L'Emploi et le Chômage en Débats

bonjour,
je m'appelle Sandra et je travaille en presse féminine. Je prépare actuellement un sujet sur le fait de devoir retourner -même ponctuellement- chez ses parents à l'age adulte. En effet avec les problèmes de chômage, de logement, et l'augmentation de divorces de nombreuses personnes sont obligées de revivre avec leurs parents. Comment se passe cette cohabitation ? Que ressent-on ?

merci aux personnes qui pourront m'aider ici ou de préférence sur mon mail: pouryael@hotmail.com

bonne journée,
Sandra

http://www.actuchomage.org/index.php?na ... pic&t=3389

Voilà un sujet en rapport.

pour cette info!

bonne journée,

Sandra

A ton avis comment on se sent quand on est en situation d'échec et qu'on doit renoncer à son indépendance pour raison financière?

J'ai entendu aussi qu'en Italie les jeunes quittent de plus en plus tard leurs parents

Il ne faut pas oublier que l'Italie c'est pas la France. Chez les italiens, il y a une tradition familiale où les anciens sont respectés. En France, c'est tout autre!


Je te dis comment on se sent :comme une sous- merde.

lolo, juste ce petit message amical pour te dire qu'ici, on respect la netiquette, ce qui signifie qu'on s'abstient sur les attaques personnelles, les insultes, les invectives.
J'ai donc modéré ton titre...
A bon entendeur, salut

Bonjour lolo

le "t'es conne" est trop. On n'aime pas les insultes, alors essaie de modérer ton language STP

A ton avis comment on se sent quand on est en situation d'échec et qu'on doit renoncer à son indépendance pour raison financière?

A moins d'être rentier, on est tous dépendants, que ce soit d'un patron, d'un conjoint, de ses parents, des Assedic...

Je te dis comment on se sent :comme une sous- merde

Ben non, j'y arrive pas , et pourtant j'ai pas mal d'années de chômage et d'ASS derrière moi.

Je ne me sens pas un sous-être humain, si personne de neut profiter de mes compétences, j'ai dépassé ce stade et je sais occuper mes journées à autre chose !
maguy

je m'appelle Sandra et je travaille en presse féminine. Je prépare actuellement un sujet sur le fait de devoir retourner -même ponctuellement- chez ses parents à l'age adulte.

Je réponds un peu tardivement car je n'avais pas trop envie de m'exprimer à ce sujet.

De toute façon, mon expérience a été de très, très courte durée.

En effet, je suis revenue chez mes parents en 1999 pour un rapprochement familial. C'était juste une solution provisoire, le temps de retrouver un boulot et un appart.

Problème... ma mère avait décidé que je devais faire "aide-soignante" car il y a de l'embauche dans ce secteur. N'étant pas du tout attirée par ce secteur, j'ai continué à faire mes recherches dans la voie que j'avais choisi et ma mère ne le supportait pas.

Un mois et demi après mon arrivée, je me suis retrouvée à la rue avec mes deux mômes et nous avons été hébergés, dans un premier temps, par un ami.

Ensuite, il a fallu tout recommencer à zéro et ça a été extrêmement compliqué avec deux ados en pleine crise... y'a eu beaucoup de casse.

Sinon, toujours sur le même sujet, mon plus jeune fils qui n'est plus chez moi depuis quelques années, est revenu ponctuellement mais ça ne colle pas car il veut faire chez moi comme s'il était seul chez lui et nous avons des différends qui peuvent être, parfois, très violents et qui sont très difficiles à vivre.

Pour résumer, il a besoin de son indépendance mais ne peut pas l'assumer et ça va être un énorme problème pour la jeune génération.

Quand la moitié de la population active aura pour tout revenu 700 € mensuels, je ne vois pas comment nous allons pouvoir nous organiser.

Hello tout le monde,

Tiens, moi aussi je suis retournée chez papa-maman en 1987 lorsque je suis revenue d'Allemagne.

