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RADIE pour « attitude blasée «

Publié : 20 avr. 2006
par JPC
ANPE : RADIE pour « attitude blasée « et « regards par la
fenêtre «

la lettre scannée ici:http://www.ac.eu.org/article.php3?id_article=1233

je propose que l'on appelle la directrice au téléphone pour lui demander des explications.

Publié : 20 avr. 2006
par chris
et ,ben !!

ca laisse reveur ,d'ailleurs je l'ai relue plusieurs fois ..la lettre !

j'ai beaucoup aimé "l'agent du service public " ,vont bientot demander a etre assermenté ces pourris :wink:

comme ca ,on sera bientot dans le delit de sale gueule :D

il ya le coté particulierement comique et derisoire de la radiation de 15 jours ,ca fait punition et "votre cahier d'exercice "

tiens ca pose une question juridique , ca meriterait pas des poursuites au penal a titre personnel puisque c'est de la responsabilité de la directrice qui n'est pas assermentée a cet effet , st dumortier a peut etre un avis ..avisé :wink:

pour le reste ,je me demande comment y zarrive encore a se regarder dans une glace le matin ,ces anpeistes la :twisted:

Publié : 20 avr. 2006
par Monolecte
J'attend les "radié pour pétomanie incongrue" ou "doigts dans le nez" :roll:

Publié : 20 avr. 2006
par tristesir
pour le reste ,je me demande comment y zarrive encore a se regarder dans une glace le matin ,ces anpeistes la
A mon avis c'est sans soucis, la lettre va bien dans ce sens:
la personne radiée est considérée comme un "mauvais chomeur" qui a refusé "la main tendue" destinée à l "aider" à trouver un emploi par son attitude <<qui manquait totalement de correction>> envers l'agent anpeiste "méritant" et sa "fourberie": il a profité de l absence de la "formatrice" pour signer la feuille de présence et partir "en douce".

L agent anpeiste qui prononce la radiation de 15 jours n'aura pas plus de scrupules qu un correcteur du bac lorsque celui ci met une note très basse à un lycéen qui remet en cause l'obtention du diplome.

Publié : 20 avr. 2006
par tristesir
Peut etre qu en 2007, apres les elections, on fusionnera les commissariats et les agences anpe pour faire des économies: tu refuses un emploi ou un "atelier" anpe: 48h de garde à vue pour te justifier et te faire revenir à de "meilleurs sentiments" 8)

Publié : 20 avr. 2006
par chris
certains "agents du service public " doivent en rever !!

transformer le mepris qu'ils recoivent en pouvoir 8)

c'est une constante des dictatures ,de transformer les mediocres et les incompetents en fideles zelateurs .

Publié : 21 avr. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,

Vraiment spécial comme histoire …. En tout cas c’est intéressant de pouvoir diffuser des copies de courrier. On peut mieux voir l’état d’esprit …

Moi je vois une dame qui dispose d’éléments objectifs pour prononcer la radiation. (élément certains et éléments discutables) Il est clair que pour une raison ou une autre le gars lui fait de la provoque en ne remettant pas son CV et en sortant de l’atelier avant la fin prévue. (mais on ne connaît pas le contenu de sa lettre du 28 mars). On peut aussi penser que c’est volontairement qu’il n’effectue pas les « exercices » (mais ce n’est pas prouvé).

Pourtant cette directrice invoque des éléments subjectifs pour prononcer la radiation et particulièrement une attitude blasée et inattentive dont l’appréciation ne tient qu’à son avis personnel (Evidement bien insuffisant pour demander une radiation).
Finalement, elle ne dit pas si les offres ont été candidatées et elle ne dispose pas de preuve pour l’absence lors de l’atelier puisque la feuille de présence est signée.
L’évaluation de compétences professionnelles a eu lieu, la non remise de lettre de motivation peut à mon avis être discutée comme étant un élément de la vie privée, la directrice ne dispose donc que de l’absence de CV pour prononcer la radiation.

