L'Emploi et le Chômage en Débats

(J'ai introduit volontairement cette faute d'orthographe, en suivant l'exemple de l'affaire Omar R. J'espère que ça ne vous gêne pas )

Bonjour,

j'ai simplement envie de témoigner de mon entretien téléphonique avec ma conseillère (de l'anpe pour handicapés).

Donc elle m'appelle chez moi en "prenant de mes nouvelles" car que je n'en donne pas (reproche!).

Heureusement j'ai été un peu préparé à son coup de fil suite au dernier entretien que j'ai eu avec elle et la gamberge qui s'en est suivi.

Elle se plaint que je n'ai pas suivi ses conseils vu que j'étais "d'accord" sur la mesure qu'elle m'avait "proposé". Je lui dit que je m'étais senti obligé d'être d'accord, mais je ne l'ai pas été et je n'avais pas osé de le dire, vu que la menace d'une radiation plane toujours. Elle dit qu'elle ne m'avait jamais menacé de me radier. Je lui dit que personne ne menace jamais personne ouvertement "je vous radie si vous ne faites pas ce que je vous dis", mais malgré tout les radiations existent bel et bien.

Puis reproche que je me disperserais dans mes recherches d'emploi. Je répond que quand je ne cherchais que dans une seule direction on m'avait reproché de ne pas être polivalent. Maintenant quand je cherche de façon polivalente, on me reproche de me "disperser", donc faut savoir.

Sa "strategie": me mettre dans une position dans laquelle je suis obligé de me justifier, de me défendre. J'ai eu le courage de le lui dire, que je me sens mal avec elle, car je me trouve toujours en porte-à-faux, en "accusé".

Elle me demande des comptes sur mes recherches, sa tombe bien, car j'ai mon document "tableau de bord" sur Word ouvert à l'écran. Je lui parle d'une trentaine de candidatures (depuis 3 mois). Quand je lui explique comment je cherche, elle tourne mes phrase d'une façon que ça change leurs sens et me reproche de ne pas bien chercher. Je le lui fait remarquer et lui redonne ma version des faits. J'ai du mal à bien m'exprimer, car le français n'est pas ma langue maternelle et je suis tendu à perdre mes moyens de parole.

Elle me dit que si je suis "si autonome" alors je n'aurais plus besoin des services de cette antenne. (donc sousentendu: vas te faire suivre ailleurs si tu n'es pas d'accord avec moi)

Je dis qu'elle est la 4e conseillère que je vois, et la seule avec laquelle je ne me sens pas bien du tout.
Je dis que je veux toujours être suivi par ce service, mais avec un autre conseiller.

Elle me donne les coordonnées de son supérieur hiérarchique auquel je devrais m'adresser avec ma demande.

Je suis content d'avoir crevé l'abcès. Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, mais j'en ai eu marre. Marre.

Diety

Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant

Pour toi je ne sais pas, mais pour cette <<conseillere>> c est simple, elle aura une nouvelle <<victime>> sur laquelle exercer une pression...

Bonjour

Tiens, Diety ta "conseillère" doit avoir suivi la même formation que les 2 dernières que j'ai vues...

Agressivité, tentatives de culpabilisation, d'infantilisation, bref on a l'impression d'être des délinquants.

Te mettre dans la peau d'un coupable fait partie de leur stratégie, après on est obligé d'avoir une attitude défensive qui fait perdre nos moyens.

Elles doivent avoir une option sadisme dans leur formation...

Je ne suis jamais à l'aise dans les face-à-face ce qui ne contribue pas à me faire passer lors d'entretiens. De nature plutôt réservée, je n'aime pas qu'un quidam quelconque s'arroge le droit de me poser des questions qui concernent ma vie privée.

En général, je rembarre très froidement ce qui est pire que de crier (d'ailleurs je n'ai pas l'organe pour)

En tous cas, Diety, jamais une conseillère ne m'a appelée pour me demander des nouvelles.

Puis reproche que je me disperserais dans mes recherches d'emploi. Je répond que quand je ne cherchais que dans une seule direction on m'avait reproché de ne pas être polivalent. Maintenant quand je cherche de façon polivalente, on me reproche de me "disperser", donc faut savoir.

