Je ne vois pas bien la différence entre le foot et la politique.y aurait fallu essayer un post coupe du monde pour comparer
Tu aurais pu aussi demander à qui sert le parlement?A qui sert le Président de la République ?
) le debat et les chances de la gauche du meme coup 
attention de pas tomber dans la logique electorale sarkozisteQue penser d'un pays ou les malfrats sont si rarement génés par la justice mais pas ceux
Bové candidat providentiel? Bof.Il a des choses a dire le bové sur le chomage des choses qui vous changeront des sempiternelles cretineries de Lepen, Royal, Sarko and co, les représentants de l'immobilisme et de l'aristocratie politique.
et pourquoi pas? mais je pense que beaucoup d entre nous auront su tiré la lecon de 2002 et sauront ce qu il faudra faire au deuxieme tour si la situation se repetait.On va se retrouver avec un nouveau 21 avril.
L'offre de service de José Bové pour porter les couleurs de "la gauche de la gauche" à la présidentielle de 2007 a été accueillie fraîchement par les formations partisanes d'une candidature unitaire antilibérale, dont le PCF, qui ne voient pas en lui l'"homme providentiel".
Après avoir proclamé fin mai sa disponibilité à représenter en 2007 la gauche antilibérale, le syndicaliste paysan a fait un pas de plus, dans un entretien mercredi à Libération, se déclarant "prêt" à y aller, pour mettre fin aux rivalités entre Marie-George Buffet (PCF) et Olivier Besancenot (LCR). Il a même énoncé des éléments de son programme.
Or, pour les formations qui ont créé récemment un "collectif national d'initiative" pour des candidatures unitaires (PCF, minorité de la LCR, des militants socialistes et des Verts) il faut d'abord s'accorder sur un projet et une stratégie, en particulier vis-à-vis du Parti socialiste, avant de décider de la personnalité qui les incarnera.
"Je pense qu'il est trop tôt pour se livrer au petit jeu : c'est moi qui suis mieux placé pour rassembler, car à ce jeu-là, on ne trouvera aucune issue", a déclaré Christian Picquet, dirigeant du courant minoritaire de la LCR. Selon lui, "il faut construire le rassemblement antilibéral sur des fondations solides en termes de projet et propositions" et "déterminer ensuite, en pleine confiance qui est le mieux placé pour l'incarner".
Dans la rhétorique "moi, je" de José Bové certains ont vu une dérive de type Ve République : "Avant de construire le rassemblement, il parle déjà de son programme : il y a une personnalisation", relève Eric Coquerel, porte-parole du Mouvement pour une alternative républicaine et sociale (MARS), membre du collectif.
Pour l'heure, le courant majoritaire de la LCR s'apprête à annoncer, à l'issue de la conférence nationale du parti les 24 et 25 juin, la candidature d'Olivier Besancenot.
Quant à Lutte ouvrière, elle se tient à l'écart de ces querelles de chapelle, maintenant la candidature de sa porte-parole Arlette Laguiller. "Pour moi, José Bové est un réformiste sympathique, mais sur le plan politique, il ne représente pas les mêmes positions que nous", a souligné Mme Laguiller. "Au maximum, il se dit peut-être anticapitaliste, mais nous, on veut remplacer le capitalisme par une autre société".
Le PCF, épine dorsale de la campagne unitaire, ne cache pas sa préférence pour que sa secrétaire nationale, Marie-George Buffet, porte les couleurs de la gauche antilibérale. "Le combat de José Bové sur la question des OGM est estimable" mais "il faut un projet de grande ampleur et très ambitieux" qui rassemble la gauche au-delà de 2007, a affirmé Olivier Dartigolles, porte-parole communiste. "Il n'y pas d'homme providentiel", a-t-il ajouté, soulignant des "divergences" avec le leader altermondialiste, notamment sur l'attitude vis-a-vis du PS.
Pour le PCF, rappelle-t-il, "il faut battre la droite", ce qui veut dire un vote au second tour de la présidentielle en faveur du candidat socialiste s'il est le mieux placé, alors que José Bové a conditionné son désistement.
Les propos de M. Bové, qui a taxé le projet socialiste de "social-libéral" et sa candidate la plus populaire Ségolène Royal de "droite du PS", ont suscité l'ire de Vincent Peillon, co-animateur du courant NPS au Parti socialiste. Il a accusé José Bové de proférer des "mensonges", des "anathèmes", "le pire qu'on pouvait faire, après le 21 avril".
Quant à François Hollande, il a choisi l'ironie : "L'extrême gauche en France n'est peut-être pas la plus révolutionnaire, mais c'est la plus électoraliste".