les 35 heures...supplémentaires
Publié : 25 juin 2006
Augmentation des rythmes d'activité, rallongement des temps de travail et de trajet, heures supplémentaires gratuites, stress sur le lieu de travail,inquiétude de l'avenir professionnel...
Depuis les 35 heures, trop de facteurs sont venus introduire au quotidien le risque de ces moments d'inattention qui peuvent hypothéquer une vie.
C'est une autre forme de précarité, plus sournoise encore; pourtant cette fragilité n'était certainement pas dans l'intention du législateur.
Mais elle a été la conséquence inéluctable du manque de recul, de la précipitation et de l'autoritarisme dans lesquels a été menée cette réforme qui se voulait porteuse de droits nouveaux et qui aura été surtout destructrice d'équilibres et de droits anciens.
Cette réforme nous a fait remonter le temps et ramenés à certains fondamentaux d'un monde du travail auquel bien des conquêtes sociales nous avaient permis de tourner le dos.
Plus jamais çà !
On n'a même pas songé, à salaire maintenu, à faire du temps de travail libéré le temps de formation et de qualification professionnelle dont ce pays, collectivement et individuellement, a tant besoin !
Puissent les prochaines équipes qui nous gouverneront ne demander au pays que ce qu'il peut donner et ne lui donner que ce dont il a vraiment besoin : du travail !
Depuis les 35 heures, trop de facteurs sont venus introduire au quotidien le risque de ces moments d'inattention qui peuvent hypothéquer une vie.
C'est une autre forme de précarité, plus sournoise encore; pourtant cette fragilité n'était certainement pas dans l'intention du législateur.
Mais elle a été la conséquence inéluctable du manque de recul, de la précipitation et de l'autoritarisme dans lesquels a été menée cette réforme qui se voulait porteuse de droits nouveaux et qui aura été surtout destructrice d'équilibres et de droits anciens.
Cette réforme nous a fait remonter le temps et ramenés à certains fondamentaux d'un monde du travail auquel bien des conquêtes sociales nous avaient permis de tourner le dos.
Plus jamais çà !
On n'a même pas songé, à salaire maintenu, à faire du temps de travail libéré le temps de formation et de qualification professionnelle dont ce pays, collectivement et individuellement, a tant besoin !
Puissent les prochaines équipes qui nous gouverneront ne demander au pays que ce qu'il peut donner et ne lui donner que ce dont il a vraiment besoin : du travail !