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Rendez-vous avec Arlette Laguiller
Publié : 20 juin 2006
par Yves
Nous signalons à nos "forumeuses" et "forumeurs" que nous avons rendez-vous avec Arlette Laguiller jeudi 22 juin.
L'interview de la candidate de LO en 2007 sera mise en ligne d'ici la première semaine du mois de juillet.
Nous avons pris un peu de retard dans notre planning d'interviews et planchons encore (enfin, c'est Sophie/SuperUser qui s'y colle) sur la retranscription de notre entretien avec Charles Hoareau, une personnalité du militantisme marseillais en faveur des chômeurs, précaires, sans domicile…
…/…
De son côté, le service de presse de François Bayrou traîne des pieds pour répondre (favorablement) à nos sollicitations. Nous avons engagé ce jour (le 20 juin) une ultime démarche pour tenter "d'approcher" le chef de file de l'UDF, candidat en 2007. Mais nous n'insisterons pas si celui-ci ne réagit pas rapidement.
Son portrait sera alors mis en ligne dans la rubrique "Nous les avons invité-E-s" et nous expliquerons aux dizaines de milliers de personnes qui passent chaque mois sur le site (et aux centaines de milliers qui le visiteront d'ici avril 2007) que François Bayrou n'a pas jugé utile de répondre aux questions des chômeurs/précaires que nous représentons.
Et quand un internaute fera une recherche Google sur les mots clés : "Bayrou" et "chômage", il tombera sur notre prose (qui sera évidemment guère élogieuse).
Car aujourd'hui, quand vous associez les mots "Besancenot" ou "Le Pen" avec "chômage" sur Google, la première référence qui apparaît, c'est… c'est ? Actuchomage !!!
Voilou, c'est aussi simple que ça.
Yves - Un animateur du site
Les questions que nous comptons lui poser
Publié : 20 juin 2006
par Yves
Pour info, voici quelques questions que nous voulons poser à Arlette Laguiller, sachant que le cours de la conversation en définira d'autres.
INTRODUCTION
• Le dernier scrutin de portée nationale vous a attribué près de 5,72% des voies (au premier tour des présidentielles de 2002). Malgré un engagement enraciné depuis des décennies dans le paysage politique français, votre formation n’a jamais compté un seul député à l’Assemblée nationale, ce qui revient à dire que votre électorat ne compte pas et n’a aucune prise sur les grandes orientations politiques et économiques. De nombreuses voix s’élèvent à gauche (notamment dans la mouvance Montebourg) et à droite (du côté de Bayrou) pour dénoncer le manque de représentativité de l’Assemblée. Certains préconisent même un changement de République.
Quel est votre avis sur cette question ? Êtes-vous favorable à un changement de République ?
• La non-représentation de votre sensibilité politique ne vient-elle pas de la multiplication des candidatures que l’on qualifie « d’extrême gauche » ? Qu’est-ce qui vous différencie de la LCR et d’Olivier Besancenot ?
• Une candidature unique à gauche du PS ou à gauche du PC était-elle inenvisageable ? Pourquoi n’avez-vous pas réussi à capitaliser (si je puis m’exprimer ainsi) sur l’union du «NON» qui s’est dégagée du référendum du 29 mai ?
• En 2007, à quoi sert une candidature d’Arlette Laguiller (à mieux préparer le terrain pour une élection de Ségolène Royal ou de Nicolas Sarkozy). N’avez-vous pas le sentiment de faire de la figuration ? Ne pensez-vous pas faire le jeu des deux principales formations politiques que sont le PS et l’UMP ? Avec votre candidature, à laquelle pourraient se joindre celles d’Olivier Besancenot, de José Bové… ne craignez-vous pas de participer indirectement à un « remake » du 21 avril 2002 ?
QUESTIONS À PROPOS DE VOTRE CANDIDATURE
• Vous vous présentez comme la candidate des travailleuses, des travailleurs, des chômeuses, des chômeurs, avez-vous connu le chômage au cours de votre parcours professionnel ? Et pourriez-vous revenir sur la notion de travailleurs ? Un médecin ou un avocat sont-ils, à vos yeux, des travailleurs ? Et un artisan ?
• Votre discours n’a guère évolué depuis des décennies. Vos propos semblent hérités d’une période révolue, celle où deux blocs, le capitaliste et le communiste, s’affrontaient. Pensez-vous qu’ils peuvent encore être entendus dans le monde d’aujourd’hui ?
