Changer la république ou s'abstenir en 2007
Publié : 29 mai 2006
La panne de la démocratie; que faire ? ; Le diagnostic est de plus en plus largement partagé, massivement même. Il est nécessaire de dépasser le stade des analyses et des constatations lucides mais déplorées. Nous sommes à 10 mois d’une échéance primordiale pour la république, et la campagne électorale présidentielle est bien lancée. Il serait temps d'agir
Que peuvent faire les citoyens et comment, pour réformer nos institutions. ?
On insiste actuellement beaucoup sur l’importance d’une “ingénierie démocratique”. Il faudrait mettre ce concept en pratique pour proposer des méthodes ou procédures susceptibles de construire la réforme institutionnelle. Il semblerait que l'on considère que les citoyens sont contraints d'attendre le bon vouloir des élus et des partis. Les citoyens sont juste bons à suivre les débats, les états généraux de la démocratie... Il est acquis que les citoyens sont voués à l'impuissance. Même le vote blanc n'est pas pris en compte. Que reste'il aux citoyens pour se faire entendre? C'est cela aussi "la panne démocratique" de notre système. Mais croire qu'une solution vraiment démocratique et déterminante viendra des partis et des élus est complètement utopique.
C'est en raison de ce scepticisme affiché pour l'action citoyenne vis à vis des réformes des institutions que les citoyens doivent se saisir surtout de la question méthodologique. Comment parvenir à imposer un socle minimum de réformes démocratique dans notre système institutionnel? c'est la question? faîtes le tour des programmes des partis dits "de gouvernement", sur le cumul des mandats par exemple, et vous verrez que ceux -ci n'ont pas du tout l'intention d'établir des règles simples et compréhensibles.
Il faut une méthode simple « d’action citoyenne pour la démocratie"
1) Choisir les éléments décisifs du changement.
La mutation institutionnelle ne se fera pas en un jour. d'ailleurs, la démocratie est un combat permanent et construire une constitution idéale n'est bien sûr pas un objectif. Il faut définir aujourd'hui les éléments institutionnels qui déclencheront le mouvement et qui permettront par la suite des évolutions permanentes. Eh bien, les seules questions déterminantes sont les modalités de désignation de nos représentants. Il s'agit donc, (du cumul des mandats, de leur durée et renouvellement, de l'éligibilité des citoyens, le choix du mode de scrutin)- C'est la première étape puisque, par la suite ces représentants seront dans une meilleure position ( clarté de la représentativité, de la responsabilité, du mandat) pour faire évoluer, pour adapter les institutions selon les nécessités du moment. La mutation démocratique doit s'envisager dans la durée et la permanence du questionnement.
2) Proposer une procédure décisionnaire démocratique ouverte et simple,
le référendum à options ; C'est l'objet de ce blog "changer la république". http://changerlarepublique.over-blog.com/ Voir article sur "le référendum novateur optionnel. De fait, sur les 5 à six questions (voir plus haut) il serait proposé 2 à 3 options de réponses à l’électeur. ( le statu-quo et une ou deux options innovantes). L’option ayant obtenu la majorité est adoptée.
3) Faire pression.
Définir les modalités d'une pression. : menace ferme d'abstention aux élections présidentielles, si aucun engagement fiable n'est pris pour l'après élection, et mobilisation auprès des acteurs, experts, journalistes.… Il faudra organiser cette menace, (mouvement d'opinions), en particulier sur les partis de gauche et du centre, cibles privilégiées de la pression. Normalement, une telle menace n'aurait pas beaucoup d'effets. Mais justement, le moment est favorable pour une telle opération d'abstention. Tout le monde craint un "nouveau 21 avril". Et les sondages récents sur le scepticisme des français vis à vis de la classe politique ne sont pas faits pour arranger les choses. Il est peut être assez cynique de s'appuyer sur une telle éventualité, mais le combat mérite sans doute une telle extrémité.