Toi aussi, on t'a fait le coup ? IL FAUT ETRE FLEXIBLE QUAND L'ETRE TROP TOUT EN L'ETANT QUAND MEME... quand ça les arrange.

Quand on est autodidacte sans diplôme cela se complique.

On parle d'incohérence dans notre parcours.

tout le monde, quand il était petit ne sautillait pas sur place en criant "je veux être fonctionnaire!" et quand on voit leur culture générale ou leur culture d'entreprise quasi nulles...

Mut Diety, du bist nicht allein

Maguy

Bonjour,

et merci pour votre soutien!

Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant

Pour toi je ne sais pas, mais pour cette <<conseillere>> c est simple, elle aura une nouvelle <<victime>> sur laquelle exercer une pression...

Ca je ne l'admet en aucun cas. Avec elle s'est terminé.

Je ne sait pas si le changement de conseiller est prévu ou si c'est un droit, c'est peut-être accordé au cas par cas, mais en tout cas je le demanderai.

Si le changement n'est pas accepté il me reste l'option de ne plus faire appel à leurs "services" et aller à l'anpe "normale" (et subir le contrôle mensuel ce qui ne m'enchante pas, mais bon. Parfois l'entretien mensuel avec une personne humaine et pourvue de bon sens est peut-être mieux qu'un entretien trimestriel avec une tordue - l'espoir est toujours permis...).

Puis si ça ne va plus et en dernier recours je peux compter sur mon médecin. Je lui ai parlé de cette situation. Si la pression devient trop forte pour moi, je peux avoir un congé de maladie. (Je me rends compte que c'est exactement comme le début d'un harcèlement moral au travail... "pression trop forte => congé de maladie" - c'est ça le suivi des chômeur?)

Puis me voilà avec une nouvelle question, mais c'est peut-être mieux que je la pose dans la rubrique "Questions".

Diety

Le témoignage de Diety, confirmé par celui de Maguy prouve encore que nous, les sans-emplois, sommes des "parasites" qu'il faut sans cesse fliquer.

Ici, en Belgique, il n'y a pas de suivi, du moins jusqu'à un certain moment. Après un certain temps, l'ONEM (le pendant de la funny ANPE) vous tombe sur le paletot. Ca ne m'est pas encore arrivé mais je sens que cela ne saurait tarder. C'est pour cela que je dois conserver toutes les preuves de mes démarches pour retrouver un boulot.

Car dans l'esprit des gens de l'ANPE, de l'ORBEM et de l'ONEM en Belgique, nous sommes des feignants qui avons décidé de ne plus bosser. En plus, nous nous complaisons dans cette situation de touristes. Et bien sûr, on vit aux crochets de la société et sur le dos des courageux travailleurs.

C'est cette vision bien ancrée qui fait que l'on tombe plus souvent qu'à notre tour sur des "conseillers" (terme hyper mal choisi !) qui se permettent de nous donner des leçons, de nous prendre pour des débiles et de faire preuve de peu de respect. Dans leur tête et même si cela n'est pas conscient, nous ne sommes pas victimes mais coupables. Le preuve, ici, quand tu as un entretien avec un "conseiller", tu peux te faire accompagner de quelqu'un de ton syndicat, voire d'un avocat.

Mais comment changer l'image que les gens ont des chômeurs ?! Le comble c'est que cette tâche devrait incomber aux gens de l'ANPE etc ...

Après convocation par un contrôleur DDTE sur ma recherche d'emploi (et préalablement pour d'autres raisons, j'avais déjà porté plainte contre lui auprès de son supérieur ... qui m'avait donné raison , vous voyez le tableau), j'ai décroché quelques mois d'arrêt maladie pour me protéger du harcèlement et de la vengeance à ma plainte pour saloperie caractérisée.
Je n'en ai plus jamais entendu parler.

Alors faut pas lésiner sur les arrêts maladie, d'autant que ça permet de chercher un job en étant bien plus relax, donc avec plus grandes chances de succès.
Et en plus ce sont les salariés qui sont contrôlés, pas nous, ou rarement et après plusieurs mois d'arrêt (4 ou 5 mois dans mon cas).

