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CAMPEMENT DE LA RESISTANCE DEVANT L’ASSEMBLEE

Publié : 17 oct. 2010
par carl
CGT PAS de CALAIS EN LUTTE
LES CHTI’SYNDICATS MONTRENT LA VOIE !

APRES 6 MOIS DE LUTTES ET DE MANIFESTATIONS, LE GOUVERNEMENT, LES
DEPUTES ET LES SENATEURS DE LA DROITE PRESIDENTIELLE ET DU MEDEF N’ONT
RIEN COMPRIS… ILS RESTENT SOURDS, AVEUGLES ET MEPRISANTS !
DONC NOUS PRENONS NOS RESPONSABILITES EN APPELANT A
L’ORGANISATION JOUR ET NUIT JUSQU'A L’ABANDON DE LA
REFORME DES RETRAITES. D’UN CAMPEMENT DE LA RESISTANCE DEVANT L’ASSEMBLEE
NATIONALE A PARTIR DU 19 OCTOBRE…

Ils campent sur leurs postions, nous campons face à leur position !

Camarades,

Nos 5 Unions locales CGT du Pas de Calais (Auchel-Bruay-Béthune-Lillers-Isbergues) sont
désormais prêtes et elles ont décidé de se rendre à Paris devant l’Assemblée Nationale pour
exiger la remise à plat du projet de réforme des retraites et exiger du gouvernement,
l’ouverture de véritables négociations sur la base des revendications exprimées depuis le
printemps par des millions de salariés.

Depuis le mois de mars, nos Unions Locales des Syndicats battent le pavé : des centaines de
milliers de tracts ont été diffusés, des dizaines de milliers de signatures ont été recueillies, le
nombre de manifestants n’a fait qu’augmenter de journée en journée, et les heures de grèves
se comptent par centaines de milliers.

Alors que les trois quarts de la population est hostile au projet, le gouvernement et sa
majorité campent sur des positions qui frisent le coup d’Etat.
Voilà pourquoi nos syndicats et syndiqués CGT, force de propositions, les salariés, les jeunes,
avons décidé de passer a la vitesse supérieure afin de faire plier le Gouvernement et le
Medef.

Nous avons décidé de rompre l’attentisme et nous proposons l’organisation d’un roulement de
militants venus de la France entière pour manifester de manière permanente devant
l’Assemblée Nationale.

Le 19 octobre à Paris, nous installerons un campement de la Résistance qui
devra tenir en permanence Place du Palais Bourbon, face à l’Assemblée
Nationale, jour et nuit jusqu'à l’abandon du projet.

Les syndicats, les militants, les syndiqués, les soutiens (ils sont 72 % des salariés) demandent
et exigent désormais d’autres formes de luttes, car ils sont aujourd’hui bien conscients que
les manifestations sans action de masse, ne suffiront pas pour l’abandon de la réforme et
faire face à la détermination de la droite de ce pays.

Dans de nombreuses villes, des initiatives locales se sont faites, elles ont dépassé la simple
manifestation et elles ont été très populaires. Comme l’a souhaité la Confédération, nous
avons proposé depuis des mois d’autres formes de luttes et une visibilité CGT, et il est
devenu prioritaire désormais, de mettre le Peuple en colère en face des parlementaires
méprisants et corrompus par les lobbies des fonds de pensions, de la finance et du Médef.

Les sondages, la population nous donnent raison, tous demandent le maintien de la retraite
pleine et entière à 60 ans, la reconnaissance de la pénibilité et le maintien des régimes
spéciaux (hormis pour les députés et les sénateurs qui sont considérés comme des privilégiés
mais qui ont écartés l’amendement qui prévoyait la modification de leur régime privilégié).
La démonstration a été faite, la CGT, les Union locales interprofessionnelles, les US du public
et du privé, les syndicats grands et petits, ont atteint et dépassé les espérances dans la
mobilisation et dans la durée.

La démonstration a aussi été faite que la masse des salariés a répondu à nos appels, grâce au
travail militant qui est monté en puissance depuis le printemps.
Aujourd’hui nous devons casser la spirale du recul social programmé par un gouvernement
« de classe » et voté par des députés et des sénateurs aux ordres…
Notre responsabilité de militants CGT est engagée et nous prenons nos responsabilités.
Nous ne plierons pas, nous ne reculerons pas et nous n’avons pas peur de la lutte… et nous
n’attendrons pas une hypothétique solution en 2012… ou des amendements bidonnés…
Depuis le début, notre cible est la victoire et jamais nous ne sommes entrés dans la théorie
du sentiment d’impuissance et de la délégation de pouvoir.

Nous n’avons fait aucune erreur, nous sommes donc aujourd’hui complètement légitimes pour
dépasser le cap des mobilisations locales ou régionales…importantes mais dépassées à ce
jour.
Nos organisations CGT, fortes de ses militants et de ses syndiqués sauront répondre présentes
et avec le soutien de notre Confédération et des fédérations CGT, nous allons
démocratiquement briser le mur de la honte qui sépare le peuple d’un pouvoir qui a choisi la
solution de l’affrontement et du mensonge pour défendre les intérêts des plus riches.
A Partir du 19 octobre et jusqu’à l’abandon soyons des milliers de camarades à nous relayer
jour et nuit par roulement de régions entières pour être présents devant l’Assemblée
Nationale.

Comme en 1997, avec les occupations des ASSEDIC par les privés d’emplois, comme en 2006
avec le CPE, nous créerons l’émulsion qui permettra la victoire et cela sans perte de salaire
abusive.

Cette proposition n’est pas révolutionnaire, mais à pour but de répondre à la demande des
syndiqués et des salariés avec au bout la vraie victoire par l’abandon de la réforme.
La CGT forte de ses 700 000 adhérents peut tenir des semaines et elle aura le soutien des
millions de salariés sympathisants, elle sera le moteur de ce bras de fer démocratique, et
sera à l'avant garde de cette forme de mobilisation et d’action de masse.
Même si le gouvernement entend envoyer les forces de l’ordre pour nous déloger, ce sera
de sa responsabilité car le droit de s’opposer, le droit de faire grève et le droit de
manifester sont des droits inscrits dans la Constitution… Nous ne laisserons pas faire !
Avec cet appel, la base est écoutée, et comme demandé, c’est elle qui donne ainsi le signal
de la mobilisation générale nationale et interprofessionnelle. Et nous appelons
l’intersyndicale à se joindre à cette expérience nouvelle contre cette réforme qui n’a de sens
que de faire payer encore plus les travailleurs et de les faire mourir au travail et pour le
travail et les profits.

A Paris à partir du 19 octobre – soyons des milliers chaque jour devant l’Assemblée
Nationale par roulement… et le soutien d’un Peuple !

Camarades, osons l’impossible, pour gagner !

Les Unions Locales du Pas de Calais demandent à l’ensemble des UD, des UL, des US, des
Fédérations de la CGT de toutes les régions de les soutenir le 19 et de les relayer dés le
20 octobre Place du Palais Bourbon… la victoire est au bout, restons déterminés

Re: pourquoi l’Assemblée ?

Publié : 17 oct. 2010
par superuser
N'est-ce pas plutôt devant le Sénat qu'il faudrait camper ?