L'Emploi et le Chômage en Débats

Il n'y a pas que les seniors qui soient lésés et délaissés, sans doute cela fut dit déjà, mais je suis scandalisée à voir tous ces jeunes à la rue : sans RIEN et qui n'ont droit à RIEN ! NON ce n'est pas de leur faute, issus souvent de famille pauvre ou en rupture avec leur famille, ils sont SDF.

Il y a des étudiants aussi actuellement en France, issus de familles modestes évidemment, qui se retrouvent dans la même situation ! Ce n'est pas la peine de déclarer qu'ils ont tous des bourses et des soutiens de l'état, parce que c'est faux ! Ils ne sont pas protégés ni offerts au futur de la nation !

Moi-même j'ai un enfant dans les études qui se retrouve sans rien, et rien c'est pas grand chose, et ça veut dire : "enfant de pauvre tu n'as pas le droit de faire des études parce que tu es hors NOS systèmes !".

Ce n'est pas ça la démocratie
Ce n'est pas ça les droits de l'homme
Ce n'est pas ça la fondation de ce pays !!
Et c'est ça qui est pourtant concrètement, dans le réel et quotidiennement

J'ai mon coup de gueule, le sous propos serait de le nier, j'ai assez à dire pour emplir un forum mais bon, je me contente de râler quand je peux où je peux, et qu'est ce qu'il va faire le futur président pour que la jeunesse aie réellement ses droits ?

Au Royaume Uni, ils ont triplé les droits d'entrée en Fac, nivellement social aussi, ainsi qu'en Allemagne

Etre pauvre ET instruit, mais vous n'y pensez, madame prout-prout ma chère

Allez, manants, vous polluez mon air !

Les droits d'inscription aux facs et aux grandes écoles sont astronomiques (sans compter les couts des écoles privées secondaires), aujourd'hui je ne pourrais plus faire ce que j'ai fait il y a quelques décennies, travailler et étudier en meme temps, ce que font certains encore, comment je ne sais

L'école, à tous niveaux n'est plus celle de la République, elle est confisquée par les classes aisées, le pourcentage de fils d'ouvriers, agriculteurs, employés... devient symbolique ds les écoles de "décisionnaires"; il n'y a plus d'ascenseur social, ni meme d'escalier, nous sommes en plein néoféodalisme, l'aristocratie sociale tend de nouveau à accaparer tous les leviers en torpillant ce que l'Etat faisait pour faire émerger les vrais talents et les mettre au service de tous. C'est le régne du piston et du conformisme hiérarchique

C'est dramatique de sacrifier une génération ainsi, le plus petit des hommes a toujours de la compassion au fond de son coeur, ce système n'en n'a aucun et le drame, c'est que personne n'intervient plus, c'est comme si c'était normal !

le plus petit des hommes a toujours de la compassion au fond de son coeur,

Je ne le pense pas. Le "plus petit" trouvera toujours un "plus petit" pour le mépriser, c'est la nature humaine malheureusement.

Je n'aime pas les mots de compassion ou pitié ou quel que soit l'emballage, j'y vois toujours une connotation de commisération, sinon de mépris. Pitié pour celui qui est plus pauvre, celui qui est plus malade, ça me met toujours mal à l'aise.
Tout le monde n'est pas mère Teresa ou l'Abbé Pierre (il n'y a qu'à voir les successeurs de ce dernier).

Toutes les générations de pauvres et maintenant de la classe moyennes sont sacrifiées.

ce système n'en n'a aucun

Le capitalisme est calculé pour remplir les poches de quelques % de personnes, en majorité des rentiers qui n'ont même pas à se lever tôt. Comment un système aussi inégalitaire pourrait avoir des sentiments ? Il en vit.

J'aimerai bien être délaissé.

Délaissé: retirer sa laisse.

Nous croyons être des êtres humains mais en fait nous sommes une meute de chiens avec une bonne grosse laisse autour du cou.
Sur notre collier on peut lire Pôle emploi, CAF...

Oui, on peut se préoccuper de l'avenir de nos jeunes, nous qui sommes leurs parents... Mais qu'avons-nous fait pour ne pas en arriver là ??? Où sont passés les acquits sociaux durement gagnés par nos parents, à coup de grève et de privations ??? Nous sommes la génération de la honte, nous n'avons été bons qu'à nous laisser manipuler pour mieux nous opposer les uns aux autres, laissant ainsi le champ libre aux patronat et à leurs complices les politiques. Quand ils nous jugeront, la note risque d'être salée...

Quand ils nous jugeront, la note risque d'être salée...

Cela me rappelle une phrase très dure concernant surtout l'état de la planète tel qu'on la laissera aux futures générations, mais elle pourrait s'appliquer à toutes les situations : vos enfants iront cracher sur vos tombes.

).
Et bien pas moi, et je trouve que l'Abbé Pierre était formidable et qu'il manque de gens comme lui ! Le mot compassion, je l'aime beaucoup, il est très puissant et n'a rien à voir avec la pitié, c'est un autre sens, un sens plus généreux et plus aimant, ça manque énormément au point que même les mots, ils paraissent dangereux !

La charité est la bonne conscience du mépris, la solidarité la meilleure conscience de soi-meme,

des échéances et des choix arrivent tous les jours , ils sont autant d'opportunités de nous défendre ainsi que nos parents, nos filles et nos fils

La compassion, c'est au sens propre, "souffrir avec". C'est-à-dire souffrir aussi. On ne reste donc pas extérieur à ce que ressent l'autre.
Ce n'est pas la pitié ni la charité, qui sont un trop connotées comme attitudes pieuses, assez hypocrites, de ce fait.

je trouve que l'Abbé Pierre était formidable et qu'il manque de gens comme lui !

Si vous relisez bien, c'est exactement ce que j'ai dit ! Par contre, j'émets un avis nettement plus réservé sur ses successeurs.

Ce n'est pas la pitié ni la charité, qui sont un trop connotées comme attitudes pieuses, assez hypocrites, de ce fait

Entièrement d'accord avec toi Serabeth, malheureusement dans la nov'langue, on aime dévoyer le sens des mots.

Je crois n'avoir jamais vu ou entendu de compassion, rien que des conseils "tu devrais faire ci ou ça". Je préfère le luxe de dire m... aux donneurs de leçon.

Et bien pas moi, et je trouve que l'Abbé Pierre était formidable et qu'il manque de gens comme lui !

J'ai un sentiment mitigé.

Ce type était la bonne conscience des néolibéraux et oeuvrait dans le sens voulu (pas par moi): remplacer les droits par la charité.

Nous avons soif de droits pas de charité !

bebert a écrit :Oui, on peut se préoccuper de l'avenir de nos jeunes, nous qui sommes leurs parents... Mais qu'avons-nous fait pour ne pas en arriver là ??? Où sont passés les acquits sociaux durement gagnés par nos parents, à coup de grève et de privations ??? Nous sommes la génération de la honte, nous n'avons été bons qu'à nous laisser manipuler pour mieux nous opposer les uns aux autres, laissant ainsi le champ libre au patronat et à leurs complices les politiques. Quand ils nous jugeront, la note risque d'être salée...

Désolé... Relisant mon post d'hier j'y vois une grosse faute que je souhaite corriger, je m'embrouille un peu... ...et voilà...

Pour corriger tes post tu as une fonction "éditer" symbolisée par un crayon et trois petits points dans un cadre [/...]