L'Emploi et le Chômage en Débats

Conf de presse (AC!, Apeis, MNCP, CGT-Chômeurs)

Retraites : chômeurs et précaires appelés à se mobiliser aussi le 7 septembre

La réforme des retraites va "augmenter le chômage" et pénaliser davantage les chômeurs et les précaires, ont estimé mercredi quatre organisations de défense des chômeurs (AC!, Apeis, MNCP, CGT-Chômeurs), en appelant à participer à la mobilisation du 7 septembre.

Notant que le chômage des seniors augmente, que l'entrée des jeunes sur le marché du travail est "de plus en plus tardive" et les "parcours de plus en plus saucissonnés", elles ont affirmé lors d'une conférence de presse que le report de l'âge de départ en retraite "augmentera d'autant plus le chômage".

Par leur appel commun lancé aux chômeurs et précaires à participer au 7 septembre, ces organisations ont "un double objectif: participer à la mobilisation et faire prendre conscience aux confédérations syndicales des besoins des chômeurs et précaires", selon le MNCP.

"On est sur le pied de guerre", a lancé Alain Marcu, porte-parole d'AC!

Pour le président du MNCP, Marc Desplats, "les nouvelles mesures sur les retraites auront des conséquences beaucoup plus graves pour les chômeurs et précaires, qui cotisent peu voire pas pour la retraite".

"Ce sera la double peine pour les privés d'emploi: après avoir vécu pauvres, ils vont devenir des sous-retraités sans les moyens de se soigner", a estimé Patrick Marquette, représentant la CGT Chômeurs.

"Plus de 40 ans à travailler dans une société de plus en plus précaire pour toucher une retraite, ce n'est pas possible", a déclaré Thierry Bailly, porte-parole de l'Apeis.

Soulignant qu'il y a "beaucoup de jeunes, de femmes, de seniors parmi les précaires", le porte-parole d'AC! a regretté que "les jeunes soient très peu mobilisés, alors que les retraites font partie de leur avenir".

Ces quatre organisations réclament notamment le maintien de la retraite à 60 ans, un retour à un calcul des retraites sur les 10 meilleures années au lieu de 25, un relèvement "substantiel" des minima retraite et des indemnisations chômage à au moins 80% du Smic, des droits à l'acquision de trimestres de retraite y compris pour les chômeurs non indemnisés et les personnes au RSA.

Après le 7 septembre, "on continuera à se battre contre des mesures injustes qui ne correspondent pas aux besoins et si le gouvernement ne veut pas voir, il en paiera les conséquences", a assuré M. Marquette. Pour M. Marcu, "on ne sait pas où ça va aller après, mais il semblerait que le gouvernement non plus".

http://www.boursorama.com/international ... 8e0695d45c

Pour info :

Nous étions présents à cette conférence de presse rondement menée dans l'unité. Ça fait plaisir.

Les asso (et donc Actuchomage) donnent RdV aux Chômeurs et Précaires, à Paris, le 7 septembre, à partir de 13h00 devant le magasin Habitat, Place de la République.

Pour les RdV en province, se reporter à notre article de Une.

@plus

Les asso (et donc Actuchomage) donnent RdV aux Chômeurs et Précaires, à Paris, le 7 septembre, à partir de 13h00 devant le magasin Habitat, Place de la République.

Qui vient?
On ressort le matos estampillé <<chômage année noire>>?
Pour mardi les prévisions météo indiquent que le temps devrait être mauvais donc on pourrait amener les pébroques

Moi j'y serai évidemment.

Et c'est le lieu de rdv de toutes les assos et collectifs de chômeurs (sauf le MNCP). Donc y'aura un peu de monde.

On amène les pébroques s'ils ne sont pas trop défraîchis depuis l'année dernière.

J'espère cette fois-ci pouvoir me joindre à vous. Apparemment, la carte météo a un peu changé depuis la semaine dernière : averses rares, toujours ça !

J'apporterai mon zoli pébroque... australien

La mobilisation de mardi contre la réforme des retraites arrive dans un contexte politique bouleversé par l'affaire Woerth et les divisions à droite. Suffisant pour infléchir la position du gouvernement ? L'analyse de Jean-Marie Pernot, chercheur à l'IRES.

Les syndicats peuvent-ils vraiment faire plier le gouvernement avec la mobilisation de mardi contre la réforme des retraites ? Eric Woerth a déjà dit qu'il n'y aurait pas d'inflexion de son projet et les ouvertures qu'il a faites sont cantonnées à trois domaines : la pénibilité, les polypensionnés, et les carrières longues. Surtout, ce gouvernement a déjà montré sa capacité à passer outre les mobilisations, même les plus importantes. La mobilisation qui a eu lieu en mars 2009 pour réclamer plus de pouvoir d'achat pendant la crise était la plus importante depuis mai 68, mais elle n'a rien changé.

Comment expliquer l'impuissance actuelle des mouvements sociaux ?

La différence avec mai 68, c'est qu'il y avait à l'époque un nombre de grévistes beaucoup plus important, ce qui n'est pas le cas actuellement. La durée des mouvements sociaux est également un facteur important. Si, comme en 1995, les grèves s'inscrivent dans la durée et aboutissent à une déstabilisation de l'économie, d'autres forces sociales, comme le patronat, finissent par monter au créneau et dire : "Ça suffit". Un tel pouvoir de nuisance des mobilisations n'est pas avéré aujourd'hui. Pour le gouvernement, c'est surtout un mauvais moment à passer.

