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le conseil general ne veut pas de rmistes pour travailler ,

Publié : 11 juin 2006
par dauphin
Mon message signifie tout simplement que, après avoir été convoqué par l'ANPE pour un poste d'assistant de directeur d'école, emploi proposé par le Conseil Général dans le cadre du plan d'urgence d'aide à l'emploi, .... et que après m'être présentée, puis avoir été convoquée pour un entretien par l'Inspection académique, j'ai reçu un courrier de l'ANPE me stipulant que le Conseil Général refuse l'accès au poste pour les Rmistes !!!!

Que penses-tu de ce nouveau délire de nos chers dirigeants ????

Publié : 11 juin 2006
par poussin006
que c'est encore une fois du n'importe quoi. Autnt dire : on se garde les rmistes sous le coude, ca justifie des crédits gouvernementaux ? ca sert à faire pression quelque part pour avoir des subventions ?

c'est peut être par paliers : tant de rmistes = tant de postes sociaux donc...

:twisted: :twisted: :twisted:

Publié : 11 juin 2006
par victorine83
Je dirais même plus, il s'agit d'une discrimination liée au statut social et je me demande, dans quelle mesure, il n'y aurait pas lieu de porter plainte.

Guéguerre

Publié : 11 juin 2006
par Rose
Dans mon département, même histoire :
Il y a 10 jours, diffusion de dizaines de postes pour l'éducation nationale en "contrat d'avenir" (mesure réservée aux allocataires de minima sociaux, RMI, API, ASS, AAH).
Fin de semaine, on apprend que ces postes ne sont pas accessibles aux rmistes.
D'après ce qu'on nous a dit à l'ANPE, le conseil général (qui finance les contrats d'avenir pour les rmistes), ne veut pas financer... le personnel précaire de l'éducation nationale !
Quelque part, on le comprend...
On vit une drôle d'époque.
Rose

Publié : 11 juin 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

La loi prévoit que le contrat d'avenir soit financé par le Conseil Général pour le RMI.
Mais il s'agit d'une convention tripartite: employeur/salarié/fianceur et chacun est libre de signer ou non.
Il ne peut donc s'agir que d'une prise de position qui a dû être revendiquée. Et ce d'autant plus que l'anpe ferait mention explicite de ce procédé.
C'est une info à faire remonter ...
Avez vous plus de détails. ? Des références ?

Pour trouver le site du Conseil général de votre département.

Publié : 11 juin 2006
par poussin006
oui il faudrait avoir l'explication... peut être en fouillant les journaux locaux ?
chez moi, le président il gueule assez contre l'état, l'an dernier il a assigné le tpg en paiment du rmi au titre du transfert de compétences mais sans les sousous... ca fesait dans les 8 millions d'euros quand même...
donc s'il se passe un truc comme ca, je le lirais bientôt
:shock:

Publié : 11 juin 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

N'oublions pas que les départements sont à gauche .... :wink:

D'accord, ..... y'a des c.ns aussi à gauche mais ....

:)

Publié : 12 juin 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

Premiers éléments avec le détail d'un litige en cours.
L'Association pour la Promotion des Recherches et Etudes en Psychologie dans l'Entreprise est en négociation avec le Conseil Général du 93 pour la conclusion de Contrats d'avenir.

Le CG 93 refuse de signer en invoquant le motif suivant:
"il est impossible de signer un contrat d’avenir car les conventions avec la Caisses d’Allocations Familiales n’ont jamais été signées."
ICI, le détail historique des évènements.

Ps: je reviens sur mon affirmation précédente selon laquelle le CG soit libre de signer ou non une convention Contrat d'Avenir.
Selon le lien ci-dessus:
APREPE a écrit :Appel au 3939 : Le CG93 doit appliquer la loi, s’il refuse de signer un CA, il nous faut l’attaquer au Tribunal Administratif

Publié : 12 juin 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

bellaciao.org
mardi 6 juin 2006 (14h52) :
Contrat d’Avenir parisien : des milliers de précaires privés de leur droits par le Conseil Général
AC ! Paris avec l’aide de salariés en contrat d’avenir est intervenu aujourd’hui pendant le lancement d’un pôle d’entreprise au 168 rue Raymond Losserand où était présent Christian Sautter, adjoint chargé du développement économique, des finances et de l’emploi à la Mairie de Paris. Pour dénoncer la perte des droits connexes au RMI des employés en contrats d’avenir. En effet au bout de six mois d’activité, la CAF signifie à ces derniers leur exclusion du RMI et donc de tous les droits connexes qui y sont liés : CMU , montant maximum de l’allocation logement mais aussi chèques mobilité et autres droit dépendant du Conseil général.

Publié : 12 juin 2006
par poussin006
bah là c'est clair...