La CGT, elle en a aussi
Publié : 06 janv. 2011
La CGT refuse d'assister aux voeux de Sarkozy
Nicolas Sarkozy adressera, cet après-midi, ses voeux aux partenaires sociaux pour la première fois sans la CGT, qui a décidé de boycotter cette cérémonie en signe de défiance vis-à-vis de l'exécutif, sur fond de résurgence du débat sur les 35 heures. La centrale de Montreuil a créé la surprise, mercredi, en annonçant son refus de s'afficher à ces voeux aux syndicats, au patronat et aux associations. La CGT affirme ne pas vouloir participer à un "simulacre" après le conflit des retraites, marqué à ses yeux par "l'intransigeance" et le "dédain" de l'Élysée.
Le choix de la CGT est "une décision collective prise mardi à la commission exécutive pour dire qu'on ne peut pas aller à une invitation pour le verre de l'amitié alors que le gouvernement a méprisé le dialogue social", a déclaré Maurad Rabhi, chargé des questions d'emploi et de chômage. "C'est d'abord par respect pour les millions de personnes qui ont manifesté", selon ce responsable, qui, comme le patron de la centrale Bernard Thibault, brillera donc par son absence.
Avant même l'annonce de la CGT, cette réception s'annonçait plombée par les médiocres relations qu'entretiennent syndicats et gouvernement, aggravées par le conflit des retraites. Les syndicats dénoncent aussi "les ponctions régulières de l'État" sur les fonds qu'ils gèrent paritairement (formation professionnelle, etc.), dans un contexte morose, marqué par les restrictions budgétaires.
http://www.lepoint.fr/politique/la-cgt- ... 148_20.php

Nicolas Sarkozy adressera, cet après-midi, ses voeux aux partenaires sociaux pour la première fois sans la CGT, qui a décidé de boycotter cette cérémonie en signe de défiance vis-à-vis de l'exécutif, sur fond de résurgence du débat sur les 35 heures. La centrale de Montreuil a créé la surprise, mercredi, en annonçant son refus de s'afficher à ces voeux aux syndicats, au patronat et aux associations. La CGT affirme ne pas vouloir participer à un "simulacre" après le conflit des retraites, marqué à ses yeux par "l'intransigeance" et le "dédain" de l'Élysée.
Le choix de la CGT est "une décision collective prise mardi à la commission exécutive pour dire qu'on ne peut pas aller à une invitation pour le verre de l'amitié alors que le gouvernement a méprisé le dialogue social", a déclaré Maurad Rabhi, chargé des questions d'emploi et de chômage. "C'est d'abord par respect pour les millions de personnes qui ont manifesté", selon ce responsable, qui, comme le patron de la centrale Bernard Thibault, brillera donc par son absence.
Avant même l'annonce de la CGT, cette réception s'annonçait plombée par les médiocres relations qu'entretiennent syndicats et gouvernement, aggravées par le conflit des retraites. Les syndicats dénoncent aussi "les ponctions régulières de l'État" sur les fonds qu'ils gèrent paritairement (formation professionnelle, etc.), dans un contexte morose, marqué par les restrictions budgétaires.
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