L’ensemble est résumé par la phrase : « vous dites que vous maîtrisez ces techniques mais vous n’en apportez pas la preuve. »
Cet argument me semble un peu léger car il sous entend qu’il existe une technique maîtrisable débouchant infailliblement sur une embauche.
Si cela est vrai alors les chômeurs ne sont que des imbéciles ne sachant pas seulement écrire et les « acteurs de l’insertion professionnelle » des pantins incapables.
Sauf évidement à prouver qu’on maîtrise, c'est-à-dire trouver un emploi.
Si cela est faux (cela est faux) alors l’argument ne tient pas car l’allocataire n’a pas à prouver une capacité par nature non quantifiable.
(si je suis chanteur, je peux estimer être bon chanteur sans devoir prouver que je suis le meilleur chanteur).

La lettre ne dit pas ce qu’invoque l’allocataire pour justification de son attitude.
Toujours est il qu’il me semble inconcevable d’être sanctionné sur l’appréciation d’une attitude (autre que la perturbation de l’ordre public et en ce cas la directrice dispose certainement de consignes très précises.)
Se plaindre d’une attitude non coopérative, c’est faire de l’ingérence dans le face-à-face de l’entretien et (à mon sens) violer le devoir de réserve de l’agent en lieu et place de cet agent.
C’est aussi reconnaître implicitement la non compétence de l’agent dans l’entretien de face à face.
Autre reconnaissance implicite, le fait que l’allocataire (demandeur d’emploi de longue durée) n’a jamais bénéficié d’une aide appropriée depuis son inscription.
Si cela est vrai, c’est une nouvelle incompétence de l’anpe.
Si cela est faux, l’attitude blasée trouve toute sa cohérence.


Reste qu’il faudrait défendre tout cela devant le délégué départemental.
Or j’ai peur qu’il ne fasse parti de la même charrette de nouveaux promus qui ne sont sans doute pas arrivés à ces postes par hasard. La directrice en question (si j’en crois le site de l’anpe) vient d’être classifiée agent statutaire au niveau IV B - Filière management opérationnel fin 2004 et à intégré son poste il y a moins de six mois.(après expérience similaire dans une autre agence)
Nouveaux directeurs, nouveaux concepts ou petits chéfaillons qui ne se maîtrisent pas ?
Si notre ami conteste la décision, nous le saurons vite.

Mais, s’il possède des arguments, aura-t-il de l’écoute. ?
Rien n’est moins sûr et il parait urgent de connaître très précisément les consignes relatives à la décision de radiation.
Normalement, si c’est pas fait « au pif », il doit y avoir des textes.

Faudrait faire vite parce que l’organisation elle perd pas son temps elle.
On a vu que l’afpa allait fliquer les CTP pour le compte des employeurs. et que divers fichiers informatiques étaient rassemblés..
Aujourd’hui on voit des agents anpe délégués dans les missions locales et tout le monde est réuni dans les nouvelles « maisons de l’emploi ».
Coté rmi, c’est pas mieux car le président du Conseil Général peut maintenant sanctionner financièrement, la caf doit exécuter la décision mais personne ne sait à qui il faut adresser la demande en recours, de la caf ou du Conseil général.

Bref, uniquement des joyeusetés qu’il convient de prendre très au sérieux et, c’est sans aucun doute l’arrivée de l’arbitraire dont nous informe cette missive.

Plus grave, dans sa maladroite formulation, elle démontre que l'auteur n’est pas conscient de son arbitraire et qu’il n’est pas apte à analyser la situation avec suffisamment de recul pour en exposer les éléments objectifs. Si ce n’est le cas c’est qu’il s’en moque et qu’il sait que ses arguments passeront … ce qui n'est pas mieux du tout.

Si le gars conteste et qu’il est quand même radié par le délégué départemental, il est bientôt temps de prendre le maquis …

Publié : 21 avr. 2006
par tristesir
Si notre ami conteste la décision, nous le saurons vite.
N'est ce pas ce qu il a fait contester? En tout cas, c'est ce que j ai compris en lisant la lettre car dans les dernières lignes on peut lire: <<je vous informe donc que les éléments que vous m'avez soumis n'ont pas été de nature à modifier mon appréciation initiale(...)>>

Publié : 21 avr. 2006
par dblosse
Hello

Et la "formatrice", elle est trop forte celle la....elle arrive à former les gens en s'absentant....alors si c'est pour faire chier les gens à les bloquer sur des exercices à la con totalement inutiles pendant que la connasse de service se barre au café ou ailleurs, quel est l'intérêt à part passer le temps des chômeurs en leur faisant croire que ce temps passé leur sera utile ?

