Le plaidoyer anti-vieux de L'Expansion
Publié : 25 août 2010
Attention, ça dépote !!!

Dette : les seniors ne veulent pas payer (2 pages)
Morceaux choisis...
On y apprend que "cette résistance de la part d'une catégorie de population électoralement très puissante [65% des plus de 60 ans ont voté Sarkozy en 2007] va compliquer un peu plus l'équation de la sortie de crise en général, et des retraites en particulier".
Que "cette génération a arbitré pour le présent au détriment du futur, donc de ses enfants, en vivant au-dessus de ses moyens", ou qu’"ils ont laissé une société molle et usée, sans se soucier de l'avenir de leurs enfants".
Que "les ingrédients d'un conflit majeur entre générations sont plus que jamais réunis".
Que 20% des moins de 30 ans vivent au-dessous du seuil de pauvreté alors que chez les retraités, la frange aujourd'hui la plus riche de la population, ils ne sont que 7%.
Que 76% des seniors sont propriétaires de leurs résidences principales, contre 54% des actifs. Pour l'acquisition d'un même bien, les jeunes doivent aujourd'hui travailler deux fois plus longtemps que leurs parents.
Que l'Etat consacre ses dépenses les plus importantes aux plus âgés.
"Quant au minimum vieillesse, il s'élève à 708 euros par mois. C'est peu, mais c'est plus que les 460 euros du RSA. Difficile de faire mieux en termes d'injustice sociale, soupire Olivier Ferrand de Terra Nova. D'ailleurs, aucun pays ne maltraite autant sa jeunesse. Et ce n'est pas tout : en matière de fiscalité, la France est une véritable essoreuse de pouvoir d'achat des jeunes au profit de leurs aînés."
Même les mesures de rigueur, ce sont les jeunes qui devront les supporter.
Heureusement qu'en conclusion, au chapitre "Ne pas tout mettre sur le dos des baby-boomers", on peut lire que "mettre tout le monde à contribution non pas en fonction de son âge, mais de ses revenus" serait "la solution la plus juste, sans doute, mais pas la plus probable"...
Patrick Artus, responsable des études économiques à Natixis, souligne que "les politiques économiques menées en Europe en général et en France en particulier sont caractéristiques des pays dirigés par les vieux". Et paf!
Les retraités, boucs-émissaires de rêve mais, hélas, intouchables ?




Dette : les seniors ne veulent pas payer (2 pages)
Morceaux choisis...
On y apprend que "cette résistance de la part d'une catégorie de population électoralement très puissante [65% des plus de 60 ans ont voté Sarkozy en 2007] va compliquer un peu plus l'équation de la sortie de crise en général, et des retraites en particulier".

Que "cette génération a arbitré pour le présent au détriment du futur, donc de ses enfants, en vivant au-dessus de ses moyens", ou qu’"ils ont laissé une société molle et usée, sans se soucier de l'avenir de leurs enfants".
Que "les ingrédients d'un conflit majeur entre générations sont plus que jamais réunis".
Que 20% des moins de 30 ans vivent au-dessous du seuil de pauvreté alors que chez les retraités, la frange aujourd'hui la plus riche de la population, ils ne sont que 7%.
Que 76% des seniors sont propriétaires de leurs résidences principales, contre 54% des actifs. Pour l'acquisition d'un même bien, les jeunes doivent aujourd'hui travailler deux fois plus longtemps que leurs parents.
Que l'Etat consacre ses dépenses les plus importantes aux plus âgés.
"Quant au minimum vieillesse, il s'élève à 708 euros par mois. C'est peu, mais c'est plus que les 460 euros du RSA. Difficile de faire mieux en termes d'injustice sociale, soupire Olivier Ferrand de Terra Nova. D'ailleurs, aucun pays ne maltraite autant sa jeunesse. Et ce n'est pas tout : en matière de fiscalité, la France est une véritable essoreuse de pouvoir d'achat des jeunes au profit de leurs aînés."
Même les mesures de rigueur, ce sont les jeunes qui devront les supporter.
Heureusement qu'en conclusion, au chapitre "Ne pas tout mettre sur le dos des baby-boomers", on peut lire que "mettre tout le monde à contribution non pas en fonction de son âge, mais de ses revenus" serait "la solution la plus juste, sans doute, mais pas la plus probable"...

Patrick Artus, responsable des études économiques à Natixis, souligne que "les politiques économiques menées en Europe en général et en France en particulier sont caractéristiques des pays dirigés par les vieux". Et paf!
Les retraités, boucs-émissaires de rêve mais, hélas, intouchables ?




