Espagne: c'est beau la gauche au pouvoir...
Publié : 04 déc. 2010
un aperçu de ce qui nous attend en 2012 ?
"
Les blocages avaient débuté vendredi, en raison d'un conflit sur la durée du travail. Quelques heures plus tard, le gouvernement espagnol avait confié à l'armée le contrôle aérien. Et samedi matin, le gouvernement avait encore durci le ton en déclarant "l'état d'alerte", ce qui rend possible des poursuites contre les grévistes. "L'Etat d'alerte suppose la mobilisation de tous les contrôleurs et la mise à la disposition immédiate de la justice de tous ceux qui ne se présenteront pas à leurs postes de travail, tombant ainsi sous le coup d'un délit pouvant entraîner de sevères peines de prison", a expliqué un ministre. C'est la première fois, selon les médias espagnols, que le gouvernement prend une telle mesure depuis le rétablissement de la démocratie en 1977. L'état d'alerte sera en vigueur en principe 15 jours. Le gouvernement a opté pour la fermeté, dénonçant "le chantage" des contrôleurs. "Nous n'allons pas permettre ce chantage qui prend les citoyens en otages", a affirmé le ministre des Transports.

"
Les blocages avaient débuté vendredi, en raison d'un conflit sur la durée du travail. Quelques heures plus tard, le gouvernement espagnol avait confié à l'armée le contrôle aérien. Et samedi matin, le gouvernement avait encore durci le ton en déclarant "l'état d'alerte", ce qui rend possible des poursuites contre les grévistes. "L'Etat d'alerte suppose la mobilisation de tous les contrôleurs et la mise à la disposition immédiate de la justice de tous ceux qui ne se présenteront pas à leurs postes de travail, tombant ainsi sous le coup d'un délit pouvant entraîner de sevères peines de prison", a expliqué un ministre. C'est la première fois, selon les médias espagnols, que le gouvernement prend une telle mesure depuis le rétablissement de la démocratie en 1977. L'état d'alerte sera en vigueur en principe 15 jours. Le gouvernement a opté pour la fermeté, dénonçant "le chantage" des contrôleurs. "Nous n'allons pas permettre ce chantage qui prend les citoyens en otages", a affirmé le ministre des Transports.