Pis arrêtons avec ces conneries de lettre de motivation à la con je n'en ai jamais fait et j'ai toujours trouvé du travail quand même avec comme seul texte dans les mails que j'envoie :

"Suite à l'annonce N° ....., veuillez trouver ci-joint mon CV"

Quand j'y pense, je me dis que d'autres ont du se casser le cul avec des lettres de motivation que beaucoup en les lisant ont du se tordre de rire.

Pour exemple dans une boulangerie à côté d'ou je bosse, la vendeuse disait avoir reçu des lettres de motivation en critiquant qu'ensuite les gens ne restaient pas et donc n'étaient pas motivés.

Encore l'hypocrisie qu'on ne retrouve pas qu'au niveau politique ! Je gerbe sur tous ces gens qui se sentent à l'abri et dénigrent leurs semblables avec autant de mépris !!!!

David

A propos de CV et LM...

Publié : 21 avr. 2006
par Rose
Acte positif de recherche d’emploi (histoire vraie)

Un demandeur d’emploi envoie à différentes entreprises une candidature accompagné d’un CV mentionnant :
Nom : Tommy Veyssière. Age : 15 mois. Expériences professionnelles : de 3 à 6 mois, guide-interprète, Mongolie
avec photo du bébé.
La lettre de motivation précise : « Je parle couramment l’anglais et le mongol, et j’ai un très bon relationnel… ».

Réponse du Club Med : « … Nous avons le regret de vous informer que votre profil ou le poste pour lequel vous postulez ne correspond pas… »
Réponse de Moët-Hennessy : « Nous avons apprécié la qualité de vos compétences ainsi que vos motivations. Nous regrettons toutefois… »
Réponse de France Télécom : « Après examen attentif de votre dossier, nous sommes au regret… ».

D’après un article du Canard Enchaîné
« Chéri, j’ai rétréci les demandeurs d’emploi » (15.02.06)


En tant que conseillère professionnelle animant des ateliers, je peux vous dire

1) que les cahiers d'exercices, s'ils peuvent servir de trame de réflexion pour certains, sont inadaptés pour la plupart des demandeurs d'emploi.

2) que seuls les volontaires pour ces prestations peuvent en tirer quelque bénéfice - sur le plan humain (rencontre avec d'autres, échanges, témoignages), sur la prise de conscience des compétences, la mise en lumière des choix, l'élaboration des projets...

3) que la contrainte là comme ailleurs est contre-productive, tant pour les DE que pour les conseillers

4) que le délit de "refus de prestation" est inacceptable.

5) que les CV et LM pondus dans ces ateliers de toutes façons ne seront pas lus par les destinataires !

Bises et courage

Rose

Publié : 21 avr. 2006
par dblosse
Lut

Merci Rose de confirmer mes dires avec un peu plus de delicatesse que je n'ai pu le faire auparavant... :lol:

Mais bon, pour rester politiquement correct plutôt que de rentrer dans le lard de tous les imbéciles que je croise à longueur de journée, je préfère me défouler ici.

Je me souviens que sophie avait raconté une rencontre dans un bus avec une personne qui ne possédait pas le savoir nécessaire pour porter un jugement correct sur les chômeurs et précaires, et leur a exposé son point de vue...elle a réussi me semble-t-il, mais il n'y a que des gens comme elle qui peuvent réussir, je n'ai personellement pas la patience de rabacher.

David - Blasé aussi mais ça se voit pas

Publié : 22 avr. 2006
par superuser
Rassure-toi, cher David !
Même si je suis bien placée pour sortir de + en + facilement des arguments qui tuent aux arrêts de bus (parce que je suis tous les jours à faire de la veille d'info pour Actuchomage, et que j'en suis maintenant imprégnée), j'avoue que parfois je suis moi-même très blasée et très en colère, à en être maladroite...

Rabacher, c'est pénible : mais c'est le principe du militantisme.
Et garder son self-control à tout moment, c'est pas évident quand on est soi-même victime.

Il s'agit donc d'être à la foi "victime assumée" et "porte-parole" des autres victimes. Donc prendre des distances avec son propre sort.

