restitué aux actionnaires sous la forme de crédit d'impôts (50 % des dividendes) et autres abattements d'imposition (ancien avoir fiscal ...), sans compter les réductions d'impôts pour ceux qui souscrivent au capital d'une société. Mieux vaut ne pas toucher le Smic ou être bénéficiaire du Rmi si l'on veut pouvoir bénéficier de ces largesses fiscales.