Europe : Merkel veut imposer sa loi
Publié : 04 févr. 2011
Entendu ce matin sur i>télé à la chronique éco de Jean-Marc Sylvestre : en échange d'une hausse du Fonds de secours de l'euro, Berlin souhaite que tous les pays de l'Union signent un «pacte pour la compétitivité» inspiré du modèle allemand. En gros, Merkel impose son pays comme modèle de la future discipline européenne. Elle estime que si l'Allemagne paie pour les autres, elle est en droit de fixer les règles du jeu.
Au programme de ce code de bonne conduite économique, budgétaire et sociale, l'adoption de politiques communes en matière de systèmes de retraite, de salaires ou d'imposition des sociétés, et des mécanismes de plafonnement de l'endettement public.
Dans le tas, j'ai entendu pour tous les pays membres l'obligation de porter l'âge de départ à la retraite à 65 ans minimum, ainsi que l'obligation de lever l'indexation des salaires sur les prix pour éviter les revalorisations automatiques !!!
Pour la retraite, c'est déjà fait et dans ces conditions, si le PS gagne en 2012, gageons qu'il ne remettra pas les 60 ans.
Pour l'indexation des salaires, c'est à moitié fait puisqu'on a un taux d'inflation officiel honteusement sous-évalué, sur la base duquel on revalorise le Smic. Si ce dernier rempart saute, on aura peanuts.
Franchement, l'Europe, ça pue !
Faudra-t-il, nous aussi, qu'on se soulève ?
Au programme de ce code de bonne conduite économique, budgétaire et sociale, l'adoption de politiques communes en matière de systèmes de retraite, de salaires ou d'imposition des sociétés, et des mécanismes de plafonnement de l'endettement public.
Dans le tas, j'ai entendu pour tous les pays membres l'obligation de porter l'âge de départ à la retraite à 65 ans minimum, ainsi que l'obligation de lever l'indexation des salaires sur les prix pour éviter les revalorisations automatiques !!!

Pour la retraite, c'est déjà fait et dans ces conditions, si le PS gagne en 2012, gageons qu'il ne remettra pas les 60 ans.

Pour l'indexation des salaires, c'est à moitié fait puisqu'on a un taux d'inflation officiel honteusement sous-évalué, sur la base duquel on revalorise le Smic. Si ce dernier rempart saute, on aura peanuts.
Franchement, l'Europe, ça pue !
Faudra-t-il, nous aussi, qu'on se soulève ?