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L'entreprise, modèle social

Publié : 21 juil. 2006
par chris
pour rire ou pour halluciner ,selon son propre degré de naiveté ou de cynisme :arrow:


Au bureau, vos amis sont-ils vos ennemis ?
Et si votre meilleur pote dans l’entreprise était prêt à vous planter un couteau dans le dos ? Robert Zuili, coach cofondateur du cabinet Excelia, vous donne quelques clefs pour repérer les traîtres.

Marianne Rey | lentreprise.com | Mis en ligne le 12/07/2006


Peut-on dresser une typologie du collègue ?

Nos comparses de bureau se classent en quatre catégories :
1. les alliés. Ce sont ceux qui peuvent devenir de vrais amis, avec tout ce que cela implique en terme de confiance et de loyauté. Les enjeux de pouvoir étant très nombreux dans l’entreprise, les alliés se comptent en général sur les doigts d’une main ;
2. les ennemis déclarés. Ils visent souvent les mêmes responsabilités que nous. La guerre a été déclarée ouvertement, via des échanges pimentés en tête-à-tête, voire des provocations ou des altercations lors de réunions ;
3. les adversaires potentiels. Même s’ils ne se déclarent pas directement, ils sont facilement repérables car leur territoire professionnel empiète sur le nôtre. Si l’on est directeur marketing, par exemple, le directeur commercial est un adversaire potentiel ;
4. les traîtres. De façon inattendue, c’est la catégorie la plus répandue, le genre de personne qui fait copain-copain car c’est son intérêt, mais qui est prête à nous tourner le dos ou à nous faire un croche-patte dès que l’on empiètera sur son territoire d’intérêt ou que la situation générale dans l’entreprise deviendra plus crispée.

Comment distinguer ses amis de ses ennemis ?

Difficile de savoir qui est qui en un claquement de doigts. Il faut prendre le temps de l’observation avant de se lancer dans des copinages intempestifs. Plus on occupe un poste à responsabilité, plus il devient stratégique de choisir ses alliés. De toutes façons, on le fait tous de manière inconsciente pour protéger nos intérêts. C’est mieux que de foncer tête baissée et de se laisser tromper par les apparences. La culture d’entreprise entre aussi en jeu dans cette tactique. Par exemple, c’est prendre un risque que de s’allier avec un salarié qui a du mal à saisir les règles tacites de l’entreprise, comme les mots à employer, les valeurs à respecter, les modes de communication ou encore les circuits de décision. Si la structure le rejette, elle nous rejettera aussi.


avec le chti lien qui vous permettras de lire la suite :wink:
edité par entreprise.com quand meme ,si c'est eux qui le disent que c'est ca , la vie en entreprises :?

Publié : 21 juil. 2006
par tristesir
La meme description pourrait convenir pour decrire...la jungle

Tout ceci suggere une question:
Pour garder son emploi, faut il etre paranoiaque? 8)

Publié : 21 juil. 2006
par Monolecte
Le plus triste, c'est dès qu'il y a plus d'un salarié, cette triste description est assez réaliste.

A la CCI où je bossais, j'en ai fait l'amère expérience, moi qui, par nature, a plutôt tendance à faire confiance à tout le monde et à croire ce que l'on me dit. Ça m'a coûté bien cher.
Par contre, mes vrais potes d'alors sont toujours mes potes!

Dans mon job suivant, pendant un an, je suis restée la seule salariée. Y avait parfois du tirage avec mon boss, mais ça allait dans l'ensemble. la situation s'est franchement dégradée quand il a commencé à en embaucher d'autres. Déjà, la première qu'il a eu, n'a eu de cesse de me tirer dans les pattes. Tout cela a fini en eau de boudin. Je me suis faite vidée et la boite a manqué couler...

Conneries!

Publié : 21 juil. 2006
par superuser
Un vrai panier de crabes, très réaliste (j'ai aussi donné…).
Il y a de quoi être durablement misanthrope. Il devient difficile de croire au genre humain.

