L'Emploi et le Chômage en Débats

Ce n'est pas moi qui le dit.

C'est:

Yvon Gattaz, ancien patron du CNPF entre 1981 et 1986, l'ancêtre du Medef, est aujourd'hui président du syndicat des entreprises de tailles moyennes.

qui le dit:

Et à ce titre, il s'exprime dans un article intitulé « La fin des syndicats est-elle souhaitable ? (...)

Reprenant cette expression devant un parvis de chefs d’entreprises réunis à HEC pour l’université du Medef, Yvon Gattaz s’exprime ainsi : « De façon sociétale, les syndicats ont été nécessaires au XIXème siècle, utiles puis abusifs au XXème. Inutiles et nuisibles au XXIème, ils doivent disparaître »... « Les syndicats ont perdu toute légitimité et ne doivent leur survie qu’aux deux fils d’araignée incroyablement résistants qui les soutiennent encore, politiques et médias ». Rappelons qu’en 1922, Mussolini fit interdire les syndicats et que dès mai 1933, l’une des premières mesures prises par Hitler fut de les dissoudre.


Il poursuit :

* « De véritables entrepreneurs, en particulier ceux qui ont créé leur entreprise et embauché peu à peu tout le personnel, connaissent parfaitement le secret de l'harmonie sociale : la disparition des syndicats », écrit Yvon Gattaz. « Les performances des entreprises sont inversement proportionnelles à leur taux de syndicalisation. L'élimination s'impose donc économiquement », affirme le cofondateur du groupe Radiall.

http://www.miroirsocial.com/actualite/l ... von-gattaz

En fait, il prône le <<dialogue social>> de gré à gré, l'individu seul face à l'entreprise.

(Merci à Maguy de m'avoir fait connaître le site http://www.miroirsocial.com )

Les performances des entreprises sont inversement proportionnelles à leur taux de syndicalisation. L'élimination s'impose donc économiquement »

Boooon... si je suis le raisonnement de ce... (bip) en France, nous devrions avoir des entreprises SUPER performantes avec un taux de 7-8% de syndiqués, et encore j'aimerais connaitre le taux de syndicalisation des entreprises privées de moins de 100 personnes !

Un génocide souhaité sans le moindre complexe. Si on éliminait les patrons-voyous flirtant d'un peu trop près avec le politique ou tous les rentiers qui ne servent qu'à se faire des millions sur le dos de ceux qui travaillent, hmmmm ??

Se référer à Mussolini et Hitler, ça vous définit le bonhomme : c'est Yvon Gâteux ou quoi ?
Le MEDEF n'est-il pas lui-même une sorte de syndicat ?

Bien sûr ! C'est une organisation patronale qui siège paritairement face aux organisations syndicales, et dont la "représentativité" est tout autant critiquée :

http://amate-palindromes.blogspot.com/2 ... icale.html

http://www.mediapart.fr/journal/economi ... resentatif

http://leclub.aef.info/idees/les-articl ... -quoi.html

Se référer à Mussolini et Hitler, ça vous définit le bonhomme

Pour être juste, ce n'est pas dans la citation, c'est un commentaire de la personne qui a écrit cet article.

Ah oui je n'avais pas fait attention aux guillemets ; ça me paraissait énorme aussi comme faute de communication. D'où le "gâteux".

Ah oui je n'avais pas fait attention aux guillemets ; ça me paraissait énorme aussi comme faute de communication. D'où le "gâteux".

Mais si on garde en tête l'interdiction des syndicats pendant la période fasciste et qu'on lit:

utiles puis abusifs au XXème

On se demande si c'est de l'ironie ou du cynisme de la part de celui prononce ce discours.

Les syndicats ont-ils été abusifs entre 1940 et 1945?

On se demande si c'est de l'ironie ou du cynisme de la part de celui prononce ce discours.

Je dirais : les deux mon pitaine. Certains gâteux ou nostalgiques d'époques troubles rêvent de nous renvoyer dans le XIXè siècle, à l'époque bénie des journaliers besogneux, du peuple sans éducation, des maladies souvent dues à la misère qui résolvaient le problème des "surnuméraires".