Par contre, attention, pour ne rien perdre, faut une bonne calculette :
- d'un côté faut que ce soit rentable côté indemnisation sécu donc avec une durée suffisante pour ne pas perdre trop d'allocs,
- mais pas trop long pour ne pas perdre des droits pour cause de revenus trop élevés en cas d'ass, cmu, rmi, ...

Salut CartagDE,

je trouve ton message très instructif!

Alors faut pas lésiner sur les arrêts maladie, d'autant que ça permet de chercher un job en étant bien plus relax, donc avec plus grandes chances de succès.

C'est exactement comme ça que je vis la situation.
Cette pression absurde a l'effet inverse au but recherché.

Pour la question de la "rentabilité": est-ce que tu a été en ASS quand tu a eu ton congé de maladie?
Ma crainte serait (j'ai l'ASS) de ne rien toucher du tout en cas de congé de maladie. Ce cas de figure pourrait-il arriver, ou peut-on être sûr de toucher quelques IJ ?

(Voir aussi ma question ici)

Franchement, sur les calculs sécu d'indemnisation, je n'y connais pas grand chose.

Mes infos ne sont pas extrèmement récentes, donc faut se méfier, mais en 2002/2003 la sécu ne parlait pas d'un certain nombre d'années de travail, comme à l'ass, mais semblait décidée à recueiller tous les bulletins de payes éventuels sur x années indéterminées pour trouver les 200 et quelque heures de W nécessaires au calcul du montant des indemnités.
A l'époque je n'avais pas de souci sur les 200 heures et quelques.

Je ne me souviens que d'une chose : c'est que toutes les questions, demandes de documents inexistants, etc ... étaient bons pour retarder le calcul et le versement d'indemnités. Si je n'avais pas piqué une crise dans leurs locaux, je crois que je serais encore en train de chercher des docs et le bulletin de naissance de ma grand mère.

Enfin comme d'hab dans les administrations. Faut pas attendre d'être trop malade pour arriver à s'en sortir.

J'espère que quelqu'un sur le site en sait plus.
Bon courage.

J'ai le même souvenir.

A l'époque j'étais au chômage, ex-prof (maître-auxiliaire de l'éducation nationale). A la Sécu ils ont demandé des papiers que j'ai du demander au Rectorat, qui a mis un temps fou pour me les envoyer, et tout ça pour entendre, que le formulaire a été mal remplie. Je me rappelle aussi d'une crise que j'ai piqué, ou j'ai gueulé devant une vingtaine de gens qui attendaient leur tour, et en réclament le chef de service. Les agents de la Sécu refusaient toujours de communiquer directement avec le Rectorat et passaient par moi, qui avait un mal fou par la suite d'expliquer au Rectorat ce que la Sécu voulait d'eux. C'était cauchemardesque...

Avec la distance d'aujourd'hui je suis étonné qu'ils n'avaient pas appellé les flics quand j'avais fait mon scandale. Mais c'était insupportable, ils se formalisaient pour une virgule, et toi pendant des mois tu ne peux pas payer ton loyer. Scandaleux...

Est-ce que ça serait amélioré?

P.S. J'ai introduit volontairement cette faute d'orthographe, suivant l'exemple de l'affaire Omar R. J'espère que ça ne vous gêne pas

Savez vous qu'il y a des conseiller chargés de relation avec le public dans les agences sécu ? Quand il est nul, on passe au cran au-dessus :

auprès Directions des caisses primaires d'assurance maladie, il y a un service de contrôle/inspection/audit/résolution de problèmes pointus, qu'on peut contacter par simple courrier.

Ensuite, on tombe sur une sorte de conseiller supercompétent en charge du dossier, avec lequel on peut discuter par téléphone et qui résoud TOUS les problèmes du dossier.

Ca m'est arrivé dans mes nombreuses tribulations administratives. C'était miraculeux, parce que le problème était trop technique et complexe pour les pauvres employées du centre sécu, complètement paumées, qui me faisaient tourner en bourrique par incompétence.

Voilà j'ai estimé qu'un simple email (comme me l'avait conseillé ma conseillère avec qui il y a incompatibilité d'humeur) pour une demande de changement de conseiller n'était pas suffisant.
Donc lettre RAR en faisant poliment la demande, tout en expliquant que je suis à leur disposition afin de parler de mes projets professionnels et de rendre compte de mes activités de recherche. Affaire à suivre...