• Quelles sont les principales cause du chômage, et quelles sont les mesures du programme de Lutte Ouvrière pour lutter contre ce fléau sur le plan national et face à la mondialisation ? (Pensez-vous qu'il soit encore possible de rester inflexible et imperméable au fonctionnement économique mondial ?)
• Croyez-vous au retour du plein emploi ? Comment inciter les entreprises à créer des emplois dans un système mondialisé qui favorise la libre circulation des capitaux et donc les délocalisations si des mesures trop contraignantes sont prises en France ?
• La France compte plus d’un million de Rmistes et des millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Quelles seraient les mesures d’urgence à prendre pour les sortir de cette spirale d’exclusion (et de paupérisation) ?
• Connaissez-vous le montant du RMI ? Pensez-vous qu’il est possible de vivre avec cette allocation ?
• Que proposez-vous pour lutter contre la pauvreté ? Que pensez-vous d'un « revenu universel » ?
• Si vous deviez adopter un système économique et social déjà existant dans un pays, duquel vous rapprocheriez-vous ?
ACTUALITÉ DU MOMENT
• Outre le chômage et l’emploi, d’autres thèmes vont être au cœur des débats de 2007, comme l’immigration et l’insécurité. Quelles sont vos positions sur ces sujets ? Faut-il limiter les flux migratoires vers la France qui compte déjà des millions de chômeurs, d’exclus, de Rmistes, et de personnes en grande difficulté ?
• Et en matière de sécurité ? Que vous a inspiré la révolte de novembre 2005 ? Quelles leçons en avez-vous tirées ?
• Quel est votre sentiment face à la tournure que prend la pré-campagne présidentielle (l’influence des médias et des sondages, duel annoncé entre Royal et Sarkozy alors que ces deux candidats ne sont pas encore officiellement désignés par leurs formations politiques) ?
• Si Nicolas Sarkozy devait être présent au second tour face à Jean-Marie Le Pen, vous abstiendriez-vous de donner une consigne de vote, comme en 2002 lorsque Chirac fut opposé au Président du Front national ? Et si c’était un candidat ou une candidate PS ?
Respect !
Publié : 23 juin 2006
par superuser
Je n'ai même pas eu le temps de vous raconter notre rendez-vous avec la pasionaria des travailleurs !!!
Nous avons été accueillis avec le plus grand soin et la plus grande gentillesse.
Cette femme inspire vraiment le respect. Elle a une sacré personnalité, et elle est à la fois tout à fait adorable. 100% attachante.
Oui, Yves et moi sommes tombés sous le charme : cette interview a contribué à nous faire vivre l'un des meilleurs moments de notre "carrière" de chômeurs-journalistes en herbe... une vraie rencontre.
Autre détail significatif : la plupart de ceux qui répondent à nos questions ne s'inquiètent pas une seconde de savoir qui nous sommes et ce que nous vivons. Ils savent qu'on vient les voir pour un site de chômeurs, mais ils ne se demandent pas si nous le sommes nous-mêmes, et dans quelle situation nous nous trouvons.
Arlette, oui.
Et c'est avec beaucoup d'attention qu'elle s'est intéressée à notre démarche.
Je laisse Yves donner son sentiment.
Publié : 23 juin 2006
par chris
arlette ne serait pas la passionaria des ...... voyous
QUELQUE CHOSE EST EN TRAIN DE CHANGER...
jeudi 22 juin 2006
Quelque chose est en train de changer. Le jour de la mort de Banou et Zyad, une révolte populaire éclate et se développe en feu de broussailles. Dans toute la France, des jeunes expriment, comme ils le peuvent, leur colère légitime. L’incompréhension est totale dans le pays : Krivine (leader de la Ligue communiste révolutionnaire, LCR) fait des rondes avec des miliciens amateurs pour protéger sa voiture [1]. Lutte ouvrière (LO) qualifie les jeunes de “voyous” [2]. Le Parti communiste (PC) demande au pouvoir de maintenir l’ordre [3]. Le Parti socialiste (PS) approuve l’état d’urgence [4]. Les “anars” ne sont pas forcément plus clairs [5].
