L'Emploi et le Chômage en Débats

L'Agence Européenne des médicaments (EMEA) s'est déclarée favorable à l'utilisation du Prozac, et autres anti-dépresseurs à base de fluoxétine du laboratoire américain Eli Lilly, pour les enfants dès huit ans si une psychothérapie n'est pas efficace.

"L'EMEA a recommandé d'étendre l'indication du Prozac (fluoxétine) et des médicaments associés au traitement des enfants âgés de huit ans et plus qui souffrent de dépression modérée à sévère et qui ne répondent pas à une thérapie psychique", a indiqué l'agence, basée à Londres, dans un communiqué.

Son Comité pour les produits médicaux à usage humain (CHMP) a estimé que "les avantages du Prozac pour cette indication étaient supérieurs aux risques potentiels".

Il demande cependant à Eli Lilly de mener "des études supplémentaires pour s'assurer que le profil de sécurité du Prozac demeure acceptable".

Saisi par la France du projet du laboratoire américain d'étendre l'indication du Prozac aux enfants, le CHMP a conclu, au vu des données en sa possession, que les études sur les enfants et adolescents "montraient un effet positif", mais que le produit "ne devrait être utilisé qu'en liaison avec une psychothérapie lorsqu'un tel traitement, seul, n'a pas donné de résultat après quatre à six séances".

Le CHMP préconise de commencer le traitement par 10 mg par jour et de ne le porter éventuellement à 20 mg qu'après une à deux semaines. Le traitement devrait par ailleurs être révisé si aucun résultat n'apparaissait au bout de neuf semaines.

L'Agence a cependant indiqué qu'elle allait examiner plus avant les résultats d'études animales sur l'influence du Prozac sur le comportement émotionnel et le développement sexuel. Eli Lilly devra mettre en place un système permettant de recueillir des données sur les enfants traités, particulièrement sur leur développement sexuel.

Le CHMP "confirme également que les médecins et les parents doivent observer avec attention les enfants et les adolescents pour déceler un éventuel comportement suicidaire, particulièrement au début du traitement".

Extrait mag santé :
Aux états unis, depuis 2004, a été mis en oeuvre un programme de santé mentale à l'aide de tests visant à détecter les troubles psychiques des 52 millions d'enfants scolarisés. Ces tests ont abouti à une inflation de diagnostics suivie d'une augmentation de prescriptions de psychotropes, stimulants, antidépresseurs, neuroleptiques... Aujourd'hui pres de 10% des enfants américains se voient prescrire des amphétamines de type Ritaline. Quel impact de tels traitements sur une cerveau en développement? La food and drug adminstration confirmait que la ritaline est deja connue pour augmenter la pression artérielle, le rythme cardiaque et est à l'origine d'effets cardiovasculaires graves et impliquée dans des cas de décès. Au total, cette croissance de prescription fait les beaux jours de l'industrie pharmaceutique qui en, sous main, finance le plan de santé mentale américain tout en pillonnant le grand public de publicités incitant à la consommation de psychotropes.

Au fou

Pas tant que cela, seulement un élément de la stratégie de domination.

Ils ne se donnent même plus la peine de dissimuler leurs sarkoperies.

Le CHMP "confirme également que les médecins et les parents doivent observer avec attention les enfants et les adolescents pour déceler un éventuel comportement suicidaire, particulièrement au début du traitement".

Il ne faudrait pas qu'ils se prennent pour des petits zoziaux et ouvrent la fenêtre pour prendre leur envol

Des psychotropes sont utilisés pour <<traiter>> les enfants hyperactifs.

Ritaline

L'efficacité est rapide : en une heure l'enfant devient moins agité, moins impulsif, moins agressif, et plus attentif, plus coopérant. Ces effets positifs persistent pendant 4 heures environ. Dans certains cas on peut observer un effet de rebond et les difficultés de base réapparaissent.

(...)

La Fluoxétine (Prozac) donnerait des résultats positifs dans 50% des cas.

Source

L'hyperactivité chez les enfants est un problème très grave et je comprends que des parents puissent utiliser des psychotropes pour se sortir (eux et leur enfant) de cet enfer.

L'hyperactivité est le propre du nain!!!!

Il s'agit des fameuses maladies des multinationales du médicament : prendre un comportement un peu emmerdant, comme un gosse trop gâté ou un nain perturbé par le divorce de ses parents et qui fout le bronx pour exister et se faire entendre, en faire une pathologie et vendre, vendre, vendre!
Qu'importe si les capacités cognitives du nain sont niquées à vie : ils ont fait du blé et devenu grand, il aura un beau cerveau tout disponible pour la pub!

le whisky est fourni avec ?

ok je sors

tristesir a écrit :
L'hyperactivité chez les enfants est un problème très grave et je comprends que des parents puissent utiliser des psychotropes pour se sortir (eux et leur enfant) de cet enfer.