Et c'est pour ça que plus ça va, plus j'ai la trouille de retourner bosser.

Publié : 21 juil. 2006
par Monolecte
Ben, si tu as bien compris que le taff, c'est surtout pour gagner du blé, et pas une colo de vacances truffée de Bisounours, ça ira!

Publié : 21 juil. 2006
par superuser
Oui, j'ai cru à la colo de vacances truffée de Bisounours quand j'ai démarré à 18 balais... :lol: Je ne dois pas être la seule dans ce cas !

Ça m'a passé au fur et à mesure, mais je trouve que les ambiances en entreprises sont de plus en plus dures et malsaines : la pression sur les salariés n'a cessé d'augmenter, accentuant les "typologies" décrites ci-dessus. Un peu comme la paupérisation => on va aux extrêmes. Les gens révèlent leur vraie nature quand ils se sentent menacés, et ceux qui sont supportables en temps normal deviennent ignobles en temps de crise. De même, la médiocrité s'accentue puisqu'en cas de tension les cerveaux sont moins disponibles pour songer à s'améliorer et que le courage intellectuel est, en général, déjà une denrée rare.

Ça finit par peser, tout ça.

De plus, mes deux dernières années chez mon ex employeur ont été tellement horribles que, j'avoue, j'en suis restée traumatisée. Cinq ans après, j'en garde des traces. C'est comme après un accident de moto : faut se remettre direct en selle pour zapper, mais je n'ai pas eu l'opportunité de me remettre en selle. Alors ça reste.

Publié : 21 juil. 2006
par Monolecte
superuser a écrit :Oui, j'ai cru à la colo de vacances truffée de Bisounours quand j'ai démarré à 18 balais... :lol: Je ne dois pas être la seule dans ce cas !
Moi aussi, quand j'ai débuté, c'était terrible, je ne savais même pas ce que c'était un contrat de travail...

Ce n'est pas pour rien qu'ils les préfèrent bien jeunes... bien naïfs!

Publié : 22 juil. 2006
par dblosse
Hello

C'est sur....qui n'a pas commence a bosser en se disant...si je bosse bien...je serai remarqué...et on me gardera pour me donner de meilleurs postes !

Désillusion, faux espoir, déprime....

Pis un jour une question m'est venue.....mais pourquoi on prend toujours les nuls pour en faire les chefs ou les passer à des postes supérieurs ?

Cette question m'a hanté pendant de longues années jusqu'au jour ou j'ai rencontré une personne qui avait des pensées simples et réalistes et qui m'a répondu tout simplement, je le cite :

Si on prend les bons qui bossent bien et vite pour en faire des chefs....qui est-ce qui va faire le travail après ?

La lumière m'est apparue...et j'ai compris qu'il fallait montrer ce dont on était capable mais ne jamais en faire trop.

David

Publié : 22 juil. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

:D Le principe de Peter
wikipédia a écrit :Énoncé du principe
Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence

immédiatement suivi du Corollaire de Peter :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité
:lol:

Publié : 23 juil. 2006
par superuser
Pour répondre à David :
wikipédia a écrit :Extension dilbertienne

Le principe de Dilbert, version plus pessimiste encore : «Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement.»
:lol: :D :lol:

L'entreprise, modèle social

Publié : 23 juil. 2006
par maguy
Bonjour,

Merci pour cet excellent lien St-Dumortier.

J'ai aussi pu le vérifier à maintes reprises, mais il y a d'énormes différences entre les grosses boites, genre multinationales et les PME.

Dans les grosses boites, les promotions ne vont évidemment pas de pair avec les compétences, mais avec la faculté de flatteries et de lèchage de bottes. auprès des décideurs étrangers.

Comment peut-on avoir du respect pour le chef tatillon et incapable quand on l'a vu deux jours avant dérouler le tapis rouge et minauder auprès du patron ?

Ils adorent se montrer dans les réunions et parler pour ne rien dire, histoire de ne pas se faire oublier. Ils ont un ego surdimensionné et rejettent toujours les erreurs sur les subordonnés.

