euro de foot 2016: crise ? quelle crise ?
Publié : 28 mai 2010
« La France investira 1,7 milliard d'euros »
La France remporte l'Euro 2016. A quelques jours du début d'une Coupe du Monde incertaine pour les Bleus sur les terrains d'Afrique du Sud, le camp tricolore pourra au moins se targuer d'avoir été préféré à la Turquie et l'Italie pour l'organisation de la compétition européenne de football dans six ans. Un soulagement pour Nicolas Sarkozy, qui s'était investi jusqu'à ce vendredi 13 heures et l'annonce de la décision.
[...]
Les deux ministres ont également été chargées de faire passer la pilule d'une telle dépense footballistique en période de crise. A Rama Yade d'expliquer dans Le Figaro que l'Etat ne supportera pas seul cette charge :
« L'Etat a débloqué un fonds de 150 millions d'euros pour les stades. Avec le soutien financier des collectivités territoriales et du privé, la France investira 1,7 milliard pour rénover huit stades et en construire quatre.
Nous inventons un nouveau modèle de financement, puisque 35% viendra du secteur privé, 49% sera mixte et seulement 16% public. »
Quant à Roselyne Bachelot, elle a évoqué « une somme raisonnable », qui est aussi « une chance de développement économique ». Malgré une étude de la Bank of America-Merrill Lynch sur les pays organisateurs de coupes du monde, publiée dans L'Expansion, qui démontre que ce n'est généralement pas le cas :
« De la Suisse en 1954 à l'Allemagne en 2006, les pays organisateurs ont en moyenne enregistré pendant l'année de la compétition une croissance économique inférieure à leur rythme habituel.
[…] Le budget foot se construit au détriment d'autres postes, et, finalement, la stimulation de la Coupe du monde se dégonfle. »
Le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a d'ailleurs refusé d'accueillir dans sa ville l'Euro 2016, arguant sur LExpress.fr du coût prohibitif des travaux :
« On est dans la démesure totale avec le cahier des charges de l'UEFA. On est dans un autre monde. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. »
La France remporte l'Euro 2016. A quelques jours du début d'une Coupe du Monde incertaine pour les Bleus sur les terrains d'Afrique du Sud, le camp tricolore pourra au moins se targuer d'avoir été préféré à la Turquie et l'Italie pour l'organisation de la compétition européenne de football dans six ans. Un soulagement pour Nicolas Sarkozy, qui s'était investi jusqu'à ce vendredi 13 heures et l'annonce de la décision.
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Les deux ministres ont également été chargées de faire passer la pilule d'une telle dépense footballistique en période de crise. A Rama Yade d'expliquer dans Le Figaro que l'Etat ne supportera pas seul cette charge :
« L'Etat a débloqué un fonds de 150 millions d'euros pour les stades. Avec le soutien financier des collectivités territoriales et du privé, la France investira 1,7 milliard pour rénover huit stades et en construire quatre.
Nous inventons un nouveau modèle de financement, puisque 35% viendra du secteur privé, 49% sera mixte et seulement 16% public. »
Quant à Roselyne Bachelot, elle a évoqué « une somme raisonnable », qui est aussi « une chance de développement économique ». Malgré une étude de la Bank of America-Merrill Lynch sur les pays organisateurs de coupes du monde, publiée dans L'Expansion, qui démontre que ce n'est généralement pas le cas :
« De la Suisse en 1954 à l'Allemagne en 2006, les pays organisateurs ont en moyenne enregistré pendant l'année de la compétition une croissance économique inférieure à leur rythme habituel.
[…] Le budget foot se construit au détriment d'autres postes, et, finalement, la stimulation de la Coupe du monde se dégonfle. »
Le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a d'ailleurs refusé d'accueillir dans sa ville l'Euro 2016, arguant sur LExpress.fr du coût prohibitif des travaux :
« On est dans la démesure totale avec le cahier des charges de l'UEFA. On est dans un autre monde. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. »