Quelque chose a changé. Aujourd’hui, ceux-là mêmes qui insultaient les populations de banlieue et appelaient à la répression (même le PS) sont obligés de reconnaître que la crise des banlieues de novembre 2005 avait une forte connotation sociale [6]. Certes, mieux vaut tard que jamais. Mais l’incompréhension dont ils ont fait preuve est structurelle. Elle se répète de mouvement en mouvement et constitue un frein puissant au développement des luttes. Entre temps, de ci de là, des mains inconnues ont mis le feu à bien des ANPE. Des dockers de base ont vigoureusement attaqué le Parlement européen de Strasbourg. Villepin a cherché à étendre à tous les jeunes l’immonde CNE, rebaptisé CPE, par une loi cyniquement intitulée “Pour l’égalité des chances”, une loi soi-disant destinée à répondre aux problèmes des jeunes de banlieue.
Bien que quelque chose ait changé, les politiciens ont repris, autour du projet de loi préparé par Villepin leur éternel numéro d’illusionnistes. Ils ont entamé une “bataille” parlementaire ponctuée de défilés syndicaux. Ils ont reproduit avec constance la même stratégie que précédemment, celle qui avait fait perdre, à la rentrée de 2005, la “bataille” du CNE. Car pour eux, la seule chose à “gagner” ce sont les prochaines élections. Les “luttes” qu’ils organisent à travers leurs complices syndicaux n’ont qu’un véritable objectif et un seul : chauffer les troupes pour qu’elles aillent voter le “jour J”. François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste ne cache même pas ce dessein. Au soir de la première manifestation de février, il déclarait : “Votez pour nous en 2007, et nous abrogerons le CPE”. L’autre leader de la LCR, le sémillant Besancenot ne cache pas non plus qu’il a le même objectif. Pour lui, la seule chose à faire, c’est de “réunir les forces de gauche” en vue des prochaines échéances électorales. Et le reste ne vaut pas tripette.
Bref, tous ces gens qui n’ont rien compris en novembre n’en comprennent pas beaucoup plus en mars.
Pourtant, quelque chose a changé. La période historique a changé. Le temps n’est plus aux rassemblements de foules, comme en 2002 pour faire voter “Chirac” et “sauver la démocratie”. Il n’est plus celui de la mobilisation frileuse de 2003 contre la réforme des retraites. Ce qui a changé, c’est l’irruption d’une nouvelle génération qui bouscule les règles du jeu et piétine le spectacle de la contestation. De quoi inquiéter sérieusement en peu de jours le patronat. D’ailleurs, c’est le MEDEF qui, après les premiers blocages économiques, a sifflé la fin de la partie et demandé au gouvernement d’arrêter les frais, et vite. Laurence Parisot, la patronne des patrons, s’est en effet, selon le quotidien économique “La Tribune” (7 avril) “émue du danger pour l’économie du pays... reçue hier matin par les parlementaires UMP, Laurence Parisot n’a pas manqué de réitérer ce message ... [elle] a conseillé à ses interlocuteurs de l’UMP de ne pas s’obstiner sur le CPE”. Et les politiciens au pouvoir n’ont pas résisté à cette injonction. Mais, cette partie qui vient de s’arrêter n’est possiblement que la fin de l’acte deux (le premier étant l’affaire des banlieues) d’une histoire à venir qui s’annonce riche en rebondissements.
Car décidément, rien n’est plus comme avant. Cette génération ci, qui n’a connu que la crise, que l’alternance d’une gauche et d’une droite jouant continuellement la même comédie, que la soi-disant fin de l’histoire, que la résurgence du népotisme, du national-régionalisme, bref que l’exaltation des idéologies réactionnaires et autoritaires ; cette génération sait qu’elle n’a pas grand chose à perdre. Cette société ne lui offre plus ces perspectives individuelles, certes minables, mais qui ont permis d’acheter les générations antérieures. Dépouillée des ses illusions, voici une génération prête pour de grandes ambitions collectives, et -qui sait- pour l’aventure révolutionnaire.
Décidément, quelque chose vient de changer. Face au spectre du capitalisme se dresse enfin, aux yeux du monde, le rêve, encore imprécis, d’un autre futur.
