L'Emploi et le Chômage en Débats

RENNES 10 h 30 Avenue Janvier

FOUGERES 10 h 30 Sous préfecture

REDON 10 h 30 Sous préfecture

ST MALO 10 H 30 ancienne gare

VITRE 10 h 30 Place de la gare

Départ à 14h30 de la République vers Bastille puis Nation

Ordre du cortège : CGT -CFE/CGC - CFDT- UNSA - Jeunes - FSU - CFTC - Solidaires - FO

Communiqué du 25 octobre 2010 : Le Syndicat de la Médecine Générale s’inscrit dans le mouvement social contre la loi Woerth-Sarkosy de réforme des retraites

Il appelle ses sympathisants et adhérents à manifester dans toute la France les jeudi 28 octobre et samedi 6 novembre 2010.

http://www.smg-pratiques.info/Nouvel-article,422.html

Chômage des jeunes, travail des seniors : vases communicants ?

Invité(s) :
Guillaume Duval, rédacteur en chef à « Alternatives Economiques »
Monique Dagnaud, sociologue Ancien membre du CSA
Jean Marc Vittori, journaliste aux Echos
Danièle Linhart, sociologue Directrice de recherches au CNRS

http://www.franceculture.com/emission-d ... 10-27.html

naejjm a écrit :Jean Marc Vittori, journaliste aux Echos

Je corrige : Jean Marc Vittori, idéologue aux Echos

Les médias se sont précipités pour annoncer avec triomphalisme que les raffineurs avaient fini par céder en votant la fin de la grève!

Nous avons reçu un texto des syndicalistes de la raffinerie de Total à grandpuits en Seine et Marne que nous avons suivi

texto reçu à 17h45 vendredi 29 octobre :

"on l'a dans l'os!66% pour l'arrêt du mouvement à grandpuits.
Désolés et encore un grand merci à vous tous pour votre soutien.
Nous avons retrouvé la solidarité"
les grévistes de grandpuits

Leur mouvement a été admirable et plein d'espoir ! ils ont fait preuve d'un immense courage et de détermination !

Ils ont fait leur part d'action ! Grand merci à eux !

A d'autres de prendre la reléve !

A d'autres de prendre la reléve !

Mais qui ?

Les politiciens et les patrons semblent avoir triomphé. En 2012, on sera sommé de choisir entre le candidat de la bourgeoisie et le...candidat de la bourgeoisie.

Si l'un est Nicolas Sarkozy que se passera-t-il?

Pincemi et pincemoi sont dans un bateau, pincemi tombe à l'eau...

Un funeste avenir semble se dessiner.

tristesir a écrit :Les politiciens et les patrons semblent avoir triomphé. En 2012, on sera sommé de choisir entre le candidat de la bourgeoisie et le...candidat de la bourgeoisie.

Si l'un est Nicolas Sarkozy que se passera-t-il?

Pincemi et pincemoi sont dans un bateau, pincemi tombe à l'eau...

Un funeste avenir semble se dessiner.

En effet, quoi qu'en dise les leaders syndicaux, c'est encore une nouvelle défaite pour le mouvement social. Défaite, qui ouvre la porte à de nouvelles régressions sociales (la réforme de l'assurance maladie par exemple). Je plains toutes les personnes qui ont perdus plusieurs journées de travail... pour rien !
Cette défaite, était à prévoir, au vu de la stratégie adopté par l'Intersyndicale : journées sautes moutons, non appel clair la grève reconductible voire à la grève générale et préavis de grève reconductible catégorielle débutant une semaine avant les vacances de Toussaint.

Manque de courage ou compromission avec le pouvoir de la part de Chéréque et Thibault ?
L'histoire jugera.


Je pense que pour gagner face à un gouvernement "droit dans ses bottes", il va falloir s'émanciper des bureaucraties syndicales. Tout doit se décider à la base. L'idée de créer une coordination nationale réunissant toutes militants syndicaux et associatifs me semblent judicieux. Elle aura pour rôle d'édicter une liste de revendications, de réfléchir à des actions sur l'ensemble du territoire et de désigner des négociateurs auprès du gouvernement.