Avec la pratique, je remarque que connaître exactement les faits pour avoir des arguments de poids remplace naturellement les sentiments : ça permet de bien placer ses flêches, sans trembler, car la colère, si elle est saine, est moins crédible et persuasive que des propos informatifs qui font mouche.
C'est la différence entre le discours égocentré - qui peut éventuellement émouvoir, mais "ton histoire n'est pas la mienne…" - et le discours hétérocentré - qui aborde le sujet dans sa globalité institutionnelle, économique ou politique, en se basant sur des faits avérés et transposables à une large partie de la population.

Ainsi, dans notre cas, pour nous défendre - même individuellement -, il faut blinder notre plaidoyer avec des arguments qui brassent large et traitent du plus grand nombre.

Publié : 22 avr. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
N'est ce pas ce qu il a fait contester? En tout cas, c'est ce que j ai compris en lisant la lettre car dans les dernières lignes on peut lire: <<je vous informe donc que les éléments que vous m'avez soumis n'ont pas été de nature à modifier mon appréciation initiale(...)
Dans les faits, la directrice l'a informé qu'elle allait décider la radiation et lui a demandé de lui faire part de ses observations. Elle y est obligée de même qu'elle doit proposer un entretien de vive voix.
Ensuite, aprés donc avoir lu ou entendu l'allocataire, elle lui confirme sa décision (le courrier dont nous avons vu la copie.)
Dans le code du travail ce n'est pas elle qui prend la décision mais le délégué départemental mais ce dernier peut déléguer ses compétences aux chefs d'agences.
Ici nous ne savons pas si la directrice est officiellement déléguée.

La mention du recours possible est faite en fin de lettre. (cette mention est obligatoire et rappelle l'article R.311-3-9 du code du travail.)
Ce recours permet de contester la décision de la directrice devant le délégué départemental qui lui même peut demander avis à une commission départementale (Art R.351-34).
Voici les articles concernés:
CODE DU TRAVAIL
(Partie Réglementaire - Décrets en Conseil d'Etat)
Sous-section 1 : Inscription et radiation des demandeurs d'emploi
Article R311-3-4
Sous réserve des dispositions du dernier alinéa de l'article L. 311-5 et du deuxième alinéa de l'article L. 351-16, les demandeurs d'emploi immédiatement disponibles sont tenus d'accomplir de manière permanente, tant sur proposition de l'un des organismes mentionnés au premier alinéa de l'article L. 311-1, en particulier dans le cadre du projet personnalisé d'accès à l'emploi prévu à l'article R. 311-3-11, que de leur propre initiative, des actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer ou reprendre une entreprise.
Ces démarches doivent présenter un caractère réel et sérieux, apprécié compte tenu de la situation du demandeur d'emploi et de la situation locale de l'emploi.

Article R311-3-5
Le délégué départemental de l'Agence nationale pour l'emploi radie de la liste des demandeurs d'emploi les personnes qui :
1º a) Ne peuvent justifier de l'accomplissement d'actes positifs et répétés de recherche d'emploi, au sens de l'article R. 311-3-4 ;
b) Refusent, sans motif légitime, d'accepter un emploi compatible avec leur spécialité ou leur formation et avec leurs possibilités de mobilité géographique compte tenu de leur situation personnelle et familiale et des aides à la mobilité qui leur sont proposées par les services et organismes mentionnés au premier alinéa de l'article L. 311-1, et rétribué à un taux de salaire normalement pratiqué dans la profession et dans la région. Ces conditions sont appréciées, le cas échéant, au regard du projet personnalisé d'accès à l'emploi mentionné à l'article R. 311-3-11 ;
c) Refusent, sans motif légitime, une proposition de contrat d'apprentissage ou une proposition de contrat de professionnalisation mentionnée à l'article L. 981-1 ;
d) Refusent, sans motif légitime, une action de formation prévue à l'article L. 900-2, une action d'insertion ou une offre de contrat aidé prévues au chapitre II du titre II du livre III ;
2º a) Refusent, sans motif légitime, de répondre à toute convocation des services et organismes visés au premier alinéa de l'article L. 311-1 ou mandatés par ces services ou organismes, dans les conditions prévues par la convention mentionnée au quatrième alinéa de l'article L. 311-1 ;
b) Refusent, sans motif légitime, de se soumettre à une visite médicale auprès des services médicaux de main-d'oeuvre destinée à vérifier leur aptitude au travail ou à certains types d'emploi ;
3º Ont fait de fausses déclarations pour être ou demeurer inscrites sur la liste des demandeurs d'emploi.
Les décisions de radiation sont transmises sans délai au préfet du département.

