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La galère des Anglaises venues en France pour la «belle vie»

Publié : 20 déc. 2010
par tristesir
Au début des années 2000, des milliers de Britanniques se sont installés dans les campagnes françaises, notamment dans le Sud et en Poitou-Charentes. Ils rêvaient de « la belle vie » à la française. Depuis, les réalités de l'expatriation et la crise les ont frappées de plein fouet. Délaissées par leurs maris, esseulées, certaines sont aujourd'hui en grande difficulté.

A 53 ans, Maria-Louise Sawyer survit. En 2002, elle quitte la Grande-Bretagne pour une vie paisible en France avec son mari Carol Peter. Depuis, cette Britannique originaire du Devon a déchanté.

Six ans après son installation au lieu-dit La Leigne, dans les environs d'Angoulême (Charente), elle trouve chez elle un mot : « Je suis parti. » Son domicile saccagé. De la nourriture sur les murs, ses vêtements lacérés, son compte en banque vidé. Aujourd'hui, Maria-Louise ne dépense pas plus de 20 euros par semaine pour ses repas.
(...)
http://www.rue89.com/2010/12/19/la-gale ... nce-181389

Re: La galère des Anglaises venues en France pour la « belle vie

Publié : 20 déc. 2010
par bebert
J'habite dans le sud de la Vendée, une agréable région de bocage appréciée entre autres des anglais. Beaucoup sont venus, et beaucoup sont repartis ! Deux types d'immigrants : Des retraités qui apprécient notre climat, nos belles pierres à prix (il y a dix ans) modique et notre système de santé; puis des plus jeunes, qui s'intègrent plus ou moins dans la vie professionnelle locale et qui maitrisent bien le Français. Il y a une dizaine d'années, lorsque a commencé le ''rush'' des installations chez nous, la pierre n'était pas chère et le change livre/euro très favorable. Aujourd'hui, la pierre, un peu grâce à leurs achats irréfléchis mais aussi et surtout à la cupidité des Français qui leur ont vendu leurs maisons,a beaucoup augmenté et le change est beaucoup moins intéressant... J'ai une voisine (Anglaise) qui publie un petit journal : ''the english informer'' à l'attention des Anglais de Vendée et qui d'autre part vend des maisons; le tirage du premier a baissé alors que conjointement elle s'occupe (entre autres) de la cession des biens de ses lecteurs qui repartent... J'ai effectivement entendu parler de plusieurs divorces dans son entourage, mais à chaque fois les deux conjoints sont retournés chez eux, souvent séparément et à des périodes différentes. En général, ils n'attendent pas d'être totalement à sec pour repartir...Je pense que dans ma région, le prix de l'immobilier va baisser, le départ des anglais en étant une des causes. Les maisons situées dans des hameaux sont difficiles à vendre, celles qui tiennent le mieux la cote sont celles situées en ville à proximité des ''commodités''. Or, c'est précisément dans des hameaux que les Anglais avaient acheté. Ceci dit,comme une écrasante majorité sont propriétaires (crédit payé, quand il y en avait un) ils ont toujours le prix de leur maison pour les aider à se réinstaller dans leur nouvelle vie. Même si c'est loin de ''faire la maille'' pour racheter un bien en Angleterre...

Re: La galère des Anglaises venues en France pour la «belle vie»

Publié : 20 déc. 2010
par maguy
L'augmentation du prix de l'immobilier entraine aussi une hausse des taxes foncières et des impôts locaux, le prix de la pierre étant surévalué.

Elle n'est pas belle la retraite par capitalisation ? :mrgreen: Le montant est aléatoire. Je ne connais pas les lois britanniques, mais si cette dame était mariée il doit y avoir des recours, surtout si ces "veuves de paille" se regroupent.

Et oui, pas facile de s'expatrier quand on ne connait pas la langue, qu'on s'installe dans des villages où déjà l'habitant qui vient de 100 km est un estranger. Impossible de s'intégrer vraiment dans une communauté.

Dans le même style, j'avais vu qu'un couple de retraités suisses avaient placé toutes ses économies dans un appartement assez haut de gamme en Espagne, avec ses plages et son soleil. Une résidence zolie sur le dépliant avec golf, piscine, tous les commerces à proximité, etc.

Résultat des courses : après avoir tout liquidé en Suisse, ils se retrouvent coincés dans leur résidence et au lieu de 50 résidents qui se partagent les charges d'entretien, ils ne sont plus que 2 ou 3. Piscine vide, golf qui n'est plus qu'un carré d'herbe avec des trous, les commerçants partis...

Pour des gens soi-disant pragmatiques, ils ont aussi été aveuglés par le pas-cher et les promesses d'agents immobiliers.
Triste de finir sa vie ainsi...
ils ont toujours le prix de leur maison pour les aider à se réinstaller dans leur nouvelle vie.
Encore faut-il trouver un acquéreur, mais aucun doute que des spéculateurs veillent au grain afin d'acheter à vil prix !