France Télécom devient Orange
Publié : 31 mai 2006
Les syndicats CGT et SUD ont dénoncé mercredi le changement de nom du groupe France Télécom, qui adopte jeudi "Orange" comme marque de référence, fustigeant la fin de "la notion de service public".
La CGT, premier syndicat du groupe, a appelé le personnel à une "journée d'actions multiformes le 1er juin pour exprimer les attentes des salariés", à l'occasion de rencontres entre les directions du groupe et le personnel prévues dans le cadre du changement de marque. "Nous nous éloignons ainsi toujours plus de la notion de service public" avec l'adoption de la marque Orange, constate la CGT dans un communiqué. Le syndicat dénonce une "volonté de changer la culture d'entreprise des salariés de France Télécom, encore trop marquée par une logique de service public en imposant dans le monde une marque sans odeur et sans saveur".
Le syndicat met en parallèle les "175 millions d'euros" investis par le groupe en communication pour changer de marque avec les "16.000 suppressions d'emplois en France et 2.000 en Grande-Bretagne" annoncées par France Télécom.
Dans un communiqué séparé, le syndicat SUD explique que la direction "veut tourner définitivement la page de l'histoire de France Télécom, opérateur public en charge du service public des télécommunications" et "passer définitivement à l'ère de la multinationale à vocation mondiale".
SUD dénonce une stratégie "tournée vers la recherche de nouvelles marges bénéficiaires sur le dos des salariés" et qui "compromet l'avenir par de faibles investissements et en ne donnant pas toute sa place à la qualité de service et à l'égalité d'accès pour tous".
La CGT, premier syndicat du groupe, a appelé le personnel à une "journée d'actions multiformes le 1er juin pour exprimer les attentes des salariés", à l'occasion de rencontres entre les directions du groupe et le personnel prévues dans le cadre du changement de marque. "Nous nous éloignons ainsi toujours plus de la notion de service public" avec l'adoption de la marque Orange, constate la CGT dans un communiqué. Le syndicat dénonce une "volonté de changer la culture d'entreprise des salariés de France Télécom, encore trop marquée par une logique de service public en imposant dans le monde une marque sans odeur et sans saveur".
Le syndicat met en parallèle les "175 millions d'euros" investis par le groupe en communication pour changer de marque avec les "16.000 suppressions d'emplois en France et 2.000 en Grande-Bretagne" annoncées par France Télécom.
Dans un communiqué séparé, le syndicat SUD explique que la direction "veut tourner définitivement la page de l'histoire de France Télécom, opérateur public en charge du service public des télécommunications" et "passer définitivement à l'ère de la multinationale à vocation mondiale".
SUD dénonce une stratégie "tournée vers la recherche de nouvelles marges bénéficiaires sur le dos des salariés" et qui "compromet l'avenir par de faibles investissements et en ne donnant pas toute sa place à la qualité de service et à l'égalité d'accès pour tous".