Anna Politkovskaia
Publié : 08 oct. 2006
La journaliste russe Anna Politkovskaïa tuée à Moscou
La journaliste russe Anna Politkovskaïa, célèbre pour sa couverture très critique de la guerre en Tchétchénie et l'une des rares à couvrir ce conflit oublié, a été tuée par balles samedi à Moscou.
Son corps a été découvert en fin d'après-midi par une voisine dans l'ascenseur de son immeuble. Le Parquet a ouvert une enquête pour "meurtre avec préméditation". Rare journaliste russe à couvrir encore la deuxième guerre de Tchétchénie, lancée par Moscou en octobre 1999, elle écrivait régulièrement dans le bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta des articles dénonçant les assurances de normalisation en Tchétchénie du président Vladimir Poutine.
Très critique de la politique de Moscou dans le Caucase mais aussi plus largement du tournant autoritaire pris par le régime de M. Poutine, cette quadragénaire venait de publier La Russie selon Poutine. "Il est évident que la première version qui vienne à l'esprit est celle d'un meurtre lié à ses activités professionnelles", a commenté Vitali Tretiakov, rédacteur en chef du journal Moskovskie Novosti.
"Pour la Tchétchénie, c'est une grande tragédie, c'était une des dernières journalistes à couvrir la guerre, à rapporter avec constance les violations des droits de l'Homme", a déclaré Mme Lokchina, directrice de l'ONG Demos et auteur de nombreux rapports sur les violations des droits de l'Homme en Tchétchénie.
Mme Lokchina a évoqué ses articles sur les abus commis par les forces fédérales mais aussi par les milices redoutées du Premier ministre tchétchène pro-russe, Ramzan Kadyrov, l'homme fort de Moscou dans la république du Caucase.
article de 7 sur 7
La journaliste russe Anna Politkovskaïa, célèbre pour sa couverture très critique de la guerre en Tchétchénie et l'une des rares à couvrir ce conflit oublié, a été tuée par balles samedi à Moscou.
Son corps a été découvert en fin d'après-midi par une voisine dans l'ascenseur de son immeuble. Le Parquet a ouvert une enquête pour "meurtre avec préméditation". Rare journaliste russe à couvrir encore la deuxième guerre de Tchétchénie, lancée par Moscou en octobre 1999, elle écrivait régulièrement dans le bi-hebdomadaire Novaïa Gazeta des articles dénonçant les assurances de normalisation en Tchétchénie du président Vladimir Poutine.
Très critique de la politique de Moscou dans le Caucase mais aussi plus largement du tournant autoritaire pris par le régime de M. Poutine, cette quadragénaire venait de publier La Russie selon Poutine. "Il est évident que la première version qui vienne à l'esprit est celle d'un meurtre lié à ses activités professionnelles", a commenté Vitali Tretiakov, rédacteur en chef du journal Moskovskie Novosti.
"Pour la Tchétchénie, c'est une grande tragédie, c'était une des dernières journalistes à couvrir la guerre, à rapporter avec constance les violations des droits de l'Homme", a déclaré Mme Lokchina, directrice de l'ONG Demos et auteur de nombreux rapports sur les violations des droits de l'Homme en Tchétchénie.
Mme Lokchina a évoqué ses articles sur les abus commis par les forces fédérales mais aussi par les milices redoutées du Premier ministre tchétchène pro-russe, Ramzan Kadyrov, l'homme fort de Moscou dans la république du Caucase.
article de 7 sur 7