Article R311-3-6
Le délégué départemental de l'Agence nationale pour l'emploi peut, pour l'exercice des attributions définies à l'article R. 311-3-5, déléguer sa signature aux chefs d'agence locale pour l'emploi placés sous son autorité.

Article R311-3-7
Le retrait du bénéfice du revenu de remplacement pour l'un des motifs énumérés aux 1 et 2 du I de l'article R. 351-28 entraîne pour l'intéressé la radiation de la liste des demandeurs d'emploi.

Article R311-3-8
La radiation de la liste des demandeurs d'emploi entraîne l'impossibilité d'obtenir une nouvelle inscription :
1º Pendant une période de quinze jours dans les cas où sont constatés pour la première fois les manquements mentionnés au 1º de l'article R. 311-3-5
; en cas de manquements répétés, cette période peut être portée à une durée comprise entre un et six mois consécutifs ;
2º Pendant une période de deux mois dans les cas où sont constatés pour la première fois les manquements mentionnés au 2º de l'article R. 311-3-5 ; en cas de manquements répétés, cette période peut être portée à une durée comprise entre deux et six mois consécutifs ;
3º Pendant une période dont la durée est comprise entre six et douze mois consécutifs dans les cas où sont constatées les fausses déclarations mentionnées au 3º de l'article R. 311-3-5.
Lorsque la radiation est prononcée en application des dispositions de l'article R. 311-3-7, sa durée ne peut excéder celle de l'exclusion du revenu de remplacement.

Article R311-3-9
La décision de radiation intervient après que l'intéressé a été mis à même de présenter préalablement ses observations écrites.
Les décisions de radiation de la liste des demandeurs d'emploi sont motivées et notifiées aux intéressés. Elles indiquent la durée de la radiation.

Les personnes qui entendent les contester doivent former un recours préalable devant le délégué départemental de l'Agence nationale pour l'emploi. Ce recours, qui n'est pas suspensif, peut être soumis, par le délégué départemental, pour avis à la commission départementale prévue à l'article R. 351-34, à laquelle il participe alors.

Article R311-3-10
Les demandeurs d'emploi qui ne satisfont pas à l'obligation de renouvellement périodique de leur demande d'emploi ou pour lesquels l'employeur ou un organisme leur assurant une indemnisation, un avantage social ou une formation porte à la connaissance de l'Agence nationale pour l'emploi une reprise d'emploi ou d'activité, une entrée en formation ou tout autre changement affectant leur situation au regard des conditions d'inscription ou de classement dans une catégorie cessent d'être inscrits sur la liste des demandeurs d'emploi ou sont transférés dans la catégorie correspondant à leur nouvelle situation.
La décision motivée par laquelle le chef d'agence locale pour l'emploi constate la cessation d'inscription sur la liste des demandeurs d'emploi ou le changement de catégorie est notifiée à l'intéressé. Les personnes qui entendent la contester doivent former un recours préalable dans les conditions prévues à l'article R. 311-3-9 ci-dessus.

Article R351-34
Le travailleur intéressé ou les institutions du régime d'assurance chômage doivent, s'ils entendent contester la décision prise par le préfet en application de l'article R. 351-33 former un recours gracieux préalable. Ce recours n'est pas suspensif.

Ce recours peut être soumis, par le préfet, pour avis à une commission départementale composée du directeur départemental du travail et de l'emploi, du chef du service départemental du travail et de la protection sociale agricoles et d'employeurs et de salariés en nombre égal nommés par le préfet sur proposition des organisations professionnelles et syndicales les plus représentatives dans le département.
Le silence gardé pendant plus de quatre mois sur un recours gracieux vaut décision de rejet.
La décision prise sur recours gracieux peut faire l'objet d'un recours devant le préfet de région.

Nota : Décret 2005-915 2005-08-02 art. 13 : les dispositions du dernier alinéa de l'article R351-34 entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2006.

