député ump homophobe
Publié : 22 août 2006
Christian Vanneste vient de déposer une proposition de loi, portant n° 3259, visant à abroger la mention « de leur orientation sexuelle », permettant de poursuivre les auteurs de propos homophobes, introduite dans les articles 32, 33 et 48 de la loi sur la presse de 1881 par la loi du 30 décembre 2004 créant la HALDE.
Aussi improbable qu’elle soit, cette occurence aurait pour résultat de redonner un sentiment d’impunité aux homophobes dont les propos visent à rabaisser, humilier et atteindre l’humanité des lesbiennes, gais, bi et trans, à l’instar de Christian Vanneste condamné pour ce délit.
En réalité, il faut voir dans l’initiative de Christian Vanneste la démarche d’un député UMP isolé qui a compris que seul un changement de la loi pourrait le tirer d’affaire, désireux que sa majorité l’autoamnistie avant un nouveau jugement suite à l’appel qu’il a interjeté.
La Coordination InterPride France rappelle à Christian Vanneste le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat et s’insurge que dans son exposé des motifs il cite le Lévitique comme base de sa démonstration justifiant, par un raisonnement allusif opposé, que le comportement homosexuel soit « une menace pour la survie de l’humanité. » Sa lecture à la lettre des Ecritures ne résiste pas à l’étude exégétique sérieuse des Chrétiens, y compris gays, qui pratiquent une lecture dans l’Esprit, dont les vertus théologales échappent manifestement à Christian Vanneste.
communiqué de l'interpride de juillet 2006
Aussi improbable qu’elle soit, cette occurence aurait pour résultat de redonner un sentiment d’impunité aux homophobes dont les propos visent à rabaisser, humilier et atteindre l’humanité des lesbiennes, gais, bi et trans, à l’instar de Christian Vanneste condamné pour ce délit.
En réalité, il faut voir dans l’initiative de Christian Vanneste la démarche d’un député UMP isolé qui a compris que seul un changement de la loi pourrait le tirer d’affaire, désireux que sa majorité l’autoamnistie avant un nouveau jugement suite à l’appel qu’il a interjeté.
La Coordination InterPride France rappelle à Christian Vanneste le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat et s’insurge que dans son exposé des motifs il cite le Lévitique comme base de sa démonstration justifiant, par un raisonnement allusif opposé, que le comportement homosexuel soit « une menace pour la survie de l’humanité. » Sa lecture à la lettre des Ecritures ne résiste pas à l’étude exégétique sérieuse des Chrétiens, y compris gays, qui pratiquent une lecture dans l’Esprit, dont les vertus théologales échappent manifestement à Christian Vanneste.
communiqué de l'interpride de juillet 2006