« Je ne suis pas certain que ça ira mieux si ça change, mais je suis certain qu'il faut que ça change pour que ça aille mieux." Christoph Lichtenberg (1742-1799).
C’est donc « changer la République » ou s’abstenir
Que peuvent faire les citoyens et comment, pour réformer nos institutions. ?
On insiste actuellement beaucoup sur l’importance d’une “ingénierie démocratique”. Il faudrait mettre ce concept en pratique pour proposer des méthodes ou procédures susceptibles de construire la réforme institutionnelle. Il semblerait que l'on considère que les citoyens sont contraints d'attendre le bon vouloir des élus et des partis. Les citoyens sont juste bons à suivre les débats, les états généraux de la démocratie... Il est acquis que les citoyens sont voués à l'impuissance. Même le vote blanc n'est pas pris en compte. Que reste'il aux citoyens pour se faire entendre? C'est cela aussi "la panne démocratique" de notre système. Mais croire qu'une solution vraiment démocratique et déterminante viendra des partis et des élus est complètement utopique.
C'est en raison de ce scepticisme affiché pour l'action citoyenne vis à vis des réformes des institutions que les citoyens doivent se saisir surtout de la question méthodologique. Comment parvenir à imposer un socle minimum de réformes démocratique dans notre système institutionnel? c'est la question? faîtes le tour des programmes des partis dits "de gouvernement", sur le cumul des mandats par exemple, et vous verrez que ceux -ci n'ont pas du tout l'intention d'établir des règles simples et compréhensibles.
Il faut une méthode simple « d’action citoyenne pour la démocratie"
1) Choisir les éléments décisifs du changement.
La mutation institutionnelle ne se fera pas en un jour. d'ailleurs, la démocratie est un combat permanent et construire une constitution idéale n'est bien sûr pas un objectif. Il faut définir aujourd'hui les éléments institutionnels qui déclencheront le mouvement et qui permettront par la suite des évolutions permanentes. Eh bien, les seules questions déterminantes sont les modalités de désignation de nos représentants. Il s'agit donc, (du cumul des mandats, de leur durée et renouvellement, de l'éligibilité des citoyens, le choix du mode de scrutin)- C'est la première étape puisque, par la suite ces représentants seront dans une meilleure position ( clarté de la représentativité, de la responsabilité, du mandat) pour faire évoluer, pour adapter les institutions selon les nécessités du moment. La mutation démocratique doit s'envisager dans la durée et la permanence du questionnement.
2) Proposer une procédure décisionnaire démocratique ouverte et simple,
le référendum à options ; C'est l'objet de ce blog "changer la république". http://changerlarepublique.over-blog.com/ Voir article sur "le référendum novateur optionnel. De fait, sur les 5 à six questions (voir plus haut) il serait proposé 2 à 3 options de réponses à l’électeur. ( le statu-quo et une ou deux options innovantes). L’option ayant obtenu la majorité est adoptée.
3) Faire pression.
Définir les modalités d'une pression. : menace ferme d'abstention aux élections présidentielles, si aucun engagement fiable n'est pris pour l'après élection, et mobilisation auprès des acteurs, experts, journalistes.… Il faudra organiser cette menace, (mouvement d'opinions), en particulier sur les partis de gauche et du centre, cibles privilégiées de la pression. Normalement, une telle menace n'aurait pas beaucoup d'effets. Mais justement, le moment est favorable pour une telle opération d'abstention. Tout le monde craint un "nouveau 21 avril". Et les sondages récents sur le scepticisme des français vis à vis de la classe politique ne sont pas faits pour arranger les choses. Il est peut être assez cynique de s'appuyer sur une telle éventualité, mais le combat mérite sans doute une telle extrémité.
« Je ne suis pas certain que ça ira mieux si ça change, mais je suis certain qu'il faut que ça change pour que ça aille mieux." Christoph Lichtenberg (1742-1799).
C’est donc « changer la République » ou s’abstenir