Affaire Actuchomage/Monster : Le fil d'infos
Publié : 10 avr. 2006
Vendredi 24 mars 2006, l'association APNÉE dénonçait la caution accordée par le ministère délégué à la Promotion de l'Egalité des Chances à la société Monster, prestataire/partenaire du lancement du site http://diversite-emploi.monster.fr/
Un article était mis en ligne sur le site Actuchomage (édité par APNÉE), sous le titre : «Monster, un champion de la discrimination cautionné par le gouvernement»
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=1713
Quelques jours plus tard, l'APPEI (Association des professionnels pour la promotion de l’emploi sur Internet) ne manqua pas, elle aussi, de s'interroger sur cette opération dans un communiqué de presse.
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=1742
L'APPEI, tout comme nous, a parfaitement conscience que Monster est un site de recrutement qui bafoue ouvertement le Code du travail et le Code pénal en laissant paraître des centaines d'offres d'emploi présentant des critères d'âge explicites, illicites et condamnables (en vertu des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal qui prévoient jusqu'à trois ans d'emprisonnement ferme).
L'association APNÉE est d'autant mieux placée pour dénoncer cette mascarade que plusieurs de nos adhérents ont engagé en mars 2005 des actions en justice contre Monster.
Soutenues par la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), ces plaintes sont aujourd'hui entre les mains du Procureur de la République de Paris.
Depuis le 6 avril, date d'inauguration officielle du site diversite-emploi, la polémique enfle, relayée par "Le Figaro", "L'Expansion", "Le Nouvel Observateur"…
Face aux interrogations, Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'Égalité des Chances, a tenu à préciser que le portail diversité-emploi.com ne conférait «aucun monopole à un site d'emploi en particulier» et que l'Etat n'avait pas financé cette initiative.
Cette «justification» est sans rapport avec la question de fond que nous soulevons.
Si l'État avait choisi un prestataire Internet et même financé ce site, il n'y aurait pas matière à scandale.
En revanche que Monsieur Azouz Begag appose la "signature" de mon ministère et le SCEAU DE LA RÉPUBLIQUE auprès du logo de Monster qui pratique la discrimination à l'échelle industrielle est un vrai scandale. D'autant plus que nous avons attiré l'attention des services du ministre sur cette question depuis une quinzaine de jours, sans succès.
Un article était mis en ligne sur le site Actuchomage (édité par APNÉE), sous le titre : «Monster, un champion de la discrimination cautionné par le gouvernement»
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=1713
Quelques jours plus tard, l'APPEI (Association des professionnels pour la promotion de l’emploi sur Internet) ne manqua pas, elle aussi, de s'interroger sur cette opération dans un communiqué de presse.
http://www.actuchomage.org/modules.php? ... e&sid=1742
L'APPEI, tout comme nous, a parfaitement conscience que Monster est un site de recrutement qui bafoue ouvertement le Code du travail et le Code pénal en laissant paraître des centaines d'offres d'emploi présentant des critères d'âge explicites, illicites et condamnables (en vertu des articles 225-1 et 225-2 du Code pénal qui prévoient jusqu'à trois ans d'emprisonnement ferme).
L'association APNÉE est d'autant mieux placée pour dénoncer cette mascarade que plusieurs de nos adhérents ont engagé en mars 2005 des actions en justice contre Monster.
Soutenues par la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité), ces plaintes sont aujourd'hui entre les mains du Procureur de la République de Paris.
Depuis le 6 avril, date d'inauguration officielle du site diversite-emploi, la polémique enfle, relayée par "Le Figaro", "L'Expansion", "Le Nouvel Observateur"…
Face aux interrogations, Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'Égalité des Chances, a tenu à préciser que le portail diversité-emploi.com ne conférait «aucun monopole à un site d'emploi en particulier» et que l'Etat n'avait pas financé cette initiative.
Cette «justification» est sans rapport avec la question de fond que nous soulevons.
Si l'État avait choisi un prestataire Internet et même financé ce site, il n'y aurait pas matière à scandale.
En revanche que Monsieur Azouz Begag appose la "signature" de mon ministère et le SCEAU DE LA RÉPUBLIQUE auprès du logo de Monster qui pratique la discrimination à l'échelle industrielle est un vrai scandale. D'autant plus que nous avons attiré l'attention des services du ministre sur cette question depuis une quinzaine de jours, sans succès.