Recherchons chargé(e)
Publié : 17 mai 2006
Coup de gueule ce soir,
Je viens d'apprendre que je n'étais pas prise pour un poste de sociologue/chargé d'études (niveau doctorat) responsable de la mise en place d'une étude (accrochez-vous, j'ai crû rêver, dans tous les sens du terme, à l'annonce de l'intitulé) de satisfaction auprès des bénéficiaires de dispositif de réinsertion dans le nord de Paris...Le moins qu'on puisse dire, c'est que mon CV colle très bien au profil (expérience dans l'insertion, recherches dans le même champ, rapport de soutenance de thèse pour le moins élogieux...là je me fais du bien pour faire passer la pillule...ces potentats de l'insertion subventionnée réussiraient presque à me saper le moral ce soir).
L'entretien s'est plutôt bien passé: on me dit que l'on souhaite faire appel à des universitaires car on est insatisfait des rapports pondus par des organismes ayant pignon sur rue (genre le truc qui est chapeauté par Robert Rochefort...) car ils ont tendance à fournir des conclusions formatées/copiées-collées blablabla et que l'on table dorénavant sur un travail SCIENTIFIQUE et HONNETE (sic)...je me suis engouffrée dans le discours et ai fait preuve d'honnêteté à mon tour (quelle naïve je suis!) et ai précisé que je trouvais extrêmement intéressante cette démarche de sonder les principaux intéressés des dispositifs d'insertion (ça court pas les rues ce type d'études), je me suis répandue sur les travaux que mes confrères psychologues sociaux réalisent depuis une bonne vingtaine d'années dans ce champ (Denis Castra, Lionel Dagot, Bernard Gangloff, JL Beauvois & RV Joule...)...de la matière et encore de la matière...pour faire Plof, bye et au suivant....
J'espère que le quidam qui a été recruté (que je soupçonne effectivement d'être un homme avec les tempes qui commencent à grisonner du haut de sa trentaine formatée fac) se passera de rédiger dans son rapport final pour la DDTE les conneries que j'ai pu lire dans les études que l'on trouve en ligne sur le site de l'organisme de R. Rochefort: sachez messieurs-dames qu'entre 50% et 43%, il y a une différence de 7%...et oui, 5 années de fac (voire plus) et de copinage interne pour pondre de telles inepties que même un élève de seconde générale ne fait plus depuis belle lurette!
Ce soir j'ai franchement mal à mon investissement scolaire et prend pleinement conscience de l'utilité de me bouger les miches ici et ailleurs.
Je viens d'apprendre que je n'étais pas prise pour un poste de sociologue/chargé d'études (niveau doctorat) responsable de la mise en place d'une étude (accrochez-vous, j'ai crû rêver, dans tous les sens du terme, à l'annonce de l'intitulé) de satisfaction auprès des bénéficiaires de dispositif de réinsertion dans le nord de Paris...Le moins qu'on puisse dire, c'est que mon CV colle très bien au profil (expérience dans l'insertion, recherches dans le même champ, rapport de soutenance de thèse pour le moins élogieux...là je me fais du bien pour faire passer la pillule...ces potentats de l'insertion subventionnée réussiraient presque à me saper le moral ce soir).
L'entretien s'est plutôt bien passé: on me dit que l'on souhaite faire appel à des universitaires car on est insatisfait des rapports pondus par des organismes ayant pignon sur rue (genre le truc qui est chapeauté par Robert Rochefort...) car ils ont tendance à fournir des conclusions formatées/copiées-collées blablabla et que l'on table dorénavant sur un travail SCIENTIFIQUE et HONNETE (sic)...je me suis engouffrée dans le discours et ai fait preuve d'honnêteté à mon tour (quelle naïve je suis!) et ai précisé que je trouvais extrêmement intéressante cette démarche de sonder les principaux intéressés des dispositifs d'insertion (ça court pas les rues ce type d'études), je me suis répandue sur les travaux que mes confrères psychologues sociaux réalisent depuis une bonne vingtaine d'années dans ce champ (Denis Castra, Lionel Dagot, Bernard Gangloff, JL Beauvois & RV Joule...)...de la matière et encore de la matière...pour faire Plof, bye et au suivant....
J'espère que le quidam qui a été recruté (que je soupçonne effectivement d'être un homme avec les tempes qui commencent à grisonner du haut de sa trentaine formatée fac) se passera de rédiger dans son rapport final pour la DDTE les conneries que j'ai pu lire dans les études que l'on trouve en ligne sur le site de l'organisme de R. Rochefort: sachez messieurs-dames qu'entre 50% et 43%, il y a une différence de 7%...et oui, 5 années de fac (voire plus) et de copinage interne pour pondre de telles inepties que même un élève de seconde générale ne fait plus depuis belle lurette!
Ce soir j'ai franchement mal à mon investissement scolaire et prend pleinement conscience de l'utilité de me bouger les miches ici et ailleurs.