Question sécu ...

L'un de mes ex patrons m'a poussée dans les escaliers en avril 2005 ...
Je n'ai pas encore reçus les sous des IJ d'AT ... Malgré les photocopies du jugement prud'homal et le certificat de l'huissier qui se retrouve impuissant ...



C'est malheureux à dire, mais avec l'ANPE et les ASSEDIC, il vaut mieux (quand ça le "mérite") passer par la voie du recommandé avec AR ...
Un mail, une lettre simple ou une conversation téléphonique ... Cela se perd si facilement ...

Je n'arrive pas à imaginer qu'un employeur ait pu oser te pousser dans un escalier.
Rien que ça mériterait un fil à soi tout seul sur les violences employeur-brimé(e). J'espère que tu as pu porter plainte.

Bien plus effarant que les c... autour d'histoires de S..., SO, sort, Sorbonne.
(sauf les résultats concrêts, bien sûr)

Outre les aspects financiers, comment t'en sors-tu aujourd'hui, au moins physiquement ? Cà va ?

Je trouve que ça dépasse les bornes du tolérable.

Non je n'ai pas porté plainte, car cela aurait "suspendue" ma procédure prud'hommale ... (et elle a été refusée par la gendarmerie car je n'avais aucune trace ... une gifle ne laisse pas de marques)
Mais j'ai déposé une main courante ...
Et je ne me suis pas gênée d'en parler dans mes conclusions ...

Surtout que j'avais dans mes pièces le témoignage du maître d'hôtel qui a été viré à coup de poings la saison d'avant ...
Ce maître d'hôtel a gagné aux prud'hommes ... Depuis qu'il est chez son "nouveau" patron, le couple gérant (ex patron) envoie souvent des dellations à l'urssaff ... Alors que (prudent !) le maître d'hôtel ne bosse pas une heure au black : tout est déclaré ... (petite histoire : le maître d'hôtel a été viré ... parce qu'ayant marre que les clients lui gueul**t dessus à force d'attendre leur commande ... le maître d'hôtel emmenait les clients voir le chef devant sa téloche au lieu d'être dans la cuisine ... C'est le comis -en stage- qui faisait tout ...)

Une serveuse a été virée la saison d'avant "moi" ... Le monsieur gérant (co****d celui-là !) s'en prenait à sa femme ... La serveuse passait dans le couloir ... Il lui a dit qu'elle était virée ...
Comme elle résistait et revenait au boulot ... Il est passé à la manière gestuelle (comme sur sa femme) ...

C'est une hyper longue histoire et grâce à l'homme d'entretien, on a tissé une sorte de toile avec les ex employés qui sont eux aussi allés aux prud'hommes ... Avec tous leurs témoignages et copies de leurs jugements ... J'attends de voir le 26 juin si cela a porté ses fruits ...

Pour la petite histoire : l'homme d'entretien est parti à la fin de son Nième CDD ... Il a refusé le cdi et a dit "adieu" au patron d'une manière ... Disons musclée ...

Si si cela existe des employeurs comme cela ... Le pire : leur "manager" est une pouriture immonde ... Il fait sa loi avec les encouragements des patrons ... Il leur fait même des petits dans le dos ... Les patrons lui payent le loyer, l'essence, le portable, les fringues ... Parce qu'eux sont rentiers et partent souvent ... Alors il faut bien quelqu'un pour surveiller l'établissement fermé 6mois par an ...

Comme je le dis souvent à la greffière du tribunal des Prud'hommes de Grasse : Et ça exerce encore ça Alors que pendant ce temps, des gens triment pour réussir à tenir hors de l'eau leur petite entreprise ...

un seul temoignage pour la gendarmerie ,je comprend bien la legereté ,faut que ca debouche une enquete ou autrement c'est du temps de perdu !!

mais plusieurs temoignages ,ca commence a peser et puis si la gendarmerie suffit pas ,mettez la en concurrence

le mec ,il est peut etre informateur local de la gendarmerie mais pas de la police ,se tire la bourre les polices de sarko !

un bon dossier pourri sur des "collegues " des fois

la police ,c'est un bizness aussi ,surtout celle de sarko