Je n'avais pas d'appart, seulement un boulot merdique de fonctionnaire

J'avais squatté la chambre de mon père qui lui dormait chez mon frère qui habite le même immeuble. Il n'avait qu'à remonter un étage le matin.

J'y suis restée un an (j'en avait 33) et ça s'est bien passé. Il est vrai que je n'ai pas d'enfant et que je respectais les heures de repas, etc. Et je tenais à payer mon écot.

J'ai eu mon appart au bout de six mois (aux forceps !) mais ai eu besoin d'autant de temps pour rénover ce truc qui était pour mes normes un taudis, mais pour le bailleur en "état d'usage" Car tous mes meubles, etc étaient restés en Allemagne.

J'y ai mis tout mon fric, mes week-ends et ai maintenant une tendinite à la main droite qui se réveille dès que je visse trois trucs...

J'y suis arrivée, mais les conditions étaient bien différentes des tiennes Victorine.

ma mère avait décidé que je devais faire "aide-soignante

Mince, ma mère, qui me connait comme si elle m'avait faite n'aurait jamais osé m'imposer quoi que ce soit...

Un mois et demi après mon arrivée, je me suis retrouvée à la rue avec mes deux mômes

Là, les mots me manquent. Comment peut-on ? Avec deux petits ?

Bref, je suis retournée vivre un an chez mes parents, mais sans conflit majeur et pas parce que j'étais dans la dèche, mais parce qu'il fallait bien crécher quelque part.

Rien de dramatique dans mon cas.

maguy

Perso, mes parents n'accepteront en aucun cas de me voir revenir. Et si un jour je me retrouve au RMI, ils consideront que eux ils ont donné leur part et que se serait uniquement de ma faute. Pour eux un rmiste a choisi son sort : un homme peut toujours faire de la manutention et une femme des ménages.

Et si je me retrouve un petit boulot, et bien "je n'aurais qu'à demander un HLM ou prendre une place dans un foyer".

no comment...

Bonjour Sandra,
Je suis revenu vivre chez mes parents suite à rupture et chomage.Les 2 font souvent la paire.A 45 ans ,c'est certainement 1 situation d'echec mais j'assume bien .Voila 2 ans que je suis rentré au bercail.Au début,il y a eu queques frictions.Je bousculais les habitudes de mes 2 anciens.Ils voulaient même me payer 1 appart!Et puis je les ai aidé à relativiser,il n'y avait pas mort d'homme.Les choses se sont normalisées.Je dois avouer aussi que la maison est grande et l'on ne fait que se croiser.J'apprécie d'être déchargé de toute les corvées domestiques.Cela me permet de me concentrer sur des choses plus essentielles.

J'apprécie d'être déchargé de toute les corvées domestiques. Cela me permet de me concentrer sur des choses plus essentielles.

Merci aux femmes qui permettent à la majorité des hommes de "se concentrer" sur des choses essentielles pendant qu'elles, elles les font.

superuser a écrit :ajorité des hommes de se concentrer sur des choses essentielles pendant qu'elles, elles les font.

Mais avec plaisir super

Pour certains, c'est retourner vivre chez maman...

superuser a écrit :

J'apprécie d'être déchargé de toute les corvées domestiques. Cela me permet de me concentrer sur des choses plus essentielles.

Merci aux femmes qui permettent à la majorité des hommes de "se concentrer" sur des choses essentielles pendant qu'elles, elles les font.

J'écourais RTL vers 16h00 avant hier l'émission de Bouvard sur RTL, je ne me souviens plus du nom de l'invité, mais je me souviens de la description que Bouvard en a fait, je le cite :

"L'homme qui s'est mis en ménage pour éviter d'avoir à le faire"

Ca m'a fait rire....ba oui j'suis un homme quoi.

David - Confiant envers les femmes mais c'est pas pour ça qu'il votera pour Ségolène.