En cette fin de mois de mars, en ce début printanier d’avril, dans toutes les villes du pays, parfois dans les plus modestes bourgades, une fraction importante de la population vient de toucher du doigt une autre réalité, de sortir du spectacle virtuel des médias. L’apprentissage programmé de la soumission vient de faire place à celui de l’action directe et du “pouvoir faire” par soi-même. Et cela ouvre bien des espérances. Voici enfin des Assemblées générales (AG) qui, à leur niveau, localement, débattent et ensuite prennent de vraies décisions. Et ces décisions, au fur et à mesure, donnent corps à une force collective impressionnante. En deux mois, en deux petits mois, ces AG se sont ouvertes à tous les révoltés, pas seulement aux étudiants, mais aussi aux lycéens, aux chômeurs, aux précaires et aux salariés, et même ça et là, aux “voyous” de banlieue. Elles ont su passer du blocage des facultés et de quelques lieux symboliques (comme les ANPE) à celui des carrefours des villes avant de s’orienter vers le blocage des rouages de l’économie, en attendant, un jour peut-être prochain, de pouvoir bloquer le pays.
Tiré du Combat Syndicaliste de Midi-Pyrénée n°95, par la CNT-AIT de Toulouse
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[1] A ce moment, Krivine rencontre un journaliste de Marianne (12 nov. 05) et lui fait “le récit de ces nuits folles où à soixante, ils font des rondes jusqu’à deux heures du matin” pour protéger sa copropriété de la colère des jeunes.
[2] Arlette Laguiller, pour qui la révolte des banlieues “est peut être le fait de voyous ou de trafiquants” dénonce l’”absence de conscience sociale et de solidarité” des jeunes (édito de Lutte Ouvrière 4 et 11 nov. 05).
[3] “Les responsables des violences et des dégradations doivent être sanctionnés” (Communiqué du Parti communiste français, 03 nov. 05).
[4] Le Parti socialiste a d’abord approuvé cette monstruosité qu’est l’état d’urgence
dommage ,ils vont voter eux aussi et definir qu'est que l'etablishment
pour krivine , je dirais qu'il a pas changé
soyons honnete ,le lien
Publié : 23 juin 2006
par superuser
On a abordé le point des émeutes de novembre. Effectivement, elle déplore qu'on s'en soit pris aux voitures des voisins, qui sont des travailleurs eux aussi, ou même aux structures collectives (écoles, gymnases etc) qui sont utiles à tous.
Elle explique cette "bêtise" dans leur révolte par l'absence cruelle de conscience politique (désaffection, même) et de colère mal canalisée : elle pense que les jeunes seraient plus efficaces à se syndiquer ou se politiser pour lutter ensemble dans un cadre plus structuré et plus "civilisé" qu'en restant isolés, livrés à eux-mêmes, à faire plus souvent du tort à ceux qui sont comme eux et s'en prendre (comme tant d'autres…) à des ennemis intermédiaires, au lieu d'aller le plus possible droit au but dans la lutte contre l'ennemi véritable : le libéralisme.
Publié : 23 juin 2006
par CartagDE
Ca me parait logique que des jeunes particulièrement exclus cassent les lieux où ils vivent une oppression sociale, c a d tout ce qui est institutionnel.
Pour les voitures des voisins, le fantasme c'est que c'est des "bourges" parce qu'ils ont une voiture.
Normal pour des mômes privés de tout dans des foyers au rmi en situation de dépendance morale et financière d'institutions de bienfaisance - contrôle social presque officiel.
Revendication de dignité inévitable, la casse, quand on se fout de vous quotidiennement dans d'aussi grandes largeurs, et qu'on a des réactions jeunes et vives.
Je les comprends, ils ne comprendraient pas qu'on puisse les comprendre.
Même si nous sommes adultes, peut être qu'un jour la colère sera telle qu'elle ne pourra plus être contenue, surtout si elle est quotidiennement attisée par des déclarations politiques provocantes. Ce n'est pas une menace, je suis triste de voir tant de bêtises et de maladresses accumulées de la part de "responsables".
Publié : 23 juin 2006
par chris
oui superU
j'avais une intention deliberament provocatrice pour pas dire exquise
ce qui me gene avec arlette et pas qu'elle d'ailleurs , c'est qu'a part le fait que ce soit certainement une personne humainement adorable ce qui ne gache rien .
et qu'elle ait parfaitement raison sur le fond
elle pense que les jeunes seraient plus efficaces à se syndiquer ou se politiser pour lutter
malheureusement ,les jeunes ont deja ..decrocher des discours et meme pris leurs distances (s'inscrivent meme pas a l'anpe ce qui a finit par inquieter notre zoizeau ,c'est pour dire )
et on retombe dans le probleme des seniors ,credibilité tout ca !
