CA et CAE : le bonheur à l'état pur !
Publié : 05 oct. 2006
Souvenez vous, Borloo fanfaronnait dedans les écrans de télé, sur les ondes et dans les médias papiers pour annoncer son fumeux plan de cohésion sociale. Après que son collègue ex premier ministre Raffarin eut jeté aux orties les emplois jeunes, CES et autres CEC, il revenait en force avec les contrats d'Avenir (CA) et les Contrats d'Accompagnement vers l'Emploi (CAE). En quelque sorte, il changeait les mots (j'ai eu envie d'écrire les maux) mais il ne changeait pas la nature des choses. Loin de moi l'idée de défendre ce type de contrat merdeux, mais ils existent. Ces contrats comportaient la particularité d'être d'une durée d'un an renouvelable une fois (le pied) et pouvait d'être d'une durée hebdomadaire de 30 heures ou plus (le paradis, quoi). Maintenant, point de fanfaronnade médiatiques et c'est ainsi que des directives ont été données aux ANPE, en catimini, pour ramener la durée des ces contrats à 6 mois renouvelable une seule fois et pour une durée maximale de 24 heures. Explications : les élections approchent et le chômage fait tache dans le paysage politique. Il s'agit donc de faire baisser à tout prix le nombre de demandeurs d'emploi pour donner l'illusion que ce gouvernement fait tout pour éradiquer ce fléau. Il faut donc multiplier ces fameux CA et CAE et comme on joue avec une enveloppe budgétaire constante il suffit de modifier les conditions relatives à leur mise en oeuvre. Et dans un an, ils s'en foutent, les élections (gagnées ou perdues ?) seront passées.