Après les chômeurs, les Rmistes
Publié : 18 mars 2006
Ben voilà, maintenant que le contrôle des chômeurs est mis en place, l'UMP s'attaque aux RMI.
Deux députés UMP demandent que soit nommée une commission d’enquête pour fliquer les Conseils Généraux dans leur gestion du RMI.
(Rappelons qu’ avant 2004 les CG avaient la charge de l’insertion et l’état celle du financement et que depuis la loi de décentralisation, l’état a transféré la charge totale des bénéficiaires aux Conseils Généraux (Département qui sont presque tous à majorité socialiste..) mais que depuis ces mêmes départements attendent toujours les soldes de transferts de fonds.
Bref, après avoir filer le boulot et les coûts du rmi aux départements, sans tenir sa parole de financer cette charge supplémentaire, l’ UMP, par la voix de ses deux députés, vient accuser les départements de ne rien faire et d’encourager la fainéantise.
En résumé : C’était le bordel, on vous a filé le boulot sans payer, et on vous demande des comptes sur l’état des lieux.
Plus cynique, je ne connais pas !
Selon les deux « $$$$ » de service, députés UMP des Pyrénées-Orientales, Daniel Mach, maire de Pollestres, et François Calvet, maire du Soler, il existerait un disfonctionnement dans l’attribution du rmi. Sont accusés, les Conseil Généraux qui se désintéresseraient volontairement de l'insertion des bénéficiaires en se contentant de privilégier l'assistance financière.
Bien sûr, comme ce ne sont pas des crétins (eux), ils n'y croient pas une seconde
Ce qui les gênent dans cette histoire ? Vous allez rire,….. c’est que la loi puisse être bafouée.
Fliquer les rmistes et les Conseils Généraux.
www.maire-info.com
www.assemblee-nationale.fr
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Deux députés UMP demandent que soit nommée une commission d’enquête pour fliquer les Conseils Généraux dans leur gestion du RMI.
(Rappelons qu’ avant 2004 les CG avaient la charge de l’insertion et l’état celle du financement et que depuis la loi de décentralisation, l’état a transféré la charge totale des bénéficiaires aux Conseils Généraux (Département qui sont presque tous à majorité socialiste..) mais que depuis ces mêmes départements attendent toujours les soldes de transferts de fonds.
Bref, après avoir filer le boulot et les coûts du rmi aux départements, sans tenir sa parole de financer cette charge supplémentaire, l’ UMP, par la voix de ses deux députés, vient accuser les départements de ne rien faire et d’encourager la fainéantise.
En résumé : C’était le bordel, on vous a filé le boulot sans payer, et on vous demande des comptes sur l’état des lieux.
Plus cynique, je ne connais pas !
Selon les deux « $$$$ » de service, députés UMP des Pyrénées-Orientales, Daniel Mach, maire de Pollestres, et François Calvet, maire du Soler, il existerait un disfonctionnement dans l’attribution du rmi. Sont accusés, les Conseil Généraux qui se désintéresseraient volontairement de l'insertion des bénéficiaires en se contentant de privilégier l'assistance financière.
Pour quelles raisons une telle attitude de la part des Conseils Généraux ? Les auteurs ne donnent pas de mobiles et se contente de diffamer sans preuves.… /…sa mise en œuvre laisse toutefois apparaître un certain nombre de dysfonctionnements, accentués depuis le transfert total de la gestion du RMI aux conseils généraux.
L'accusation est claire: Les Conseils Généraux abritent et protègent un taux anormal de personnes ne travaillant pas alors que des emplois seraient vacants.Il apparaît en effet que de nombreux départements, pour des raisons plus ou moins avouables, négligent délibérément le volet insertion du dispositif et privilégient la seule assistance financière, au mépris des conditions d'attribution de cette allocation fixées par la loi.
Après le petit passage sur les pauvres malheureux honnêtes qui sont lésés dans leur droit et leur dignité,Dans certains départements, le pourcentage de personnes titulaires du RMI par rapport à la population atteint des proportions anormales, alors que de nombreuses offres d'emplois ne sont pas pourvues.
les auteurs entrent dans le vif du sujet avec une étonnante affirmation : il existerait des rumeurs selon lesquelles on pourrait supposer que des personnes se sont vues attribuer le rmi sans contrôle.Ces pratiques jettent un véritable discrédit sur les titulaires du RMI et pénalisent ceux qui souhaitent réellement engager des démarches d'insertion. Une fracture se creuse entre la population active et les personnes bénéficiaires de cette allocation.
Des rumeurs persistantes laissent supposer l'attribution sans contrôle du revenu minimum d'insertion.

Bien sûr, comme ce ne sont pas des crétins (eux), ils n'y croient pas une seconde
Mais ils ont quand même un peu de mal à comprendre,... ce qui justifierait une demande d'éclaircissements par une commission d'enquête.Loin d'accréditer ces rumeurs et ces considérations,
Ce qui les gênent dans cette histoire ? Vous allez rire,….. c’est que la loi puisse être bafouée.
Objectifs avoués :il nous semble que des éclaircissements doivent être apportés, afin que ce minimum social soit attribué aux personnes nécessiteuses qui remplissent réellement les critères prévus par la loi.
Fliquer les rmistes et les Conseils Généraux.
Le travail forcé pour les bénéficiaires du rmi.La commission d'enquête devra donc examiner les conditions d'attribution fixées par la loi, leur application par les conseils généraux et énumérer les dysfonctionnements et les pratiques abusives.
Elle a pour objectif la définition de mécanismes d'insertion performants et adaptés aux personnes en difficulté.
Sources :proposer des pistes de réformes afin de renforcer les dispositifs d'insertion et d'assurer leur effectivité
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