je pense pas que krivine et ses rondes citoyennes soit mieux percu a cet effet que le gros raoult ,d'aileurs krivine aussi est devenu gros
peut etre un signe
isolés, livrés à eux-mêmes, à faire plus souvent du tort à ceux qui sont comme eux et s'en prendre (comme tant d'autres…) à des ennemis intermédiaires,
je connais un peu leur raisonnement ,il a peu evolué globalement depuis les theories de la bande a baader des années 70
s'en prendre au voisin qui bosse ,petit boulot certes mais boulot ,s'est s'en prendre a la masse gelatineuse et on connait la suite de a theorie qui passe par mao et lenine d'ailleurs !
ennuyeux pour des gens comme arlette ou krivine qui se reclame de ....!!
quand la base deborde la base
seul point different avec les années 70 ,a l'epoque ,il n'ya avait pas de reponses aux questions si ce n'est des theories et des slogans !
aujourd'hui ,j'ai l'impression que les nouveaux barbares ont simplement l'intention de cannibaliser le liberalisme ,les experiences par exemple de gens comme joey starr au niveau de l'investissement (pas financier ,guerrier ) me parait de premiere importance a suivre !
ya eu un plateau telé avec arlette et joey starr assez marrant d'ailleurs ,des analyses assez interessantes ou arlette bottait parfois en touche sans vraie antipathie d'ailleurs
une odeur de releve peut etre

Publié : 24 juin 2006
par Jean-Claude
Encore une dame qui a toute ma sympathie et même admiration

Interview mise en ligne
Publié : 27 juin 2006
par Yves
L'interview d'Arlette Laguiller est en ligne.
Rubrique "Nous les avons invité-E-s" sur la page d'accueil.
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... age_id=231
Arlette ne croit pas à une répétition du 21 avril
Publié : 27 juin 2006
par superuser
Arlette Laguiller a estimé lundi que sa candidature ou celle d'Olivier Besancenot, de la LCR, à la présidentielle n'étaient pas responsables de l'échec du 21 avril 2002, ajoutant que "l'histoire ne se répète pas toujours de la même façon".
"Si en 2002 Lionel Jospin n'a pas été au second tour, c'est parce que ceux qui avaient gouverné avec lui pendant cinq ans, comme Mme (Christiane) Taubira, Robert Hue et Noël Mamère, se sont divisés au moment des élections", a affirmé sur RMC la candidate de la Lutte Ouvrière pour 2007.
"Les quelque millions de voix des uns et des autres suffisaient largement à Lionel Jospin pour être présent au deuxième tour", a-t-elle estimé, rappelant que "ni la Lutte ouvrière, ni la LCR n'avaient participé au gouvernement de la gauche plurielle".
Quant à une éventuelle présence du leader du Front national, Jean-Marie Le Pen, au second tour de la présidentielle en 2007 comme en 2002, elle a souligné que "l'histoire ne se répète pas toujours de la même façon".
Pour Arlette Laguiller, la candidature unique à gauche du PS "est l'Arlésienne". "Ce qui coince pour cette candidature unitaire, c'est l'attitude du Parti communiste", selon elle. "L'objectif du PCF est finalement de s'entendre avec le Parti socialiste, peut-être pas tant pour une politique gouvernementale" que "pour les législatives", a-t-elle dit, en évoquant les "négociations" entre les deux partis sur les circonscriptions.
"Cela entrave automatiquement une unité possible avec ceux qui, comme LO ou la LCR, ne veulent pas gouverner avec le PS", selon elle.
la fusion Arcelor-Mittal conduira à des suppressions d'emplo
Publié : 27 juin 2006
par superuser
AFP a écrit :Arlette Laguiller, candidate de LO à la présidentielle de 2007, a estimé lundi que la fusion Mittal Steel-Arcelor conduirait à des "suppressions d'emplois" et à l'enrichissement des actionnaires.
"La fusion d'Arcelor et de Mittal Steel ne se traduira pas par des possibilités productives supérieures. Elle entraînera, en revanche, des restructurations avec des suppressions d'emplois et des licenciements", a affirmé la porte-parole de Lutte ouvrière dans un communiqué.
En revanche, "les actionnaires d'Arcelor peuvent se réjouir" car "les surenchères ont fait que le prix des actions a presque doublé en quelque six mois" et "les grands actionnaires ont augmenté leur fortune de centaines de millions d'euros".