Quelle influence peut avoir le contexte politique ?

En 2005, lors des manifestations anti-CPE, il y avait d'importantes tensions à l'intérieur du gouvernement. Dominique de Villepin avait été fragilisé par l'attitude de Nicolas Sarkozy, qui s'était mis en second rideau et ne le soutenait pas. Et cela avait été un facteur très important dans le processus qui avait abouti au retrait de la réforme. Aujourd'hui, la majorité se déchire autour de la question de la sécurité et l'affaire Woerth ne cesse de brouiller le débat sur les retraites. C'est la grande différence avec les manifestations qui avaient eu lieu pendant la crise : la majorité était unie, elle ne l'est plus. Parce que celle du gouvernement est plus faible, la position des syndicats est plus forte aujourd'hui que lors de la dernière mobilisation, fin juin.

Le gouvernement pourrait donc quand même être amené à reculer ?

Il paraît très inflexible, mais on ne peut pas exclure qu'il soit acculé à un compromis, par exemple sur la question du recul de l'âge de départ à taux plein de 65 à 67 ans. L'élection présidentielle approche et si la mobilisation prend de l'ampleur, le gouvernement aura du mal à ne pas en tenir compte. Il faudra surveiller non pas le nombre de manifestants, qui donne lieu à une éternelle querelle de chiffres, mais le nombre de manifestations. Si même dans les petites villes des défilés sont organisés, cela voudra dire que le mouvement imprègne profondément le tissu social. Et la somme de mécontentements qui s'additionnent depuis des années peut trouver un détonateur pour exploser, comme la fonction publique, qui a de plus en plus de mal à absorber les suppressions d'emploi.

http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 38359.html

Bonjour,
Le rendez=vous devant l'Habitat de République à 13 h est-il bien pour les Actuchomistes parisiens ? En espérant qu'il n'y ait pas trop de problème de RER.

C'est le point de ralliement de toutes les associations de chômeurs.

Heu salut

Pour demain et le matériel militant, je découvre :

Après l'état des lieux, j'ai en ma possession :

- 2 banderoles "chômage année noire" confectionnées par José
- 7 petits parapluies noirs (avec auto-collant "chômage année noire", en bon état
- 2 gros parapluies noirs "chômage année noire"
- quelques pancartes aussi

question : j'emméne quoi?


et est-ce que nous profitons tout de même pour accrocher place de la république au niveau du théatre de "jezanet" (je sais il s'appelle pas comme cela, mais ceux qui savent comprendront - se conférer au 29 janvier 2009 -) la banderole, histoire d'avoir une photo

@Maguy, nous avons des parapluies, peut-être pas la peine d'améner ton parapluie? ! je ne sais pas moi, c'est un suggétion

et j'ai confectionné des petits autocollants (format étiquette courrier : 1 avec le logo actuchomage et 1 avec le parapluie chômage année noire) (bon ça c'est pas lourd et ça ne prend pas de place)

Il me reste quelques grands autocollants "chômage année noire".

@Pili

Ne t'emmerde pas ! Ne te charge pas !

Amène 2 pébroques (les grands s'ils sont encore en bon état) et une banderole. Ça le fera largement.

On sera noyés dans la foule.

Et le sujet, ça reste principalement les retraites.

Yves

Ok

Bonjour

pas la peine d'être làbas à 13h00, à part pour donner un coup de main aux autres associations !

En ce qui me concerne ce je ne pourrais y être avant 13h30

Proposition : point de rendez-vous à 13h45 devant le magazin habitat, place de la république

Je viens de rentrer, et elle n'est pas encore terminée...

C'était noir de monde !

Etaient présents Pierre (que nous avons perdu ), Sabine (une nouvelle), Talou, Theryca, Nelly, Josiane, Maguy, Tristesir, et vos serviteurs Yves, Pili et Sophie.

Merci à toutes/tous !

Nous avons retrouvé Pierre en vélo sur le chemin du retour, apparemment cela commençait à devenir chaud vers Nation, disait-il.

La fin du cortège partait de République vers 18h30 seulement, juste avant les engins de voirie (impressionnant !).

Les avenues noires de monde, rarement vu !

Nous avons croisé J.L. Mélenchon (remise, Sophie ? ).

J'avais oublié le "plaisir" d'être à 10 au m2 dans le metro. Tout de même contente d'avoir pu participer et de voir les potes

C'était sympa !

Mais où étaient les mecs ? 8 femmes pour 3 hommes !

Avec nos pébroques "Chômage Année Noire" et nos banderoles (matos rescapé de l'année dernière), on a encore fait sensation (merci José qui a confectionné nos superbes banderoles que le Monde entier nous envie).

Bcp de photographes pros et amateurs.

Et on s'est distingué en occupant un rond-point du Boulevard Voltaire, en disposant notre matériel, en buvant un coup (pas d'alcool, c'était plutôt l'heure du goûter, sauf pour une que je ne dénoncerai pas : une bière).

Bref, le p'tit côté convivial propre à Actuchomage : Un pied dans la manif - Un pied dans la "marge" (sur le trottoir).

Ça, c'est tout nous. Ça permet aussi de discuter avec les gens de tous les horizons, les badauds, les mémés et les pépés qui regardent passer les jeunes.

Un bon moment… sous le soleil.

Pour le reste : Un défilé franchement colossal mais toujours un peu "promène-couillons".