Ne manquent que le fouet et le bonhomme qui tape sur un tambour pour donner la cadence

Ne manquent que le fouet et le bonhomme qui tape sur un tambour pour donner la cadence

Quand tu pénètres chez Pôle emploi, tu peux presque entendre le bruit du tambour.
Après tout, celui ou celle que tu vois en premier dans cet endroit est en général un précaire sorti provisoirement de la <<liste>> pour s'occuper de ses compagnons d'infortune et de chaîne.
Si un jour ils mettent en place une solution pour s'occuper des "surnuméraires" nous savons qui ils utiliseront pour faire ce sale boulot..

J'imagine, puisque ce peuple ingrat et stupide n'a pas voulu en grande majorité de la vaccination contre la grippe H1N1, par exemple.
Alors, il faut trouver autre chose.

"Le collectif marseillais «Touche pas à mon port» publie demain lundi, dans le journal Les Échos, une publicité très provocatrice sur le modèle: «Best job in the world: devenez grûtier au port de Marseille»
Sur fond bleu azur, la pub en pleine page joue la provoc et énumère les soi-disant avantages des dockers du port autonome: huit semaines de congés, 18 heures par semaine, 4000 euros brut par mois, emploi à vie...
C'est provoc, mais pas de très bon goût et sans doute pas de nature à apaiser la CGT du port autonome pas réputé très tendre à l'égard du Medef qu'on devine derrière cette initiative.

Pour la fin de la grève

Sur son site internet, le collectif «touche pas à mon port» déclare «vouloir en finir avec les grèves à répétition qui tuent le port et toute l'économie locale à petit feu et exige une reprise immédiate et durable des activités portuaires, fret, croisière, pétrole et une application en urgence de la réforme conforme à la loi votée par les députés en 2008.»

"EMPLOI GARANTI À VIE"

Est-ce à dire que les grutiers ne prennent pas de retraite ? Dans l'affirmative ce n'est pas franchement un avantage.

Grutier meilleur job de France ? Mon oeil !

Des grévistes CGT du port de Marseille et des raffineries de l'étang de Berre ont placardé mercredi matin des bulletins de paie sur les locaux de l'Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13) à Marseille, en réponse à une publicité choc du patronat marseillais.

"L'initiative d'aujourd'hui répond à la provocation du Medef. Nous sommes venus faire la démonstration qu'on était bien loin des rémunérations annoncées", a expliqué Pascal Galeoté, leader du syndicat CGT des agents portuaires des bassins Est de Marseille et des terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et Lavera, bloqués depuis le 27 septembre. "On a voulu nous faire passer pour des nantis et des privilégiés pour nous discréditer auprès de l'opinion publique. Le débat ne se pose pas en termes de rémunération mais porte sur des questions de fond relatives à l'emploi, au devenir de l'activité et aux difficultés économiques", a-t-il souligné.

Les fiches apposées par la cinquantaine de grévistes font état d'un salaire net de 2.140 euros pour un salarié ayant 10 ans d'ancienneté et travaillant 151 heures par mois.

Intitulée "The best job in the world", la publicité du patronat, publiée lundi par le quotidien Les Echos, ironisait en proposant de devenir "grutier au port de Marseille", avec huit semaines de congés par an, 18 heures de travail hebdomadaires et un salaire de 4.000 euros bruts par mois. Une publicité qui a coûté 48.300 euros, selon M. Galeoté. De son côté, l'UPE n'a pas souhaité dévoiler le montant de l'opération "Touche pas à mon port" qui réunit patronat local, associations, professionnels indépendants et salariés.

M. Galeoté a ensuite été reçu, avec Marc Sarde, délégué CGT de la raffinerie Ineos (ex-BP), l'une des quatre situées autour de l'étang de Berre, par des représentants de l'UPE. "Il semblerait que la chambre patronale ait enfin entendu notre message sur la tenue d'une table ronde", notamment sur le projet de stockage de produits raffinés Oiltanking Mediaco Marseille (OTMM) qui inquiète les syndicats, a indiqué M. Sarde à l'issue de cette entrevue de près d'une heure.

http://www.lexpansion.com/entreprise/gr ... 40632.html