Cette défaite, était à prévoir

Si on se met à penser de cette façon, plus rien n'est possible et on attend résignés les mauvais coups.

Dernier en date, la résolution de l'Europe sous l'impulsion conjuguée des gouvernements français et allemands pour combattre les déficits avec sanctions possibles pour le pays qui sortira des clous. Cela aura des conséquences: emplois supprimés, coupes sombres dans les budgets sociaux, hausses des impôts etc.

Si on se met à penser de cette façon, plus rien n'est possible et on attend résignés les mauvais coups

Non du tout ! Mais simplement pour emporter une bataille il faut à la tête des troupes, de fins stratéges réellement convaincus et movité qu'une victoire est possible. Ce qui était de loin, le cas, des dirigeants syndicaux.

C'est plus complexe.

Les syndicats n'ont pas complètement démérité sur ce conflit qui était compliqué à gérer.

D'abord parce qu'il était populaire (71% des Français - à en croire les sondages - soutenaient le mouvement).

Mais ce que les Français n'apprécient pas, ce sont les blocages (une option que redoutaient les syndicats et qui aurait, à un moment ou un autre, déprécié la mobilisation).

Il n'y a pas eu de "blocages" généralisés (SNCF, transporteurs routiers…), disons des "actions tournantes" qui ont permis au mouvement social de s'inscrire dans la durée, sans paralyser l'économie.

Le bon point : On a retrouvé en France un élan de mobilisation, de nouveaux liens de convergence. On a échangé, manifesté ensemble et compté ses forces (nombreuses, quoi qu'en dise le gouvernement).

Le mauvais point : C'est indiscutablement une défaite pour les syndicats et les Actifs avec ou sans emploi.

Reste que sur les grèves les plus dures (notamment dans les raffineries), l'intersyndicale (CGT et CFDT surtout) semble avoir été plutôt unitaire (comme on peut en juger dans le reportage réalisé par Pili à la raffinerie de Grandpuits, en page d'accueil du site).

Je pense que beaucoup savaient que la bataille était perdue d'avance. Le cours des événements aurait pu s'inverser si les jeunes (plus les étudiants que les lycéens d'ailleurs) étaient rentrés dans la danse. Mais ça n'a pas été le cas.

On ne peut pas attendre des 18/25 qu'ils s'approprient un mouvement social qui, même s'il les concerne, ne répond pas à leur préoccupation première : trouver leur place dans la vie professionnelle.

Les Chômeurs et Précaires ont aussi été les grands absents de cette mobilisation, ce que nous avons pu mesurer dans les cortèges parisiens.

En conclusion : Ce mouvement social a contribué à "remobiliser" des énergies mais il n'a pas suffi. Et, finalement, notre sentiment d'impuissance s'en trouve renforcé.

Est-ce que quelque chose de positif ressortira - quand même - des efforts fournis ces dernières semaines ?

Pour notre part - sur Actuchomage - je dirais que la période aura été plutôt constructive, malgré la "défaite".

En toute occasion, il faut garder les "Plus" et s'interroger sur les "Moins", sans que ces derniers n'entament notre motivation.

En mars, il y a les élections cantonales : Boutons l'UMP hors des conseils généraux !!!

pour emporter une bataille il faut à la tête des troupes, de fins stratéges

Et on retrouve le mythe de l'homme, de la femme providentiel(le).

C'est en luttant qu'on apprend à lutter ! C'est la seule certitude qu'on puisse avoir.

Ben alors !!! quel défaitisme!

Le mouvement n'est pas mort, quoiqu'on en dise...

Il faut attendre la rentrée pour vraiment mesurer l'état du rapport de force !

D'autres corporations s'organisent...les territoriaux par exemple, qui ne sont pas médiatisés...certe ne bloquant pas l'économie...

Par ailleurs, si on compte sur le citoyens pour manifester son mécontentement dans les urnes en 2012...de mémoire, il semble que le français a souvent eu la mémoire courte

Par exemple, en 2005, le Non au TCE et deux ans après, on met sarko au pouvoir