Ce sont des inutiles polluants.

Dans les PME, c'est plus compliqué. Les mauvais ont plus de mal à tenir, sauf s'ils font partie de la famille.
De plus, mes deux dernières années chez mon ex employeur ont été tellement horribles que, j'avoue, j'en suis restée traumatisée
Mon ex-boss (il y a 8 ans) n'aurait pas tenu deux ans. Il venait d'embaucher sa fille qui me détestait, viscéralement.

Tout a été réglé en quelques mois, et encore à son arrivée il y avait la période de vacances et mon arrêt de travail de quelques semaines pour côtes cassées.

Heureusement, je n'ai pas été traumatisée comme toi Sophie, car je ne mettais pas mes compétences en question, que j'ai gagné mon Prud'homme et que j'étais en colère.

Par contre, j'ai pu "apprécier" la lâcheté humaine dans toute sa splendeur...
le courage intellectuel est, en général, déjà une denrée rare
C'est très juste. Je me demande finalement si tous ceux qui sont en poste et vivent les yeux baissés, l'échine courbée et en flattant bassement leur hierarchie ne sont pas plus en danger de dépression que nous.

On peut être veule et pas stupide et se faire honte à soi même.

maguy

Publié : 23 juil. 2006
par dblosse
Hihi Béjour à tous,

J'en ai entendu une autre bien bonne aussi y'a pas longtemps, ça doit encore être un savant qui a sorti ça :

Si tu as un travail urgent à faire, refiles le à la personne qui a le moins de temps, il le fera vite et bien.

Donc en résumé, ne pas être compétent, faire des boulettes et ne jamais paraitre débordé, tel est le secret pour bien réussir professionnellement.

David - Qui va tenter de mettre tout ça en application

L'entreprise, modèle social

Publié : 26 juil. 2006
par FRK44
maguy a écrit :Bonjour,

Je me demande finalement si tous ceux qui sont en poste et vivent les yeux baissés, l'échine courbée et en flattant bassement leur hierarchie ne sont pas plus en danger de dépression que nous.

On peut être veule et pas stupide et se faire honte à soi même.

maguy
C'est avec des généralités que certains voient les chômeurs comme des fainéants et certains les travailleurs comme des courtisans profiteurs...

Personne ne laisse sa morale au vestiaire de l'entreprise, et les comportements dans une boite sont les mêmes que dans l'espace sociétal. Ils sont seulement mis en évidence dans le confinement et la tension installés.

Par contre, il n'est pas acceptable de laisser le MEDEF faire une campagne publicitaire sous le slogan ' l'entreprise, c'est la vie'
C'est aussi dramatique que la remise en question du darwinisme par les religieux !

Publié : 26 juil. 2006
par tristesir
Par contre, il n'est pas acceptable de laisser le MEDEF faire une campagne publicitaire sous le slogan ' l'entreprise, c'est la vie'
Ils ne peuvent dire la vérité sur ce sujet: << l entreprise c est le totalitarisme>>


Par ailleurs:
L'expression totalitaire vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique, mais aussi leurs pensées en leur imposant l'adhésion à une idéologie. A la contrainte physique s'ajoute celle du dogme
Source

Publié : 26 juil. 2006
par chris
oui apres ,il y a aussi les profils :D

les requins et les idealistes naifs 8)

reportage telé sur un grand hotel de la cote d'azur ; deux jeunes qui bossent :P

l'une est diplomée d'une ecole hoteliere et fait un stage de responsable de salles ..payé a peine 400 euros ,ce qui n'a pas l'air de la choquer outre mesure ,formation toutou sans doutes :D

l'autre ,une tete de petit malin , pas de diplomes ni de qualif particuliere ,s'est trouvé un job de plagiste ,la terrasse :wink:

comme y dit ,job sympa ,ya les filles et les pourboires ,et surtout 1600 euros net a la fin du mois 8)


le discours de la premiere est d'une naiveté desarmante ,le deuxieme ,on sent un peu de malice deja :roll: