L'Emploi et le Chômage en Débats

La hausse du Smic au 1er janvier, qui sera officiellement connue en décembre, se situerait autour de 1,6% s'il n'y a pas de coup de pouce gouvernemental, de sorte que le salaire minimum passerait "le seuil des 9 euros bruts", selon un calcul publié mercredi par Les Echos.

Ce calcul intervient au lendemain de la publication trimestrielle de l'indice provisoire du salaire horaire de base ouvrier (SHBO), qui rentre en compte dans la revalorisation du Smic. Le SHBO a progressé de 0,3% au troisième trimestre et de 1,7% sur un an. Le ministère du Travail a déclaré que "cela ne préjuge pas du chiffre final, la décision sera prise quand nous disposerons de l'ensemble des éléments chiffrés et après l'avis de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC), comme le prévoit la procédure".

Avant la réunion de la CNNC, où siègent les partenaires sociaux, un groupe de cinq experts se prononcera au cours du mois de décembre sur l'opportunité d'un éventuel coup de pouce.

Le Smic horaire brut - qui depuis 2010 est revalorisé le 1er janvier et non plus le 1er juillet - a été rehaussé en janvier de 0,5%, sans coup de pouce gouvernemental, à 8,86 euros soit 1.343,77 euros mensuels bruts (quelque 1.056 euros nets) sur la base de 35 heures hebdomadaires.

2010 a été la quatrième année consécutive sans coup de pouce, une option écartée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.

La revalorisation du Smic au 1er janvier 2010 a concerné moins d'un salarié sur dix (9,8%), contre 10,6% au 1er juillet 2009, date de la précédente hausse, selon une récente étude du ministère de l'Emploi.

http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... e-1-6-.htm

en contrepartie de la hausse des tarifs edf!!

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Pour compenser, va falloir travailler 35 heures...par jour.

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C'est tout!!!

Le groupe d'experts chargé de se prononcer sur l'évolution du Smic a encore conforté mardi le gouvernement dans son intention de ne pas donner de coup de pouce au salaire minimum, dont la prochaine revalorisation annuelle le 1er janvier devrait se limiter au minimum légal.

"L'ensemble des membres du groupe d'experts préconise de limiter le prochain relèvement du Smic qui doit prendre effet le 1er janvier 2011, à l'application des mécanismes automatiques légaux", dans un rapport publié mardi par le ministère du Travail et de l'Emploi.

Ils avaient fait une recommandation similaire il y a un an.

2011 devrait donc être la cinquième année consécutive sans coup de pouce, une option écartée notamment par Nicolas Sarkozy depuis son élection à la présidence de la République en 2007.

Début 2010, environ 2,3 millions de salariés étaient rémunérés au Smic.

Pour les experts, "la gestion du Smic doit s'effectuer de manière prudente et articulée avec une politique ciblée de soutien au revenu des travailleurs pauvres et une politique stable et pérenne de maîtrise des coûts salariaux" [comprenez : les diverses allocations sociales doivent compenser la maigreur des salaires afin de ne surtout rien coûter aux employeurs] et la crise "historique" connue par la France "n'invalide pas cette stratégie" [bah oui, hein…].

La hausse du Smic au 1er janvier, qui sera connue le 14 décembre au terme d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC) où siègent les partenaires sociaux, se situerait donc, sauf surprise, autour de 1,6%, selon un récent calcul publié par Les Echos. Le salaire horaire minimum passerait "le seuil des 9 euros brut", avait estimé le quotidien économique.

Le Smic horaire brut a été rehaussé en janvier de 0,5%, sans coup de pouce gouvernemental, à 8,86 euros soit 1.343,77 euros mensuels brut (1.056 euros net) sur la base de 35 heures hebdomadaires.

"Alors que le Smic mensuel net n'a augmenté que de 6% en valeur réelle (hors inflation) entre 1999 et 2010, notamment du fait de la baisse de la durée du travail à temps complet, le revenu disponible des ménages concernés, après prise en compte des transferts et des prélèvements, a progressé de manière beaucoup plus rapide", font valoir les experts. Ils jugent aussi qu’"il conviendrait de ne pas compromettre par une gestion inadaptée des politiques de salaire et de revenus, la reprise de l'emploi qui s'est amorcée au début de l'année ainsi que son développement à moyen terme".

Depuis 1970, le Smic est revalorisé selon l'inflation et l'évolution du pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO). Sa hausse ne peut être inférieure à l'évolution annuelle de l'indice des prix pour un ménage ouvrier ou employé (Ipco) plus la moitié du gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier.

En 2010, la revalorisation du Smic s'est appliquée - en vertu d'une loi de 2008 - pour la première fois au 1er janvier, et non en juillet, avant le début des négociations salariales annuelles dans les entreprises et branches professionnelles pour faciliter sa répercussion dans les grilles de salaires.

Un peu moins de 10% des salariés (9,8%), proportion en baisse, ont bénéficié de la revalorisation du Smic de 2010. La grande majorité des entreprises ont répercuté la revalorisation du Smic de 2010 sur les salaires.

Ils jugent aussi qu’"il conviendrait de ne pas compromettre par une gestion inadaptée des politiques de salaire et de revenus, la reprise de l'emploi qui s'est amorcée au début de l'année ainsi que son développement à moyen terme".

C'est du chantage.

Le gouvernement invente le <<neuf de Noël>>. Il nous prend pour des cloches

C'est gentil de la part du gouvernement de faciliter la tâche de DSK lorsqu'il nous annoncera fin 2012 la suppression ou la diminution du smic... Dominique et Nicolas ont du en discuter au diner du Siècle, entre deux coupes de champagnes à 500 euros...