L'Emploi et le Chômage en Débats

L’affaire a fait grand bruit : Claude Goudron, le pdg de l’entreprise Ultralu, dépanne parfois ses salariés quand leurs fins de mois sont difficiles. Cela lui a valu d’être épinglé par l’Urssaf l’été dernier. Épilogue cette semaine : le redressement est annulé. Le patron aura même droit à une lettre d’excuse.

Sa pugnacité est récompensée : Claude Goudron, le patron de la société Ultralu, était prêt « à aller jusqu’au bout des procédures ». Il a finalement obtenu gain de cause plus tôt que prévu.

Petit rappel des faits : en juillet dernier, le pdg reçoit la visite d’un inspecteur de l’Urssaf (Union de recouvrement pour la Sécurité sociale et les Allocations familiales) dans ses locaux à Giromagny. Il n’est pas inquiet. Trois semaines plus tard : la (mauvaise) surprise n’en est que plus grande. L’Urssaf lui signifie un redressement. Pourquoi ? Parce que Claude Goudron n’hésite pas à concéder des avances sur salaire à ses employés quand leurs fins de mois sont difficiles.

En 2007, 2008 et 2009, il a ainsi aidé sept de ses quelque trente salariés. Montant total : 10 000 euros.

Las, pour l’inspecteur de l’Urssaf, ces prêts sans intérêts sont des avantages bénéficiant au salarié. Résultat : un redressement de 2852 euros.