Publié : 22 avr. 2006
par tristesir
d) Refusent, sans motif légitime, une action de formation prévue à l'article L. 900-2, une action d'insertion ou une offre de contrat aidé prévues au chapitre II du titre II du livre III ;
Les ateliers de <<remotivation>> et de <<fabrique de cv>> sont ils considérés comme des actions de formation?

Si on a déja participé à un atelier de création de cv est ce que cela peut être un motif légitime pour refuser de se voir proposer une nouvelle participation à ce genre d'atelier?

Publié : 22 avr. 2006
par St-Dumortier
Bonjour,
une action de formation prévue à l'article L. 900-2, une action d'insertion ou une offre de contrat
Le bilan de compétence est nommé dans l'article L.900-2. c'est une "action de formation".
Les ateliers cv qui ne sont pas nommés dans l'article du code du travail semblent êtres considérés comme "action d'insertion".
Difficile de refuser.

Personellement, je refuserais de faire deux fois le même atelier (mais cela ne m'a jamais été proposé et je refuserai un atelier cv sur simple présentation de ma recherche d'emploi car je pense et peux prouver que je maitrise la technique).

Sinon lors d'une proposition d'un deuxième atelier cv,
on peut demander à l'agent quelle personne il estime incompétante entre soi-même et le formateur du premier atelier.
Et en quoi, si l'un des deux est incompétant, il serait necessaire de gaspiller l'argent public pour une prestation qui ne débouchera sur rien puisque nous avons à faire à un incompétant.
Qui ??
Compte tenu que le "bilan pédagogique final" remis à la fin du premier atelier est souvent positif vous concernant,
(c'est pas qu'on estime que vous avez bien travaillé mais faut pas oublier que le prestataire ou vacataire doit aussi "vendre" la qualité de sa prestation à l'anpe s'il veut conserver son agréement),
nous sommes en mesure de renvoyer à l'agent (ping) la question de la nécessité d'une telle action (pong).

:roll: Faut aimer la tchache .... je le concède. :D

Pour info, Le L.900-2.
Article L900-2
Les types d'actions de formation qui entrent dans le champ d'application des dispositions relatives à la formation professionnelle continue, sont les suivants :
1º Les actions de préformation et de préparation à la vie professionnelle. Elles ont pour objet de permettre à toute personne, sans qualification professionnelle et sans contrat de travail, d'atteindre le niveau nécessaire pour suivre un stage de formation professionnelle proprement dit ou pour entrer directement dans la vie professionnelle ;
2º Les actions d'adaptation et de développement des compétences des salariés. Elles ont pour objet de favoriser l'adaptation des salariés à leur poste de travail, à l'évolution des emplois, ainsi que leur maintien dans l'emploi, et de participer au développement des compétences des salariés ;
3º Les actions de promotion. Elles ont pour objet de permettre à des travailleurs d'acquérir une qualification plus élevée ;
4º Les actions de prévention. Elles ont pour objet de réduire les risques d'inadaptation de qualification à l'évolution des techniques et des structures des entreprises, en préparant les travailleurs dont l'emploi est menacé à une mutation d'activité, soit dans le cadre, soit en dehors de leur entreprise ;
5º Les actions de conversion. Elles ont pour objet de permettre à des travailleurs salariés dont le contrat de travail est rompu d'accéder à des emplois exigeant une qualification différente ou à des travailleurs non salariés d'accéder à de nouvelles activités professionnelles ;
6º Les actions d'acquisition, d'entretien ou de perfectionnement des connaissances. Elles ont pour objet d'offrir aux travailleurs les moyens d'accéder à la culture, de maintenir ou de parfaire leur qualification et leur niveau culturel ainsi que d'assumer des responsabilités accrues dans la vie associative ;
7º Les actions de formation continue relative à la radioprotection des personnes prévues à l'article L. 1333-11 du code de la santé publique.
Entrent également dans le champ d'application des dispositions relatives à la formation professionnelle continue les actions permettant de réaliser un bilan de compétences. Elles ont pour objet de permettre à des travailleurs d'analyser leurs compétences professionnelles et personnelles ainsi que leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
Il en est de même des actions permettant aux travailleurs de faire valider les acquis de leur expérience en vue de l'acquisition d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l'emploi d'une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles visé à l'article L. 335-6 du code de l'éducation.