harcèlement Pôle Emploi : que faire ?
Publié : 08 juil. 2010
Melle B nous écrit :
Bonjour,
Je viens vers vous car je suis maman solo & au chômage ce qui modifie, semble-t-il, le traitement de l'ANPE à mon égard.
Lorsque je me rends à mon agence sur rendez-vous intempestifs et inutiles, mes différentes conseillères ont adopté avec moi des comportements allant à l'encontre de mes droits les plus élémentaires et au respect de ma personne.
Lorsqu'elles ont 3/4 d'heure de retard pour notre rendez vous, je n'ai le droit à aucun mot d'excuse. Lorsque j'ai fait remarquer ce manquement à la première, elle m'a répondu qu'elle n'a pas à s'excuser et qu'elle fait son travail. La seconde m'a carrément dit que, vu mon état d'énervement, il fallait que je consulte une unité de psychiatre pour me soigner avant de chercher du travail !
Ce jour, j'avais été convoqué avec mon bébé de 2 mois : à midi il hurlait de faim parce que madame m'a pris avec 3/4 d'heure de retard.
Après lui avoir expliqué que, sans permis, je ne recevais que des réponses négatives de la part des employeurs, la dernière en date m'a expliqué que je m'inventais des blocages pour ma recherche d'emploi. Je lui expliquais donc avoir besoin de 300 € pour passer mon permis une dernière fois mais ni l'ANPE, ni la région, ni la CAF n'avaient souhaité me les donner. Elle m'a alors répondu que les 600 € que je percevais de l'Assedic devaient ne servir qu'à financer ma recherche d'emploi et que ce n'était pas une pension alimentaire pour nourrir mon fils.
Je n'arrive plus à supporter ces remarques, ces jugements, cette dévalorisation, ce harcèlement au quotidien par ces personnes.
Je vous prie de croire que je travaille depuis l'âge de 18 ans, que ma dernière année de chômage m'a permis de d'effectuer plusieurs formations. Que jamais je n'ai profité du système et que moi aussi je souhaiterais pouvoir partir en vacances et manger de la viande tous les jours.
Je me sens victime de discrimination par rapport à l'attitude "infantilisante" et "rabaissante" de ces personne qui semblent être dans la toute puissance et brandissant le pouvoir qu'elles auraient à m'asphyxier financièrement.
Auriez vous un recours à me conseiller pour faire cesser cette discrimination qu'un employeur, lui, n'a pas à subir en se rendant à l'ANPE ?
Merci d'avance
Bonjour,
Je viens vers vous car je suis maman solo & au chômage ce qui modifie, semble-t-il, le traitement de l'ANPE à mon égard.
Lorsque je me rends à mon agence sur rendez-vous intempestifs et inutiles, mes différentes conseillères ont adopté avec moi des comportements allant à l'encontre de mes droits les plus élémentaires et au respect de ma personne.
Lorsqu'elles ont 3/4 d'heure de retard pour notre rendez vous, je n'ai le droit à aucun mot d'excuse. Lorsque j'ai fait remarquer ce manquement à la première, elle m'a répondu qu'elle n'a pas à s'excuser et qu'elle fait son travail. La seconde m'a carrément dit que, vu mon état d'énervement, il fallait que je consulte une unité de psychiatre pour me soigner avant de chercher du travail !
Ce jour, j'avais été convoqué avec mon bébé de 2 mois : à midi il hurlait de faim parce que madame m'a pris avec 3/4 d'heure de retard.
Après lui avoir expliqué que, sans permis, je ne recevais que des réponses négatives de la part des employeurs, la dernière en date m'a expliqué que je m'inventais des blocages pour ma recherche d'emploi. Je lui expliquais donc avoir besoin de 300 € pour passer mon permis une dernière fois mais ni l'ANPE, ni la région, ni la CAF n'avaient souhaité me les donner. Elle m'a alors répondu que les 600 € que je percevais de l'Assedic devaient ne servir qu'à financer ma recherche d'emploi et que ce n'était pas une pension alimentaire pour nourrir mon fils.
Je n'arrive plus à supporter ces remarques, ces jugements, cette dévalorisation, ce harcèlement au quotidien par ces personnes.
Je vous prie de croire que je travaille depuis l'âge de 18 ans, que ma dernière année de chômage m'a permis de d'effectuer plusieurs formations. Que jamais je n'ai profité du système et que moi aussi je souhaiterais pouvoir partir en vacances et manger de la viande tous les jours.
Je me sens victime de discrimination par rapport à l'attitude "infantilisante" et "rabaissante" de ces personne qui semblent être dans la toute puissance et brandissant le pouvoir qu'elles auraient à m'asphyxier financièrement.
Auriez vous un recours à me conseiller pour faire cesser cette discrimination qu'un employeur, lui, n'a pas à subir en se rendant à l'ANPE ?
Merci d'avance