travail obligatoire: après la GB, la Belgique ?
Publié : 28 nov. 2010
l'équivalent Belge de l'UMP pour un service de travail obligatoire des chômeurs de longue durée:
"
David Clarinval (MR) s'apprête à déposer à la Chambre un texte pour conditionner les allocations de chômage à la prestation gratuite d'un travail en faveur de la collectivité.
Le député bourgmestre de Bièvres est sensible au vent de réformes qui souffle depuis Londres: “ Le projet du gouvernement britannique est une bonne idée mais il faut y apporter deux bémols pour la Belgique. D'une part, la mesure ne devra toucher que les chômeurs de longue durée. D'autre part, la durée de 30 heures de travail par semaines est trop longue. Il faut laisser du temps pour chercher un emploi. Au MR, nous penchons pour deux à trois journées de travail hebdomadaire. ”
À partir de quel moment est-on un chômeur de longue durée? “ Nous n'avons pas encore fixé le seuil. Il pourrait être négocié. Je pense que deux ans de chômage est un bon délai ”, estime le libéral, membre de la commission des affaires sociales à la Chambre. Pour lui, il s'agit d'un équilibre entre les droits et les devoirs au sein de la société, le fait de bénéficier d'une allocation de chômage et l'obligation de se réinsérer sur le marché du travail. Mais avant d'imposer aux chômeurs une période de bénévolat, deux préalables sont nécessaires. “ Il faut que l'accompagnement du demandeur d'emploi devienne un coaching personnalisé plus rapidement qu'aujourd'hui où il n'intervient qu'après un an. Par ailleurs, les synergies doivent devenir plus efficaces entre l'Onem et les services régionaux pour l'emploi ”.
Selon lui, les communes ont un grand besoin de travailleurs bénévoles pour balayer les voiries, entretenir les bas-côtés, aider les cuisiniers des restaurants de collectivités (homes, écoles...) ou encore le covoiturage des seniors.
Triste mémoire
“ Ce type de mesure ressemble presque au service de travail obligatoire que nous avons connu par le passé. Nous y sommes opposés ”, réagit Claude Rolin, secrétaire générale de la CSC. De plus, l'application de ce principe risque de casser l'emploi dans les services publics. “ Les gens seront licenciés à cause des tâches effectuées par les bénévoles. Non vraiment, ce n'est pas sérieux ”, analyse le syndicaliste.
"
David Clarinval (MR) s'apprête à déposer à la Chambre un texte pour conditionner les allocations de chômage à la prestation gratuite d'un travail en faveur de la collectivité.
Le député bourgmestre de Bièvres est sensible au vent de réformes qui souffle depuis Londres: “ Le projet du gouvernement britannique est une bonne idée mais il faut y apporter deux bémols pour la Belgique. D'une part, la mesure ne devra toucher que les chômeurs de longue durée. D'autre part, la durée de 30 heures de travail par semaines est trop longue. Il faut laisser du temps pour chercher un emploi. Au MR, nous penchons pour deux à trois journées de travail hebdomadaire. ”
À partir de quel moment est-on un chômeur de longue durée? “ Nous n'avons pas encore fixé le seuil. Il pourrait être négocié. Je pense que deux ans de chômage est un bon délai ”, estime le libéral, membre de la commission des affaires sociales à la Chambre. Pour lui, il s'agit d'un équilibre entre les droits et les devoirs au sein de la société, le fait de bénéficier d'une allocation de chômage et l'obligation de se réinsérer sur le marché du travail. Mais avant d'imposer aux chômeurs une période de bénévolat, deux préalables sont nécessaires. “ Il faut que l'accompagnement du demandeur d'emploi devienne un coaching personnalisé plus rapidement qu'aujourd'hui où il n'intervient qu'après un an. Par ailleurs, les synergies doivent devenir plus efficaces entre l'Onem et les services régionaux pour l'emploi ”.
Selon lui, les communes ont un grand besoin de travailleurs bénévoles pour balayer les voiries, entretenir les bas-côtés, aider les cuisiniers des restaurants de collectivités (homes, écoles...) ou encore le covoiturage des seniors.
Triste mémoire
“ Ce type de mesure ressemble presque au service de travail obligatoire que nous avons connu par le passé. Nous y sommes opposés ”, réagit Claude Rolin, secrétaire générale de la CSC. De plus, l'application de ce principe risque de casser l'emploi dans les services publics. “ Les gens seront licenciés à cause des tâches effectuées par les bénévoles. Non vraiment, ce n'est pas sérieux ”, analyse le syndicaliste.