Sophie de Menthon, présidente d’Ethic :« Après le CPE, le ..
Publié : 13 avr. 2006
Sophie de Menthon, présidente d’Ethic :
« Après le CPE, le cauchemar… »
source: http://www.lentreprise.com
La représentante du mouvement patronal Ethic rejette en bloc la proposition de loi visant à remplacer le CPE. Seule une réforme du système éducatif pourrait, selon elle, permettre une meilleure intégration professionnelle des jeunes
Présidente du Mouvement des entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic), Sophie de Menthon est contre la proposition de loi déposée à l’Assemblée en remplacement du CPE, qui prévoit un soutien financier à tout employeur embauchant en CDI des jeunes en difficulté d’intégration professionnelle. Ce dispositif ne s’attaquerait pas au principal problème des jeunes : leur manque d’« employabilité ». Interview.
La proposition de loi déposée en remplacement du CPE suscite-t-elle votre enthousiasme ?
Le CPE était une mesurette, mais le dispositif avait le mérite d’apporter de la flexibilité. Aujourd’hui, soudainement, on nous sort un CDI. Et alors que les chefs d’entreprise se font traiter de chasseurs de primes depuis vingt ans, on veut instaurer encore de nouvelles aides. Et un système dégressif, avec lequel l’employeur va devoir se dépatouiller comme il peut… Le cauchemar est reparti !
Mais alors, comment donner envie aux employeurs d’embaucher des jeunes ?
Franchement, nous n’avons rien contre les jeunes en tant que tels, nos problèmes reposent plutôt sur le taux élevé des charges et sur l’absence de croissance. En revanche, il est tout à fait normal que nous ne voulions pas embaucher de jeunes « non employables », au sens de non qualifiés ou dont les qualifications ne correspondent pas aux compétences requises pour occuper nos postes. Nous voulons bien faire un effort en employant des jeunes en difficulté qui ne sont pas rentables, mais en contrepartie, qu’on nous laisse nous en séparer comme bon nous semble.
Sans commentaires
« Après le CPE, le cauchemar… »
source: http://www.lentreprise.com
La représentante du mouvement patronal Ethic rejette en bloc la proposition de loi visant à remplacer le CPE. Seule une réforme du système éducatif pourrait, selon elle, permettre une meilleure intégration professionnelle des jeunes
Présidente du Mouvement des entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic), Sophie de Menthon est contre la proposition de loi déposée à l’Assemblée en remplacement du CPE, qui prévoit un soutien financier à tout employeur embauchant en CDI des jeunes en difficulté d’intégration professionnelle. Ce dispositif ne s’attaquerait pas au principal problème des jeunes : leur manque d’« employabilité ». Interview.
La proposition de loi déposée en remplacement du CPE suscite-t-elle votre enthousiasme ?
Le CPE était une mesurette, mais le dispositif avait le mérite d’apporter de la flexibilité. Aujourd’hui, soudainement, on nous sort un CDI. Et alors que les chefs d’entreprise se font traiter de chasseurs de primes depuis vingt ans, on veut instaurer encore de nouvelles aides. Et un système dégressif, avec lequel l’employeur va devoir se dépatouiller comme il peut… Le cauchemar est reparti !
Mais alors, comment donner envie aux employeurs d’embaucher des jeunes ?
Franchement, nous n’avons rien contre les jeunes en tant que tels, nos problèmes reposent plutôt sur le taux élevé des charges et sur l’absence de croissance. En revanche, il est tout à fait normal que nous ne voulions pas embaucher de jeunes « non employables », au sens de non qualifiés ou dont les qualifications ne correspondent pas aux compétences requises pour occuper nos postes. Nous voulons bien faire un effort en employant des jeunes en difficulté qui ne sont pas rentables, mais en contrepartie, qu’on nous laisse nous en séparer comme bon nous semble.
Sans commentaires