Bé les parents n'ont qu'a prendre des sommifères comme ça ils n'auront plus de problème avec leurs enfants lol
Le probleme c'est qu'on est de grands consommateurs de psychotropes ( moi je n'ai pas vu de réels résultats sur les gens qui en prennent ... si en fait ça devient des loques ) alors en ajoutant des enfants de plus en plus jeunes on va battre des records de consommation ... Et dire que certains psychiatres pensent que l'utilsation de psychotropes n'est pas la meilleure solution ( changement de mode de vie, sport ...) L'exemple donné par le mag santé en ai un bon : " une mère m'indique que son fils unique n'est pas concentré à l'école, qu'ils bougent tout le temps. Elle me demande un medicament. Le médecin découvre un enfant triste, souffrant de solitude, surinvesti par ses parents ..." Le medecin a refusé la presciption d'un medicament. Il a proposé un travail de psychotéraphie.
J'ai peur qu'on veuille résoudre rapidemment le probleme sans vraiment tout analyser et trouver la cause du trouble chez l'enfant. Notre société est ainsi : trouver vite une solution radicale sans savoir si c'est la meilleure et la plus adaptée.

bah ,niveau nain

pourquoi du prozac en cas d'agitation ,d'apres ce que je viens de lire sur un autre fil ,une bonne ...bourse aux vetements pour recuperer les fringues des voisins et hop ,le nain nouvellement sapé de façon nouvelle economie devrait devant une telle leçon d'humanité se calmer illico !!!

faire gaffe quand meme de pas les melanger a la recré ,style ..oaui ,y porte mon froc le voisin

en france ,on n'a pas de prozac mais des idées pour changer le monde

J'ai peur qu'on veuille résoudre rapidemment le probleme sans vraiment tout analyser et trouver la cause du trouble chez l'enfant. Notre société est ainsi : trouver vite une solution radicale sans savoir si c'est la meilleure et la plus adaptée.

Tout le monde n'est pas aussi stupide que tu le crois et tous les médecins ne sont pas vendus à l'industrie du médicament, enfin j'espère

Si tu as lu l article dont j ai inclus un lien plus haut, à propos des enfants hyperactifs, tu ne liras nulle part que les psychotropes sont une solution définitive.

Il y'a des adultes qui ne croient pas dans le pouvoir de "guérison" si on libère leur parole et évalue leur guérison à l'aune du poids de médicaments portés sur une ordonnance.

Il ne faut pas non plus jeter trop vite l'opprobre sur les psychotropes.
Peut on humainement laisser des gens souffrir atrocement psychiquement, sachant que leur souffrance est vaine et n'a rien d'une catharsis et qu on peut les soulager?

prendre un comportement un peu emmerdant, comme un gosse trop gâté ou un nain perturbé par le divorce de ses parents et qui fout le bronx pour exister et se faire entendre

Je trouve que c'est un jugement un peu hatif qui malheureusement ne reflète pas la situation dramatique dans laquelle se trouve certains parents dont l enfant est vraiment hyperactif.
Mais il est vrai, que c'est une <<maladie>> à la mode qui peut etre invoquée à la légère comme tu le soulignes Monolecte.

Il s'agit des fameuses maladies des multinationales du médicament

Je me souviens de la facon dont une grande firme de medicaments avait preparé le terrain pour vendre un médicament pour enfants hyperactifs.

Gros séminaire pour journalistes scientifiques, il y avait la presence d un journaliste qui sevit sur une chaine publique si je me souviens bien et un slogan si je me rappelle bien:
dans une classe, il y'a au moins un enfant hyperactif.

Faudrait pas croire que parce qu une firme du médicament voit des enfants hyperactifs partout que ca n'existe pas.
De la même manière, ce n'est pas parce que les antibiotiques etaient prescrits à tort et à travers qu'ils ne servent à rien.

tristesir a écrit :.

Il ne faut pas non plus jeter trop vite l'opprobre sur les psychotropes.
Peut on humainement laisser des gens souffrir atrocement psychiquement, sachant que leur souffrance est vaine et n'a rien d'une catharsis et qu on peut les soulager?

J'ai du mal a comprendre ta phrase souffrance vaine et n'a rien d'une catharsis? je ne vois pas ce que tu veux dire? ( je suis devenu ignare ou quoi mdr ou je viens de découvrir que je le suis mdr ) tu peux m'expliquer s'il te plait

Bonjour,

Y dit qu'avoir mal ça sert à rien, que c'est pas en ayant mal qu'on va guerrir et que si y'a moy' avec les médocs, faut êt' c.n pour pas les prendre.

Bonsoir,

Tout à fait St Dumortier ! C'était exactement le sens de mon propos.

Nous vivons dans une société marquée fortement par le christianisme et la croyance que tout passe par la souffrance qui serait nécessaire et même souhaitable pour "avancer".

Ceci dit, je pense qu'un môme qui souffre d'un manque affectif venant des parents, ce n'est pas en l'abrutissant de médocs que l'on soignera son mal... sauf, bien sûr, si on n'a pas envie de chercher les vraies causes.
Et tic-tac, fait la bombe à retardement...


D'ailleurs, j'aime bien qu'on parle des médocs qui soulagent la souffrance, parce qu'encore trop souvent, dans les hostos, faut supplier pour avoir des analgésiques, alors que les protocoles anti-douleurs savent évacuer toute douleur post'op!

faut supplier pour avoir des analgésiques

Cela renvoie à ce que j'écrivais plus haut, la croyance que la souffrance est nécessaire à la guérison comme une catharsis.

Un médecin peut repérer que tu as une jambe cassée, une énorme plaie ouverte, mais pour ce qui est de la douleur il ne peut la percevoir qu'à travers la parole de ses patients comme un témoignage.